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GÉNITIF, grammaire

Cas de la flexion dont le nom provient du fait qu'il permet d'identifier de façon certaine (casus genitivus, cas qui engendre) la base morphologique du thème. Le génitif est donc le seul cas à ne pas englober sous sa dénomination l'indication des fonctions syntaxiques qu'il assume par rapport au reste de la phrase. Celles-ci dépendent d'ailleurs beaucoup de la totalité du système flexionnel et des oppositions qui peuvent se manifester entre les rôles respectifs des différents cas ; une constante semble cependant se faire jour dans l'emploi du génitif, son emploi adnominal avec valeur de qualification ou, plus généralement, d'extraction. Il est alors souvent en concurrence avec l'ablatif, lorsque ce dernier existe (le latin les emploie tous deux indifféremment, à des variantes stylistiques près, en position qualificative) ; de ce point de vue, il est symptomatique que le grec classique fasse suivre du génitif les prépositions sémantiquement « ablatives » (ek, apo...). On constate un même parallélisme entre ces deux langues en ce qui concerne les groupes participes détachés en position circonstancielle du reste de la phrase : alors que le latin utilise l'ablatif, probablement reste d'un ancien instrumental, le grec a recours au génitif.

— Robert SCTRICK

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Pour citer cet article

Robert SCTRICK. GÉNITIF, grammaire [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • SLAVES

    • Écrit par Denise EECKAUTE, Paul GARDE, Michel KAZANSKI
    • 22 323 mots
    • 24 médias
    L'objet du verbe transitif se met à l'accusatif, mais il existe de nombreux verbes gouvernant d'autres cas : génitif, datif, instrumental, tournures prépositionnelles.

Voir aussi