GREC ANCIEN, langue

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  • GRÈCE ANTIQUE (Civilisation) - Langue et littérature

    • Écrit par Joseph MOGENET, Jacqueline de ROMILLY
    • 7 268 mots
    • 2 médias

    Si abondante qu'elle soit par les œuvres conservées, si étendue qu'elle ait été dans le temps, puisqu'elle s'étale du viii e siècle avant J.-C. au vi e siècle de notre ère, la littérature grecque ancienne s'est concentrée essentiellement – à une exception majeure près, celle...

Articles associés

  • ACHÉENS

    • Écrit par Andrée POUGET
    • 2 227 mots
    ...inconnue (xv e siècle avant J.-C. ?). Ventris et Chadwick, parvinrent à déchiffrer ces tablettes en supposant qu'elles étaient écrites en grec : le linéaire B, syllabaire achéen, est donc une écriture en langue grecque ; ainsi, le plus ancien dialecte grec que nous connaissons remonte au...
  • ALPHABET

    • Écrit par Universalis, Gilbert LAFFORGUE
    • 3 025 mots
    • 3 médias
    Dérivé du phénicien, l'alphabet grec est le premier véritable alphabet, car ses créateurs ont utilisé des consonnes phéniciennes, dont ils n'avaient pas l'emploi, pour transcrire les voyelles. Son usage n'est attesté qu'à partir du viii e siècle avant J.-C., mais les spécialistes...
  • ANTIQUITÉ - Naissance de la philosophie

    • Écrit par Pierre AUBENQUE
    • 9 801 mots
    • 8 médias
    Il reste que la langue grecque se prêtait mieux qu'une autre, d'une part à l'expression de significations abstraites, d'autre part à l'organisation systématique de l'expérience. Nous citerons, à titre d'exemples, deux faits linguistiques parmi d'autres, qui ont beaucoup...
  • AORISTE

    • Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
    • 41 mots

    Temps de la conjugaison grecque n'indiquant pas de façon définie la date du procès, mais pouvant indiquer une action passée par rapport au présent, une action qui commence ou une action d'ordre général (aoriste d'expérience, sans aucune idée de temps).

  • BUDÉ GUILLAUME (1468-1540)

    • Écrit par Marie-Madeleine de LA GARANDERIE-OSTERMAN
    • 2 500 mots
    ...d'ardeur encore, au mépris de ses intérêts immédiats, et à celui de sa santé que l'excès de travail devait constamment maltraiter. Il apprit alors le grec pratiquement sans maître et presque sans instruments de travail. Toujours cultivant son propre mythe, il se peindra comme un autodidacte et un pionnier....
  • CHADWICK JOHN (1920-1998)

    • Écrit par Pierre CARLIER
    • 961 mots

    Après avoir commencé des études de philologie classique à Cambridge, John Chadwick fut employé quelque temps pendant la Seconde Guerre mondiale par les services secrets de la marine britannique à Alexandrie chargés de décrypter les messages italiens. Cette expérience a joué un grand rôle dans sa...

  • DORIENS

    • Écrit par Pierre CARLIER
    • 1 847 mots
    • 1 média
    Il convient de revenir aux données dialectales, en insistant sur trois faits remarquables : la proximité entre les dialectes grecs du groupe nord-occidental et les dialectes doriens, l'étroite parenté entre les dialectes parlés dans les montagnes d'Arcadie et ceux de la lointaine Chypre...
  • ÉCRITURE

    • Écrit par Jean-Pierre BALPE, Anne-Marie CHRISTIN
    • 9 190 mots
    • 7 médias
    ...a rien de plus normal, en effet, que d'emprunter une écriture : il n'existe aucun système dont on puisse dire qu'il ait été véritablement premier. Les Grecs ont inventé l'alphabet, mais cette invention prend appui sur le système phénicien, lequel était né, déjà, d'un remodelage du cunéiforme....
  • ÉCRITURE (notions de base)

    • Écrit par Universalis
    • 2 284 mots
    • 7 médias
    D’origine phénicienne, le système grec fait office de truchement entre les alphabets sémitique et latin. Dès le viii e siècle avant J.-C., il propose le premier la notation intégrale des voyelles. Vers 500, l’écriture est orientée de gauche à droite, expliquant la rotation des caractères phéniciens...
  • ÉPIGRAPHIE

    • Écrit par Raymond BLOCH, Universalis, Jean POUILLOUX
    • 6 364 mots
    Le nombre desinscriptions grecques est tel que l'on a pu parler d'une « civilisation de l'épigraphie » ; les textes jusqu'alors connus se montent à plusieurs centaines de mille, et chaque année apporte sa moisson de nouveautés : plusieurs milliers sont dans les réserves des musées ou demeurent sur les...
  • FABRE D'OLIVET ANTOINE (1768-1825)

    • Écrit par Antoine FAIVRE
    • 873 mots

    Il est le plus notable, sans doute, des ésotéristes non chrétiens du xviii e siècle français. Fabre d'Olivet découvre en 1795 la Philosophie de la Nature (1769) du déiste Delisle de Sasles, ouvrage à succès qui l'influence beaucoup. Peu après, ruiné, Fabre doit vivre surtout de sa...

  • GÉNITIF, grammaire

    • Écrit par Robert SCTRICK
    • 202 mots

    Cas de la flexion dont le nom provient du fait qu'il permet d'identifier de façon certaine (casus genitivus, cas qui engendre) la base morphologique du thème. Le génitif est donc le seul cas à ne pas englober sous sa dénomination l'indication des fonctions syntaxiques qu'il...

  • GRÈCE - De la Grèce byzantine à la Grèce contemporaine

    • Écrit par Jean CATSIAPIS, Universalis, Dimitri KITSIKIS, Nicolas SVORONOS
    • 18 842 mots
    • 12 médias
    ...tout en restant jusqu'à la fin du vi e siècle la langue officielle de l'administration et de la législation, cède le pas même dans ce domaine au grec, depuis longtemps déjà langue de culture et moyen de communication entre les peuples de l'Orient. Le grec est de plus en plus employé par l'administration...
  • GRAMMAIRES (HISTOIRE DES) - Les grammairiens grecs

    • Écrit par Jean LALLOT
    • 2 429 mots

    Le nom de la « grammaire » nous vient du grec : la grammatikè tekhnè, dont nous avons la première mention dans Platon, c'est littéralement l'« art des lettres » (grammata) – entendons bien : celui des lettres de l'alphabet, pratiquement celui de l'écriture et de la...

  • INDO-EUROPÉEN

    • Écrit par Guy JUCQUOIS
    • 6 978 mots
    • 1 média

    La plupart des langues européennes (à l'exception du basque, du hongrois, du lapon, du finnois, de l'estonien et de quelques autres parlers locaux de la fédération de Russie), d'une part, et plusieurs langues de l'Asie, d'autre part, présentent entre elles, tant dans leur ...

  • L'AUTRE RIVE, LE LIBAN (exposition)

    • Écrit par Hélène ERISTOV
    • 908 mots

    Du 27 octobre 1998 au 2 mai 1999, l'Institut du monde arabe à Paris a présenté le patrimoine libanais dans sa diversité – outillage préhistorique, idoles phéniciennes, stèles hellénistiques, mosaïques byzantines, icônes melkites –, mais aussi dans la continuité d'une ...

  • LEJEUNE MICHEL (1907-2000)

    • Écrit par Pierre CARLIER
    • 757 mots

    Le linguiste Michel Lejeune est né en 1907 ; il est le frère du dessinateur Jean Effel (F.L., François Lejeune). D'une remarquable précocité (ses premiers articles datent de 1929), il a reçu sa formation dans la période féconde de l'entre-deux-guerres. Il fut en particulier l'élève d'...

  • MAGHREB - Littératures maghrébines

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH, Christiane CHAULET ACHOUR, André MANDOUZE
    • 12 490 mots
    • 3 médias
    ...témoignent des monnaies frappées par Syphax et Masinissa), il y avait place pour une langue de culture. Cette langue fut d'abord non pas le latin mais le grec. La raison de ce fait n'est pas claire : incidence des relations anciennes de Carthage avec la civilisation grecque, manifestation du rayonnement...
  • PAPYROLOGIE

    • Écrit par Patrice CAUDERLIER
    • 1 318 mots
    De la conquête d'Alexandre à l'invasion arabe, de 331 avant J.-C. à 641 après J.-C., le grec est resté la « langue officielle » de l'administration égyptienne, en même temps que celle de l'élite, cultivée et fortunée, des descendants des Macédoniens. La conquête romaine ne modifia que très peu l'organisation...
  • PERSE - Histoire

    • Écrit par Jean CALMARD, Philippe GIGNOUX
    • 7 080 mots
    • 8 médias
    ...culture internationale du temps. À la prédominance de l'araméen, utilisé auparavant comme langue officielle de l'administration, se substitua celle du grec, qui évolue en une koinè ayant cours dans tous les pays méditerranéens et iraniens. Et cette hellénisation ne s'arrêta pas avec la disparition des...
  • RHÉTORIQUE

    • Écrit par Françoise DOUAY-SOUBLIN
    • 5 257 mots
    En grec, les verbes courants signifiant / dire, parler / reposent sur six racines différentes selon les nuances de sens et les temps. Au présent, on en compte quatre : 1-2. phèmi, dire, avouer, issu de la racine indo-européenne *bha révéler, source du latin fari, qui s'efface devant dicere...

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Dialectes grecs

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Les dialectes grecs.