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PERSANE LITTÉRATURE

Articles

  • LAYLI ET MADJNŪN, Nizami de Gandje - Fiche de lecture

    • Écrit par
    • 940 mots

    Laylī et Madjnūnest le troisième des cinq poèmes du poète persan Nizāmī (1141 env.-env. 1209) dont l'ensemble, réuni postérieurement à la mort de l'auteur, est connu sous le nom de Pandj gandj (Les Cinq Trésors) ou Khamsé (« cinq »). Il s'agit d'un masnavi, forme...

  • LYRISME

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    • 10 725 mots
    • 2 médias
    ...accompagnée par la lyre ») jusqu'à la platitude de Paul Valéry (« le développement d'une exclamation »). Au vrai, c'est, avant tout, un cri ; les Iraniens disent : « un chant » (ghenâ). C'est l'expression intime, condensée, cadencée, d'une « strophe » dont le lien avec la musique est évident....
  • NESIMĪ (mort en 1404)

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    • 270 mots

    Né dans la région de Bagdad et vraisemblablement d'origine turkmène, Nesimī est un grand poète du Divan, mais surtout un poète mystique. Le rôle de cet adepte du houroufisme fut en effet fondamental pour la propagation de cette croyance en Asie Mineure. Il connut d'ailleurs une mort atroce à cause...

  • NIẒĀMĪ ou NEZAMÉ DE GANDJE (1140 env.-env. 1202)

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    • 1 008 mots

    La tradition littéraire iranienne veut que chaque genre ait son maître unique et irréfutable. Si Ḥāfiẓ, Khayyām et Firdūsī passent respectivement pour les plus illustres représentants du ghazal, du rubā'ī et du ḥamasa (épopée héroïque), Niẓāmī de Gandje (Nézāmi-è Gandjavi), lui,...

  • PERSE - Langues et littératures

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    • 8 278 mots
    • 6 médias
    La chronologie, même relative, des œuvres est le plus souvent impossible à établir et sans véritable intérêt, la plupart des livres étant postérieurs à la pénétration islamique. On peut cependant citer en premier la traduction pehlevie du Yasna, du Vidēvdāt et du Nirangistān avestiques,...
  • QĀ'IM MAQAM

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    Hauts fonctionnaires tous les deux, le père, ‘Isā (1779-1835), et le fils, Abū l-Qāsim (mort en 1831) furent surnommés Qā'im Maqam, ce qui signifie littéralement « qui remplace » ou « lieutenant », parce qu'ils jouèrent un rôle extrêmement important en remplaçant le shāh de l'Empire perse dans l'exercice...

  • RUBĀ‘IYYĀT, Umar Khayyam - Fiche de lecture

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    • 961 mots

    De son temps, c'est à son œuvre de savant que le persan ‘Umar Khayyām (1047 env.-1122 env.) doit son renom, et c'est comme tel qu'il fut d'abord connu en Europe. Ses contemporains eurent le plus grand respect pour le « successeur d'Avicenne », mais aucun ne mentionne ses ...

  • SA‘DI (1213?-1291)

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    • 1 715 mots

    Parmi les auteurs classiques de l'Iran, il convient de réserver une place à part à Cheikh Sa‘di de Chirāz, dont l'œuvre – en particulier le Gulistān et le Boustān – jouit depuis plus de six siècles d'une très grande popularité non seulement en Iran mais dans d'autres pays de l'Orient...

  • SANĀ'I (1080 env.-env. 1131)

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    • 186 mots

    C'est sous le nom de Sanā'i qu'est connu Abū'l-Majd Majdud, l'un des trois grands auteurs de masnavis mystiques avec ‘Attār et Djalāl al Dīn Rūmī. On sait peu de chose sur sa vie. Il vécut à la cour de Ghazni auprès du sultan Bahrām Shāh (1118-1157) en tant que poète et panégyriste officiel. Touché...

  • SOHRAWARDĪ ou SUHRAWARDĪ SHIHĀBODDĪN YAHYĀ (1155-1191)

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    • 5 040 mots

    Par sa philosophie de l'illumination (ishrāq), Sohrawardī a renouvelé la mystique islamique. Il interprète le monde comme l'effusion hiérarchisée des lumières immatérielles, tombant sur l'écran ténébreux de la matière. Il unit l'héritage d'Aristote et d'Avicenne...

  • TIMURIDES ou TIMOURIDES LES (1370-1506)

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    Avant sa mort, Tamerlan (1336-1405) avait divisé les restes de son vaste empire entre ses fils et ses petits-fils. Une fois disparue la crainte que leur inspirait sa terrible présence, ses premiers successeurs ne furent le plus souvent que des princes locaux au Khorāsān et en Transoxiane. C'est...

  • TURQUIE

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    • 37 012 mots
    • 22 médias
    Avec la traduction et l'assimilation des œuvres persanes de première importance ('Attār, Saadi), la métrique de la poésie (aruz), empruntée à l'arabe, perturbe le génie de la langue turque, aussi bien dans sa structure que dans son vocabulaire, du fait qu'elle est fondée sur des syllabes longues...
  • ZĀKĀNĪ ‘UBAYD-I (1300 env.-1371)

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    • 291 mots

    Venu jeune à Chirāz, pour y parfaire pendant quelques années sa formation, ‘Ubayd-i Zākānī retourne à Qazwīn, sa ville natale, en tant que juge, avant de se rendre à Bagdad. On connaît mal la vie de ce contemporain de Hāfiz, peut-être à cause du peu d'estime qu'il inspire : même ses œuvres sérieuses...