Michel GAREL
diplômé d'études supérieures de grec, licencié en langue et littérature hébraïques, collaborateur à l'Institut de recherche et d'histoire des textes, C.N.R.S.
ABARIS (VIe s. av. J.-C. ?)
Philosophe et mage mi-historique, mi-fabuleux (peut-être du ~ VIe siècle). Les témoignages dont on dispose à son sujet le font vivre tantôt au ~ VIIe, tantôt au ~ VIe, voire au ~ Ve siècle ; en fait, il semble qu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/abaris/#i_0
AKIVA, AKIBA ou AQIBA (50 env.-135)
L'un des plus grands tannaim, Akiva fut aussi sans doute le sage le plus marquant de son temps ; patriote et martyr, il exerça une influence décisive sur le développement de la halakha. Sa vie est des plus spectaculaires dans l'histoire du judaïsme rabbinique. Bien que la légende ait coloré sa biographie, il est sûr qu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/akiva-akiba-aqiba/#i_0
AMORAIM
Pluriel de amora, mot araméen de la racine amar (parler, expliquer, interpréter), le terme amoraim désigne les docteurs érudits du judaïsme qui furent en activité depuis la période d'achèvement de la Mishnah (env. 200) jusqu'à l'achèvement des Talmudim de Jérusalem et de Babylone (fin du ive […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/amoraim/#i_0
ARISTÉAS (VIe s. av. J.-C. ?)
Mage et poète, lié au mythe des Hyperboréens, comme Abaris et Épiménidès, Aristéas serait l'auteur d'une épopée, Les Arismapes, qui relate l'invasion de l'Asie par les Cimmériens. Ceux-ci auraient été chassés de leurs territoires par les Scythes, les Scythes ayant été eux-mêmes refoulés par les Issedo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/aristeas/#i_0
GAON, plur. GEONIM
Le mot hébreu gaon (pluriel : geonim) était, à l'origine, le titre porté par les chefs des académies de Sura et de Pumbedita en Babylonie. Les geonim étaient reconnus par les Juifs, de la fin du vie siècle au milieu du xie siècle, comme les plus hautes autorités en […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gaon-geonim/#i_0
HALAKHA
Règle de conduite pratique, la halakha (de la racine hébraïque halakh, « aller ») est le guide officiel de la vie religieuse et civile dans le judaïsme. Décrétée par l'autorité compétente (les rabbins) dans des formes déterminées, elle est obligatoire pour tout juif orthodoxe et a force de loi. La halakha constitue donc tout le système légal du judaïsme (par opposition à l' […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/halakha/#i_0
HILLEL L'ANCIEN (70 av. J.-C. env.-env. 10)
Le plus grand des sages de la période du second Temple (le titre « l'Ancien », en hébreu zaken, désigne une personne qui occupe une charge importante), Hillel, né en Babylonie, eut pour maîtres, à Jérusalem, Shemayah et Avtalion. Sa période d'activité en tant que nasi (président du Sanhédrin) se situe environ entre ~ 10 et 10. C'est de son époque que date la fin du rôle des […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/hillel-l-ancien/#i_0
IBN SHUAIB JOSHUA (1re moitié XIVe s.)
Rabbin et kabbaliste espagnol de la première moitié du xive siècle. Joshua ibn Shuaib fut l'élève de Salomon ben Abraham Adret (le RaSHbA) et le maître de Menaḥem ben Aaron ibn Zeraḥ. Il vécut en Navarre, peut-être à Tudèle même. Il doit la notoriété à son œuvre Derashot, qui contient les sermons sur le Pentateuque qu'il donnait da […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ibn-shuaib-joshua/#i_0
ISAAC BEN JACOB AL-FASI (1013-1103)
Auteur du code talmudique le plus important avant le Mishned Torah de Maimonide al-Fasi, né dans la région de Constantine en Algérie, étudia à Kairouan sous la direction, aux dires d'Abraham ibn David, de Nissim ben Jacob et de Ḥananel ben Ḥushiel. Sa formation achevée, il s'installa à Fès (d'où vient son surnom al-Fasi ou Rif, initiales de Rabb […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/isaac-ben-jacob-al-fasi/#i_0
ISMAEL BEN ELISHA (1re moitié IIe s.)
Tanna (docteur juif de la période dite des tannaim) Ismael ben Elisha fut, après la destruction du second Temple, alors qu'il était encore enfant, emmené en captivité à Rome. Il fut racheté par Rabbi Joshua, dont il devint l'élève. Il vécut à Kfar Aziz, au sud d'Hébron. Son collègue le plus proche était Rabbi Akiba, avec qui il discutait souvent de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ismael-ben-elisha/#i_0
JUDA HA-NASSI (135-220)
Patriarche de Judée et rédacteur de la Mishna, Juda ha-Nassi, appelé aussi Juda le Saint ou Juda Ier, était le fils du nasi Siméon ben Gamaliel et naquit, selon une tradition haggadique, le jour même de la mort de Rabbi Akiba, pendant les persécutions d'Hadrien. Il fut l'objet, de son vivant même, de la plus grande vénération : sa sages […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/juda-ha-nassi/#i_0
KNORR VON ROSENROTH CHRISTIAN (1636-1689)
Théosophe et kabbaliste protestant. Fils d'un pasteur silésien, Knorr von Rosenroth courut l'Europe pendant plusieurs années et, au cours de ses voyages, entra en contact avec des cercles d'érudits s'intéressant au mysticisme. Pendant sa période de formation, il fut profondément influencé par les écrits de Jacob Boehme. À son retour, il s'établit à Sulzbach, en Bavière septentrionale, et, de 1668 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/christian-knorr-von-rosenroth/#i_0
OLYMPIODORE LE JEUNE (VIe s.)
Philosophe néo-platonicien, Olympiodore vécut à Alexandrie, où il fut l'élève d'Ammonios et eut pour disciples David et Élias. Les noms de ceux-ci laissent penser qu'ils étaient chrétiens, mais on ignore s'il en allait de même pour Olympiodore. Sa pensée, telle qu'elle nous a été transmise par ses commentaires sur Platon et sur Aristote, ne dénote d'ailleurs aucune originalité. Il s'est, en effet, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/olympiodore-le-jeune/#i_0
PISTORIUS DE NIDA JOHANNES (1546-1608)
Kabbaliste chrétien de la Renaissance, Johannes Pistorius de Nida était le médecin et le conseiller du margrave de Baden-Durlach, qu'il poussa à introduire la Réforme dans ses États ; cependant, lui-même retourna plus tard au catholicisme et devint même prêtre en 1591. Il doit surtout sa notoriété à son œuvre Artis Cabbalisticae, hoc est reconditae theologiae et philosophiae scripto […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/johannes-pistorius-de-nida/#i_0
RAV ABBA ARIKHA dit (fin IIe-IIIe s.)
L'un des principaux amoraim de Babylone et fondateur de l'académie de Sura, Rav, né à Kafri, au sud de la Babylonie, appartenait à l'une des grandes familles d'Israël. Ayant émigré en Palestine, il étudia sous la direction de son oncle Ḥiyya, qui l'introduisit auprès de Judah ha-Nassi. Il connut les plus grands tannaim […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rav-abba-arikha-dit/#i_0
RICI PAUL (mort en 1541)
Humaniste, traducteur et kabbaliste de la Renaissance. D'origine israélite, né sans doute en Allemagne, Paul Rici, ou Paulus Ricius, dit aussi Paulus Israelita, reçoit le baptême catholique en Italie vers 1505. Il rencontre Érasme l'année suivante à Pavie où il devient professeur de philosophie et de médecine. Rici fut l'un des rares israélites convertis de l'époque qui apporta une contribution sé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/paul-rici/#i_0
SHNEUR ZALMAN DE LADI (1745-1813)
Fondateur du hassidisme rationnel appelé ḤaBaD (acrostiche des mots hokhmah, binah, da‘hat, c'est-à-dire sagesse, compréhension, connaissance), Shneur Zalman est né à Liozna, dans le gouvernement de Moghilev (Biélorussie). Après avoir reçu une formation de talmudiste et étudié les mathématiques, l'astronomie, la philosophie et la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/shneur-zalman-de-ladi/#i_0
STRATON DE LAMPSAQUE (env. 330-env. 270 av. J.-C.)
Philosophe péripatéticien. Également surnommé le Physicien. Disciple de Théophraste, Straton succéda à ce dernier comme chef de file du Lycée, position qu'il occupa pendant dix-huit ans. Il fut sans doute, pendant un temps, le précepteur de Ptolémée II Philadelphe et jouit de la protection d'Arsinoé, sœur et épouse d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/straton-de-lampsaque/#i_0