COLORANTS
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Historique des colorants
De tout temps, l'être humain a été fasciné par la couleur, notion indispensable dans les domaines de l'art, de la décoration et de l'artisanat mais pouvant également devenir signe de reconnaissance, marque hiérarchique ou moyen d'expression de sentiments.
Les colorants naturels
Jusque vers la fin du xixe siècle, les couleurs ne pouvaient être obtenues qu'à partir d'éléments naturels. Les premiers colorants connus sont ceux utilisés à Lascaux (France) ou à Altamira (Espagne), datant du Magdalénien. Ces colorants étaient des pigments minéraux : oxydes de fer pour les jaunes, les ocres et les rouges, oxydes de manganèse pour les bruns. Dès 1500 avant notre ère, les Égyptiens réalisent des teintures avec le safran (jaune), le pastel (bleu) et la garance (rouge). Dès lors, la majorité des colorants utilisés sont d'origine végétale, extraits des plantes, des arbres ou des lichens, ou bien d'origine animale, extraits des insectes comme le kermès ou des mollusques comme la pourpre. Mais le nombre de colorants naturels n'a jamais excédé quelques dizaines, alors que les colorants synthétiques comptent plus de sept mille exemplaires.
Les colorants jaunes, les plus nombreux, sont généralement de qualité médiocre tant sur le plan du pouvoir tinctorial que sur celui de leur solidité à la lumière en comparaison avec les rouges et les bleus. Dans leur ensemble, ils sont obtenus à partir de sources végétales. Le plus utilisé, en particulier au Moyen Âge, est la gaude, qui, contrairement à la plupart des autres colorants jaunes, est basé sur un groupe chromogène de type flavone, relativement résistant aux oxydations atmosphériques.
Parmi les colorants rouges, on retrouve le kermès et la cochenille, qui sont tous deux obtenus à partir d'insectes, alors que le plus important, la garance, [...]
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Écrit par :
- Daniel FUES : ingénieur chimiste responsable du laboratoire d'analyses chimiques à l'Institut textile de France, Centre de recherches textiles de Mulhouse
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« COLORANTS » est également traité dans :
ANILINE
Dans le chapitre « Applications » : […] Les utilisations industrielles de l'aniline sont nombreuses . Elle permet la synthèse de produits pharmaceutiques, comme l'acétanilide (a), analgésique ; ou l'atoxyl, sel de sodium de l'acide anilarsinique (b), utilisé dans le traitement de la maladie du sommeil et de la syphilis ; ou d'intermédiaires comme la phénylhydrazine (c), préparée par hydrogénation du diazoïque de l'aniline, et servant […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/aniline/#i_3071
AZINES
Composés résultant de l'action des cétones ou des aldéhydes sur l'hydrazine. Ils peuvent être soit en chaîne linéaire de formule générale R 2 C=N—N=CR 2 , soit cycliques dont la plus simple est la phénazine : La phénazine et la phénazine N-substituée sont les deux produits de base des colorants aziniques (azines et thiazines). Ces deux produits peuvent être substitués de nombreuses façons ; mais, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/azines/#i_3071
AZOÏQUES
Dans le chapitre « Propriétés » : […] L'introduction du groupe azo- entre deux noyaux aromatiques déplace le spectre d'absorption vers les grandes longueurs d'onde de telle sorte que la couleur apparaît ( effet bathochrome). Le plus simple des azoïques, l'azobenzène, est jaune orangé. L'introduction de groupes amine ou phénol a également un effet bathochrome, de même que la multiplication des groupes azoïques ; aussi peut-on obtenir […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/azoiques/#i_3071
CADMIUM
Dans le chapitre « Pigments de cadmium » : […] Cette branche d'utilisation du cadmium est importante ; elle se place suivant les pays au premier ou au deuxième rang des consommations de ce métal. Le sulfure de cadmium possède la propriété de former des solutions solides avec des produits de même nature chimique tels que le sulfure de zinc, le séléniure de cadmium, le sulfure de mercure. Après syncristallisation – ce qui est le fait des corps […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cadmium/#i_3071
CARO HEINRICH (1834-1910)
Chimiste allemand né à Poznań et mort à Dresde. Heinrich Caro suit à Berlin un enseignement professionnel qui forme des spécialistes des matières colorantes ; il suit également les cours de chimie de l'université de Berlin. En 1855, il obtient son premier poste dans une firme de matières colorantes à Mülheim, et son employeur l'envoie en 1857 se perfectionner en Angleterre, où William Henry Perki […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/heinrich-caro/#i_3071
CHEVREUL MICHEL EUGÈNE (1786-1889)
Le chimiste français Michel Eugène Chevreul, né à Angers, vient à Paris en 1803 et devient l'élève puis le préparateur de Vauquelin ; il publie en 1807 ses premiers travaux sur l'action de l'acide nitrique sur le liège et ses études sur les matières colorantes. En 1811, il aborde le problème de la constitution des corps gras qui le rendra célèbre, car il éclaire un domaine peu connu de la chimie. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/michel-eugene-chevreul/#i_3071
COMPLEXES, chimie
Dans le chapitre « Principaux domaines d'application » : […] L'intérêt suscité par la chimie des complexes provient de la diversité de leurs très nombreuses applications qui ne cessent de se développer dans tous les domaines de la chimie, débordant même sur la physique, la métallurgie, la chimie bio-inorganique. L' importance industrielle réside tout d'abord dans la catalyse homogène où l'utilisation de catalyseurs organométalliques (composés à liaison(s) […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/complexes-chimie/#i_3071
CONSERVATION ET RESTAURATION DES COLLECTIONS PHOTOGRAPHIQUES
Dans le chapitre « Matériaux et principaux types d'altération » : […] La complexité de la conservation-restauration des photographies, dans un monde où la reproduction des images est pratiquement infinie, est avant tout liée à la diversité des procédés techniques – ainsi qu'aux ambiguïtés de terminologie et aux difficultés d'analyse de la fonction patrimoniale de ces objets. La nature des supports, des couches sensibles, des couches protectrices additionnelles ou de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/conservation-et-restauration-des-collections-photographiques/#i_3071
COULEURS, histoire de l'art
Dans le chapitre « Perception, représentation et production de la couleur dans les civilisations antiques » : […] Chez les Égyptiens, la notion des couleurs et de leur représentation est gouvernée par un principe fondé sur la nature des pierres précieuses qui donnent un sens précis aux couleurs et aux gemmes. Les matières colorantes utilisées en Égypte pour la fabrication des fards – le kheśebedh ( bleu lapis-lazuli), le khenemet ( rouge rubis), le nešemet (bleu azur), le mefekat ( vert émeraude) et le k […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/couleurs-histoire-de-l-art/#i_3071
CYANINES
Il existe deux composés connus sous le nom de cyanines. L'un a pour formule brute C 27 H 30 O 16 et sa masse moléculaire est de 620,23 g. On l'appelle également cyanidine diglucoside-3-5. C'est un glucoside extrait des fleurs de bleuet, qui s'hydrolyse en cyanidine. Il fait partie de la famille des anthocyanes : ce sont des composés qui constituent les pigments colorés des fleurs. L'autre est l'i […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cyanines/#i_3071
ENCRES
Les encres sont des compositions liquides ou pâteuses, noires ou colorées, servant à écrire, à dessiner ou à imprimer. Elles ont été fabriquées pendant des siècles selon des recettes empiriques exploitant des substances naturelles. Elles sont, depuis une cinquantaine d'années, des produits très élaborés qui mettent à profit les ressources de la chimie organique. Les encres qui servent à écrire son […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/encres/#i_3071
FLUORESCÉINE
Matière colorante jaune, du groupe des phtaléines, découverte en 1871 par Baeyer. On l'obtient en chauffant l'anhydride phtalique et la résorcine. La fluorescéine se décompose à 290 0 C. Elle est soluble dans les alcalis dilués, l'alcool bouillant, l'éther et les acides dilués, insoluble dans l'eau, le benzène et le chloroforme. La fluorescéine est ainsi appelée parce que ses sels alcalins donnen […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/fluoresceine/#i_3071
GARANCE
Plante grimpante de la famille des rubiacées. La garance ( Rubia tinctorum ) a été utilisée depuis l'Antiquité comme source de teinture rouge. En 1823, Kuhlmann réussit à séparer un « principe cristallisé » à partir de la racine de Rubia tinctorum . Robiquet et Colin isolèrent des aiguilles rouges auxquelles ils donnèrent le nom d'alizarine (1835). En 1869, deux savants, Graebe et Liberman, brevet […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/garance/#i_3071
GLUCIDES
Dans le chapitre « Hétérosides anthraquinoniques » : […] De nombreuses teintures d'origine végétale sont des hétérosides, dont les plus importants sont ceux de la garance ( Rubia tinctorum ). L'hydrolyse du principal hétéroside de la garance libère du D-glucose et du D-xylose (en combinaison disaccharidique) et la 1,2-dihydroxyanthraquinone ou alizarine. Celle-ci entre dans la composition de nombreuses peintures. C'est le premier colorant végétal dont […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/glucides/#i_3071
INDAMINE
Masse moléculaire : 197,3 g. L'indamine, ou bleu de phénylène, s'utilise principalement comme intermédiaire pour la préparation de colorants, aziniques en particulier. Les indamines en général sont des colorants dérivés de l'indo-aniline et comportant le groupement =NH au lieu de l'oxygène de la quinone, comme dans l'indamine même. Ce sont des produits de condensation de paradiamines avec une aryl […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/indamine/#i_3071
LANTHANE ET LANTHANIDES
Dans le chapitre « Un aspect optique » : […] Par son activité oxydoréductrice l'oxyde de cérium transforme les impuretés de fer divalent de couleur bleue, toujours présentes dans le verre de fabrication courante, en fer trivalent de couleur jaunâtre. En outre, on utilise parfois le cérium comme agent brunissant dans les verres plats et certaines terres rares comme colorant massique de pierres synthétiques, en joaillerie, et de céramiques : […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lanthane-et-lanthanides/#i_3071
LASERS
Dans le chapitre « Les lasers à colorants » : […] Les molécules, comme les atomes dont elles sont formées, possèdent elles aussi des états (très nombreux), avec les niveaux d'énergie correspondants. Tout ce qui a été dit précédemment concernant les atomes et leurs interactions avec la lumière est donc aussi valable pour les molécules. C'est ainsi que les molécules de nombreux colorants présentent des niveaux d'énergie E 0 , E 1 ... très larges, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lasers/#i_3071
LE MONDE DES TEINTURES NATURELLES (D. Cardon) - Fiche de lecture
Depuis quand l'homme aime-t-il la couleur ? Depuis quand, non content de regarder la nature et de fabriquer des outils et objets avec des matériaux colorés, a-t-il voulu modifier leur couleur ? Mystère. Mais il n'y a guère de doute que ce goût ne lui soit venu très tôt. Quel que soit le point du globe où l'on fouille, quelle que soit l'époque des objets que l'on trouve, leur surface est le plus s […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/le-monde-des-teintures-naturelles/#i_3071
MANGANÈSE
Dans le chapitre « Usages » : […] En sidérurgie, en dehors de son rôle de désoxydant et de désulfurant des aciers, le manganèse est essentiellement un élément d'alliage qui permet d'augmenter la limite d'élasticité des aciers. Il abaisse la température de transformation de l'austénite en ferrite et permet ainsi d'éviter l'accumulation de cémentite aux joints de grains. Il joue aussi sur la structure de la perlite, en apportant de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/manganese/#i_3071
MÉTHANOL ou ALCOOL MÉTHYLIQUE
Formule chimique : H—CH 2 OH Masse moléculaire : 32,00 g Point d'ébullition : 64,7 0 C Point de fusion : — 94 0 C Densité (à 0 0 C) : 0,814 Autrefois appelé carbinol ou esprit de bois (car obtenu par distillation du bois), l'alcool méthylique, aujourd'hui nommé méthanol, est un liquide incolore d'odeur agréable. Découvert par R. Boyle en 1661 , il est miscible à l'eau à toutes proportions ; il […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/methanol-alcool-methylique/#i_3071
MILLEPERTUIS
Simple magique célèbre pendant tout le Moyen Âge sous le nom de Fuga daemonum , le millepertuis ( Hypericum perforatum L.) , cueilli au matin de la Saint-Jean, au plus fort des influences solaires, était censé chasser l'Esprit des ténèbres et guérir les possédés. Son suc rougeâtre est peut-être (« principe des signatures ») à l'origine de la grande réputation de vulnéraire qu'il a connue du xvi e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/millepertuis/#i_3071
PASTEL, botanique
La guède, ou pastel, est une plante tinctoriale ( Isatis tinctoria L.) dont les feuilles, par fermentation, abandonnent une couleur bleue voisine de l'indigo. L'usage du pastel était déjà connu en Mésopotamie, en Égypte pharaonique et dans le monde gréco-romain. Cité sous le nom de guesde dans les chartes du xi e siècle, le pastel devait prendre une importance croissante au Moyen Âge. Dans le Ha […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pastel-botanique/#i_3071
PERKIN sir WILLIAM HENRY (1838-1907)
Chimiste anglais né le 12 mars 1838 à Londres, mort le 14 juillet 1907 à Sudbury, près d'Harrow, dans le Middlesex. En 1853, William Perkin entre au Royal College of Chemistry, à Londres, où il étudie sous la direction d'August Wilhelm von Hofmann (1818-1893). Préparateur d'Hofmann à partir de 1856, Perkin tente de synthétiser la quinine. Il obtient à la place une substance bleuâtre présentant d' […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/perkin-sir-william-henry/#i_3071
PHOTOGRAPHIE - Histoire des procédés photographiques
Dans le chapitre « L'essor des systèmes argentiques au XXe siècle » : […] Succédant à une première période dominée par des pratiques artisanales qui privilégiaient la diversité des approches et l'initiative individuelle, l'activité photographique du xx e siècle est caractérisée par une hégémonie industrielle dans l'exploitation du procédé au gélatinobromure d'argent dont le potentiel de développement demeure inépuisé à ce jour. Les premières améliorations portent sur […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/photographie-histoire-des-procedes-photographiques/#i_3071
PHOTOGRAPHIE - Procédés argentiques
Dans le chapitre « Procédés par destruction sélective de colorants au contact d'une image argentique (Cibachrome, Ilfochrome) » : […] Ce support de tirage trouve son origine dans un procédé de cinéma en couleurs introduit en 1934, le Gasparcolor, qui reposait sur le blanchiment sélectif de matières colorantes, généralement issues de la famille des diazoïques, au contact d'une image argentique (procédé SDB, silver dye bleach ). Des recherches visant à adapter ce procédé à la production d'épreuves photographiques sont menées ving […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/photographie-procedes-argentiques/#i_3071
POURPRE
Colorant sécrété par les pourpres, ou Murex , mollusques gastéropodes marins. Les propriétés du murex étaient connues depuis la moitié du ~ II e millénaire à Ugarit, mais surtout à partir du I er millénaire sur les côtes de Phénicie, où Tyr et Sidon eurent rapidement le monopole de la teinture des tissus. Ces villes ne furent pas seulement des étapes de la route de la soie pour les nécessités du […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pourpre/#i_3071
PRÉHISTORIQUE ART
Dans le chapitre « Techniques et styles » : […] L'utilisation de moyens techniques analogues et de supports naturels identiques pendant tout le Paléolithique supérieur donne une certaine uniformité techno-stylistique à l'art paléolithique et le distingue nettement d'autres formes artistiques préhistoriques. Sous le nom générique de « gravure », les préhistoriens ont coutume de rassembler les représentations réalisées soit par incisions, fines, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/art-prehistorique/#i_3071
TEINTURES PRÉCIEUSES DE LA MÉDITERRANÉE (exposition)
La découverte des colorants de synthèse au xix e siècle et leur multiplication due aux progrès de l'industrie chimique nous font oublier l'importance qu'avaient auparavant les teintures naturelles. L'œil de l'usager, alors sensible aux moindres nuances, savait distinguer les coloris les plus prestigieux comme la pourpre impériale qui était réservée, à Rome ou à Byzance par exemple, aux vêtements […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/teintures-precieuses-de-la-mediterranee/#i_3071
TITANE
Dans le chapitre « Oxyde » : […] Le dioxyde de titane TiO 2 est utilisé principalement (à 80 p. 100) comme pigment pour les peintures, plastiques, laques, émaux et charges de papier, sous le nom de blanc de titane, en raison de qualités spécifiques exceptionnelles : indice de réfraction, pouvoir couvrant, éclat, prise d'huile, pouvoir tinctorial. Il est généralement produit à partir de l'ilménite par le procédé dit au sulfate o […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/titane/#i_3071
VERT ÉGYPTIEN, histoire de l'art
Deux pigments artificiels, l'un bleu et l'autre vert, de l'Égypte pharaonique constituent une particularité technologique et historique. Le plus célèbre, le bleu égyptien, apparaît à la IV e dynastie (2620 avant J.-C.). Il est présent sur tous les décors égyptiens ainsi que dans les peintures du pourtour méditerranéen des premiers siècles de notre ère. Le vert égyptien, de teinte turquoise, a ét […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vert-egyptien-histoire-de-l-art/#i_3071
Voir aussi
Pour citer l’article
Daniel FUES, « COLORANTS », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 05 décembre 2019. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/colorants/