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IRADJ MIRZĀ (1874/75-1926)

Membre de la branche cadette de la famille royale des Qadjar, le poète persan Iradj Mirzā reçoit une excellente éducation qui lui donne une parfaite maîtrise de l'arabe et du français ; de plus, il est familier de l'anglais et du russe. Il se trouve placé au confluent des cultures orientale et occidentale. Il accepte quelque temps de remplir les fonctions de poète officiel, mais sa nature calme et simple, qui affectionne surtout le ton familier, le fait bientôt renoncer aux mondanités : un poste de fonctionnaire le laisse à l'écart des tourbillons et des intrigues compliquées de la cour. Gagné, par sa formation et plus tard par ses goûts, aux idées occidentales, il introduit par ses vers des thèmes nouveaux dans la poésie iranienne : justice sociale, condition de la femme. Ce dernier thème, important dans son œuvre, est illustré par un poème célèbre : Le Livre du voile.

— Philippe OUANNÈS

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Pour citer cet article

Philippe OUANNÈS. IRADJ MIRZĀ (1874/75-1926) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • LYRISME

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH, Jean-Pierre DIÉNY, Jean-Michel MAULPOIX, Vincent MONTEIL, René SIEFFERT
    • 10 725 mots
    • 2 médias
    ...langue de communication internationale de l'Asie et être resté, jusqu'en 1837, la langue officielle de l'Inde. Le lyrisme persan n'est donc pas mort. On le retrouve, par exemple, dans l'épitaphe (1926) gravée sur la tombe du prince-poète Iraj Mirzâ, aux environs de Téhéran, et nombreux sont, même chez...

Voir aussi