PERSANE LITTÉRATURE

Articles associés

  • AHMET PACHA (mort en 1497)

    • Écrit par Gayé PETEK-SALOM
    • 273 mots

    Le nom d'Ahmet pacha (Aḥmad pacha, Ahmet pa,sa) évoque un tournant important de la littérature turque, puisqu'on le considère comme le père de la poésie ottomane. C'est sous Mehmet II le Conquérant (1432-1481) que le turc devient la langue littéraire officielle, mais l'arabe et surtout le persan...

  • ANVARĪ AVḤAD AL-DĪN MUḤAMMAD (1125?-1189 ou 1191)

    • Écrit par Michèle ÉPINETTE
    • 160 mots

    L'un des plus brillants panégyristes persans du xii e siècle. Anvarī passe sa jeunesse à Tūs, où il étudie la littérature, les mathématiques, la philosophie et la métaphysique.

    Admis à la cour du sultan seldjūkide Sandjār, il jouit de grandes faveurs. Durant la captivité de son protecteur,...

  • APOCALYPTIQUE & APOCRYPHE LITTÉRATURES

    • Écrit par Jean HADOT, André PAUL
    • 8 742 mots
    Du côté de la Perse, sous contrôle séleucide, il faut mentionner d'abord l'Oracle d'Hystaspes. Le récit y commence par un songe, interprété par un jeune homme au don de prophétie. Un temps de grande détresse et de désolation est annoncé, avec des signes dans les cieux. Mais Dieu entendra...
  • ARABE (MONDE) - Littérature

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH, Hachem FODA, André MIQUEL, Charles PELLAT, Hammadi SAMMOUD, Élisabeth VAUTHIER
    • 25 737 mots
    • 2 médias
    ...elle aurait introduit un modernisme suspect à plus d'un titre. En premier lieu, parce que ses partisans se recrutaient surtout parmi des poètes d'origine persane ; ensuite, parce que cette poésie, consacrée à l'amour et aux plaisirs, exhibait un libertinage blâmable ; enfin, parce qu'elle portait...
  • BEHBAHANI SIMIN (1927-2014)

    • Écrit par Universalis
    • 250 mots

    La poétesse iranienne Simin Behbahani fut surnommée la « lionne d’Iran » pour avoir défié les autorités de son pays avec éloquence et fait entendre, dans son œuvre, son opposition inébranlable à l’oppression et à la violence.

    Siminbar Khalili, son vrai nom, naît à Téhéran le 20 juillet...

  • BĪRŪNĪ (973-1050)

    • Écrit par Roger ARNALDEZ
    • 1 895 mots

    Abū l-Rayḥān Muḥammad b. Aḥmad al-Bīrūnī (ou Bērūnī) naquit à Kāth, capitale du Khwārizm, ou peut-être dans un faubourg d'où il aurait tiré son nom de Bīrūnī (persan : bīrūn, à l'extérieur). Selon A. M. Belenitski, il serait issu d'une famille pauvre et artisanale (il...

  • DAQĪQĪ ABŪ MANṢŪR MUḤAMMAD IBN AḤMAD (mort en 976/81)

    • Écrit par Michèle ÉPINETTE
    • 203 mots

    Panégyriste des princes samanides, Abū Mansūr Muḥammad ibn-Aḥmād Daqīqī est l'un des plus grands poètes du x e siècle.

    Sur l'ordre du souverain samanide Abū Ṣalāh Mansūr ibn-Nūh, il commence la versification d'un poème épique appartenant à la tradition nationale, connu sous le nom...

  • DĪWĀN, Hafiz de Chiraz - Fiche de lecture

    • Écrit par Marina GAILLARD
    • 775 mots

    Cinq cents ghazals environ composent le Dīwān du poète persan Hāfiz (1320 env.-1389 ou 1390), mais il n'existe aucune copie de ce recueil datant de son vivant. Qu'il l'eût publié en 1368 n'est qu'une légende ; le nombre des poèmes diffère selon les manuscrits et s'amplifie avec le temps....

  • DJALĀL AL-DĪN RŪMĪ ou GALAL AL-DIN RUMI (1207-1273)

    • Écrit par Eva de VITRAY-MEYEROVITCH
    • 715 mots

    Poète persan né à Balkh, dans le Khorasan, mort à Konya, où son père, Bahā al-Dīn Walad, théologien éminent, avait été invité par le sultan seldjoukide à diriger une madrasa. Après avoir passé plusieurs années d'études à Alep et à Damas, où il rencontra sans doute Ibn al-‘Arabī, Djalāl...

  • DJĀMĪ (1414-1492)

    • Écrit par Michèle ÉPINETTE
    • 226 mots

    La famille de Djāmī (Mawlānā Djāmī) est originaire de Dasht, village de la région d'Iṣfahān ; son père quitta Djām pour regagner sa région natale, en compagnie de son fils encore enfant. Djāmī étudiera la littérature et la théologie et adhérera bientôt à la secte sūfi des naqshbandi. ...

  • DJOVAYNĪ (1226-1283)

    • Écrit par Michèle ÉPINETTE
    • 269 mots

    Né dans le petit village de Azādvār du district de Djovayn (à l'ouest du Khurasān) et mort à Arrān. ‘Alā al-Dīn ‘Aṭā Malik Djovaynī (ou Djuwaynī) est l'un des plus grands historiens de l'époque mongole.

    Son ouvrage principal, Tārikh-e Djahān Goshāy, donne...

  • FIRDOUSI (940 env.-env. 1020)

    • Écrit par Charles-Henri de FOUCHÉCOUR
    • 1 912 mots
    • 2 médias

    Le grand poète épique de la littérature persane est un de ces hommes qui viennent bien à leur temps. Du fond des âges, par oral, par écrit, la culture iranienne avait amassé quantité de matériaux divers, tels les mythes de l'Iran païen, l'histoire du monde vue par Zoroastre, les gestes princières...

  • FOUZOÛLÎ (1495 env.-env. 1556)

    • Écrit par Louis BAZIN
    • 1 136 mots
    ...était un religieux musulman (peut-être un muftī). Lui-même reçut une éducation islamique très poussée, où, à l'étude de la théologie et des sciences traditionnelles, s'alliait une formation littéraire arabe etpersane, qui n'excluait pas la connaissance des œuvres turques (en tchaghataï et en osmanli).
  • GÜLSHEHRI (XIVe s.)

    • Écrit par Gayé PETEK-SALOM
    • 221 mots

    Par son ancienneté et la qualité de sa poésie, Gülshehri, en réalité Sheikh Ahmed, est l'un des principaux représentants de la tradition iranienne ; sa fidélité au classicisme persan autoriserait même à le qualifier de puriste. Les données biographiques sont des plus vagues ; on considère seulement...

  • ḤĀFIẒ DE CHĪRĀZ (1320 env.-env. 1389)

    • Écrit par Mohammad Hassan REZVANIAN
    • 1 120 mots

    S'il est vrai que des affinités de pensée lient étroitement les écrivains majeurs d'un pays et le peuple auquel ils appartiennent, Ḥāfiẓ peut être considéré comme un exemple particulièrement remarquable à cet égard dans la littérature persane.

    Au mépris des contraintes religieuses...

  • IQBĀL MOHAMMAD (1873-1938)

    • Écrit par Eva de VITRAY-MEYEROVITCH
    • 926 mots

    Philosophe et poète qui contribua à la fondation du Pakistan, Iqbāl (Ikbāl) est né au Pandjāb, dans une famille de brahmanes du Cachemire convertis à l'islam depuis trois siècles. Il se rend en Europe en 1905, où il rencontre notamment Mac Taggart et Bergson ; il étudie à Cambridge, soutient...

  • IRADJ MIRZĀ (1874/75-1926)

    • Écrit par Philippe OUANNÈS
    • 142 mots

    Membre de la branche cadette de la famille royale des Qadjar, le poète persan Iradj Mirzā reçoit une excellente éducation qui lui donne une parfaite maîtrise de l'arabe et du français ; de plus, il est familier de l'anglais et du russe. Il se trouve placé au confluent des cultures orientale et occidentale....

  • ISLAM (La civilisation islamique) - La philosophie

    • Écrit par Christian JAMBET, Jean JOLIVET
    • 7 898 mots
    ...islamique. Les penseurs iraniens n'ont cessé d'en nourrir la pensée, et cela pendant dix siècles. Rédigeant leurs traités en arabe ou en persan, les philosophes iraniens ont conçu leur œuvre comme une explicitation métaphysique du fait prophétique muhammadien, ou de la révélation de l'ésotérique...
  • KHAYYĀM ‘UMAR (1021 env.-env. 1122)

    • Écrit par Mohammad Hassan REZVANIAN
    • 1 476 mots
    Probablement d'origine persane, le rubā‘i se compose de quatre vers, construits sur un rythme unique ; le premier, le second et le quatrième riment ensemble, le troisième étant un vers blanc. Du fait de la brièveté du quatrain, le poète est tenu de présenter sa pensée, généralement d'ordre philosophique,...
  • LAYLI ET MADJNŪN, Nizami de Gandje - Fiche de lecture

    • Écrit par Marina GAILLARD
    • 827 mots

    Laylī et Madjnūn est le troisième des cinq poèmes du poète persan Nizāmī (1141 env.-env. 1209) dont l'ensemble, réuni postérieurement à la mort de l'auteur, est connu sous le nom de Pandj gandj (Les Cinq Trésors) ou Khamsé (« cinq »). Il s'agit d'un masnavi...

  • ‘AṬṬĀR FARĪD AL-DĪN MUḤAMMAD B. IBRAHĪM dit (1119 env.-env. 1190)

    • Écrit par Charles-Henri de FOUCHÉCOUR
    • 1 151 mots

    Poète persan du xii e siècle, ‘Aṭṭār fut un maître, car s'il rassemble les conceptions évoluées d'un milieu de spirituels cheminant vers le mystère divin, son but est de guider. Il décrit une expérience qui lui semble concerner la condition humaine tout entière, celle de l'homme qui, pour cesser d'être...

  • LYRISME

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH, Jean-Pierre DIÉNY, Jean-Michel MAULPOIX, Vincent MONTEIL, René SIEFFERT
    • 9 438 mots
    • 2 médias
    ...accompagnée par la lyre ») jusqu'à la platitude de Paul Valéry (« le développement d'une exclamation »). Au vrai, c'est, avant tout, un cri ; les Iraniens disent : « un chant » (ghenâ). C'est l'expression intime, condensée, cadencée, d'une « strophe » dont le lien avec la musique est évident....
  • NESIMĪ (mort en 1404)

    • Écrit par Gayé PETEK-SALOM
    • 238 mots

    Né dans la région de Bagdad et vraisemblablement d'origine turkmène, Nesimī est un grand poète du Divan, mais surtout un poète mystique. Le rôle de cet adepte du houroufisme fut en effet fondamental pour la propagation de cette croyance en Asie Mineure. Il connut d'ailleurs une mort atroce à cause...

  • NIẒĀMĪ ou NEZAMÉ DE GANDJE (1140 env.-env. 1202)

    • Écrit par Mohammad Hassan REZVANIAN
    • 888 mots

    La tradition littéraire iranienne veut que chaque genre ait son maître unique et irréfutable. Si Ḥāfiẓ, Khayyām et Firdūsī passent respectivement pour les plus illustres représentants du ghazal, du rubā'ī et du ḥamasa (épopée héroïque), Niẓāmī de Gandje (Nézāmi-è Gandjavi), lui,...

  • PERSE - Langues et littératures

    • Écrit par Christophe BALAY, Charles-Henri de FOUCHÉCOUR, Jean de MENASCE, Mohammad Djafar MOÏNFAR
    • 7 284 mots
    • 6 médias
    La chronologie, même relative, des œuvres est le plus souvent impossible à établir et sans véritable intérêt, la plupart des livres étant postérieurs à la pénétration islamique. On peut cependant citer en premier la traduction pehlevie du Yasna, du Vidēvdāt et du Nirangistān avestiques,...
  • QĀ'IM MAQAM

    • Écrit par Philippe OUANNÈS
    • 205 mots

    Hauts fonctionnaires tous les deux, le père, ‘Isā (1779-1835), et le fils, Abū l-Qāsim (mort en 1831) furent surnommés Qā'im Maqam, ce qui signifie littéralement « qui remplace » ou « lieutenant », parce qu'ils jouèrent un rôle extrêmement important en remplaçant le shāh de l'Empire perse dans l'exercice...

  • RUBĀ‘IYYĀT, Umar Khayyam - Fiche de lecture

    • Écrit par Marina GAILLARD
    • 846 mots

    De son temps, c'est à son œuvre de savant que le persan ‘Umar Khayyām (1047 env.-1122 env.) doit son renom, et c'est comme tel qu'il fut d'abord connu en Europe. Ses contemporains eurent le plus grand respect pour le « successeur d'Avicenne », mais aucun ne mentionne ses ...

  • SA‘DI (1213?-1291)

    • Écrit par Mohammad Hassan REZVANIAN
    • 1 510 mots

    Parmi les auteurs classiques de l'Iran, il convient de réserver une place à part à Cheikh Sa‘di de Chirāz, dont l'œuvre – en particulier le Gulistān et le Boustān – jouit depuis plus de six siècles d'une très grande popularité non seulement en Iran mais dans d'autres pays de l'Orient...

  • SANĀ'I (1080 env.-env. 1131)

    • Écrit par Philippe OUANNÈS
    • 164 mots

    C'est sous le nom de Sanā'i qu'est connu Abū'l-Majd Majdud, l'un des trois grands auteurs de masnavis mystiques avec ‘Attār et Djalāl al Dīn Rūmī. On sait peu de chose sur sa vie. Il vécut à la cour de Ghazni auprès du sultan Bahrām Shāh (1118-1157) en tant que poète et panégyriste officiel. Touché...

  • SOHRAWARDĪ ou SUHRAWARDĪ SHIHĀBODDĪN YAHYĀ (1155-1191)

    • Écrit par Christian JAMBET
    • 4 435 mots

    Par sa philosophie de l'illumination (ishrāq), Sohrawardī a renouvelé la mystique islamique. Il interprète le monde comme l'effusion hiérarchisée des lumières immatérielles, tombant sur l'écran ténébreux de la matière. Il unit l'héritage d'Aristote et d'Avicenne...

  • TIMURIDES ou TIMOURIDES LES (1370-1506)

    • Écrit par Jean CALMARD
    • 393 mots
    • 1 média

    Avant sa mort, Tamerlan (1336-1405) avait divisé les restes de son vaste empire entre ses fils et ses petits-fils. Une fois disparue la crainte que leur inspirait sa terrible présence, ses premiers successeurs ne furent le plus souvent que des princes locaux au Khorāsān et en Transoxiane....

  • TURQUIE

    • Écrit par Michel BOZDÉMIR, Universalis, Ali KAZANCIGIL, Robert MANTRAN, Élise MASSICARD, Jean-François PÉROUSE
    • 32 570 mots
    • 22 médias
    Avec la traduction et l'assimilation des œuvres persanes de première importance ('Attār, Saadi), la métrique de la poésie (aruz), empruntée à l'arabe, perturbe le génie de la langue turque, aussi bien dans sa structure que dans son vocabulaire, du fait qu'elle est fondée sur des syllabes longues...
  • ZĀKĀNĪ ‘UBAYD-I (1300 env.-1371)

    • Écrit par Philippe OUANNÈS
    • 256 mots

    Venu jeune à Chirāz, pour y parfaire pendant quelques années sa formation, ‘Ubayd-i Zākānī retourne à Qazwīn, sa ville natale, en tant que juge, avant de se rendre à Bagdad. On connaît mal la vie de ce contemporain de Hāfiz, peut-être à cause du peu d'estime qu'il inspire : même ses œuvres sérieuses...

Médias

<it>Le Livre des rois</it>, poème perse

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Illustration d'un épisode du Livre des rois (Sah Nameh), poème épique perse, vers 1590. National…

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La prise de Bagdad par les troupes mongoles de Hulagu, le petit-fils de Gengis khan, en 1258, marque…

Tamerlan

Tamerlan

Tamerlan

Miniature persane du XVIIe siècle représentant Tamerlan en audience.