ACTE & PUISSANCE, philosophie

Articles associés

  • ACTE, philosophie

    • Écrit par Paul GILBERT
    • 1 129 mots
    ...temps permet cependant de les distinguer ; la fin du mouvement s'appelle entelecheia ; le mouvement considéré en son déploiement est energeia ; quant à l'origine du mouvement, elle est en « puissance » (dunamis), c'est-à-dire susceptible de passer et de s'accomplir en sa fin grâce au...
  • ARISTOTE

    • Écrit par Pierre AUBENQUE
    • 20 932 mots
    • 2 médias
    ...proprement rien arriver. Réciproquement, la prise en considération du mouvement amène à reconnaître que l'être est à la fois un et multiple : un en acte et multiple en puissance. Les Éléates achoppaient également devant cette difficulté : comment du non-être l'être peut-il provenir ? Aristote...
  • BONHEUR

    • Écrit par André COMTE-SPONVILLE
    • 6 935 mots
    ...arrêté), et cela pourtant ne me manque pas (puisque je le fais). Agir, c'est satisfaire un désir qui n'est pas un manque mais, et dans l'acte même, une puissance. Cela n'interdit nullement d'y trouver du plaisir. Au contraire, dirait Aristote (Éthique à Nicomaque, VII, xiii-xv et X, iv ;...
  • FĀRĀBĪ AL- (872-950)

    • Écrit par Yves MARQUET
    • 1 112 mots
    ...philosophique et métaphysique). Cette faculté parlante, appelée aussi « intellect patient », peut franchir trois étapes : 1. L'« intellect patient en puissance » ; il peut prendre toutes les formes, mais ne les a pas encore. 2. L'« intellect patient en acte » ; sous l'influx de l'intellect actif, les...
  • HYLÉMORPHISME

    • Écrit par Édouard-Henri WÉBER
    • 825 mots

    Théorie philosophique d'Aristote selon laquelle la constitution de tout être relevant du cosmos est expliquée par deux principes corrélatifs : la matière (hylê : bois, matériau de construction) et la forme (morphê : figure, disposition). L'hylémorphisme élucide...

  • INDIVIDUATION

    • Écrit par Alain DELAUNAY
    • 366 mots

    Sur le plan philosophique, et d'une façon très générale, l'individuation désigne le processus d'organisation qui détermine la réalisation d'une forme individuelle complète et achevée. Qu'il y ait une réalité individuelle est une énigme métaphysique...

  • INFINI, philosophie

    • Écrit par Emmanuel LÉVINAS
    • 5 592 mots
    ...constituent le cosmos. L'infini, source d'illusion, s'y mêle et doit en être chassé comme les poètes de la cité platonicienne. Aristote distingue puissance et acte et, dès lors, l'infini en puissance de l'accroissement et de la division – ordre de la matière – de l'infini actuel qui serait une contradiction...
  • INTELLECT & INTELLIGIBLES

    • Écrit par Édouard-Henri WÉBER
    • 1 506 mots

    Du latin intellectus (le terme grec correspondant est nous), l'intellect est le principe de la pensée sous sa forme la plus haute ; à l'époque moderne lui correspondent des termes aux nuances particulières : intelligence, raison, esprit ; au ...

  • MATIÈRE

    • Écrit par Jacques GUILLERME, Hélène VÉRIN
    • 9 413 mots
    • 1 média
    ...soit. On a déjà évoqué Augustin ; son influence rencontre celle de Jean Scot Érigène sur l'article controversable de la nature de la substance. Au sujet de sa faculté de persister dans le flux même des changements substantiels, les deux auteurs identifient la substance à une extension en acte ;...
  • MODALITÉS, logique

    • Écrit par Pascal ENGEL
    • 6 664 mots
    • 1 média
    ...n'ont pas de valeur de vérité déterminée (le principe de bivalence cesse de valoir pour eux). La contingence ontologique est le fait des êtres en puissance, la nécessité absolue ne s'appliquant qu'aux êtres en acte. Une autre modalité que le nécessaire et le possible exprimerait mieux la conception...
  • MOUVEMENT

    • Écrit par Françoise BALIBAR
    • 6 073 mots
    ...aristotélicienne est précisément d'avoir voulu montrer que l'on pouvait donner un sens au changement sans récuser en rien les exigences de la pensée logique ». On sait que c'est par la distinction entre l'être en acte (ensemble des qualités actualisées, réalisées) et l'être en puissance (ensemble des qualités...
  • MOYEN ÂGE - La pensée médiévale

    • Écrit par Alain de LIBERA
    • 19 547 mots
    ...théorie médiévale de la connaissance a donc été de déterminer comment, en se tournant vers les « images » (conversio ad phantasmata) qui contiennent en puissance les formes intelligibles, l'intellect possible se disposait à les voir s'actualiser en lui sous l'influx de lumière d'un intellect agent identifié...
  • ONTOLOGIE

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 13 780 mots
    • 1 média
    Selon la deuxième ligne de distinction, l'être peut être diten acte, c'est-à-dire accompli, ou en puissance, c'est-à-dire inachevé mais tendant vers l'achèvement. Cette distinction, qui fut l'occasion de bien des analyses purement verbales dans l'histoire de la physique avant ...
  • PANTHÉISME

    • Écrit par Robert MISRAHI
    • 6 713 mots
    Âme du monde et Intellect artiste sont donc la Forme qui opère au-dedans de la matière : ils sont à ce titrel'acte absolu, travaillant cette puissance absolue qu'est la matière. Mais ces distinctions sont logiques : dans l'opération effective de la Nature infinie, c'est-à-dire de Dieu, acte...
  • THOMISME

    • Écrit par Édouard-Henri WÉBER
    • 4 597 mots
    • 1 média
    ...part, chez l'Être premier, identité absolue de l'essence et de l'être ; de l'autre, chez tout sujet créé, composition d'essence (manière d'être) et d'être au sens d'acte participé. En cette philosophie nouvelle l'héritage aristotélicien reste visible, mais il y est, sans syncrétisme, subordonné à une acception...