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PROFIT

Articles

  • PROFIT

    • Écrit par Jacques LEBRATY
    • 4 795 mots

    La difficulté, maintes fois soulignée, d'une définition du profit tient à trois types de raisons : en premier lieu, la non-concordance du point de vue du comptable (généralement dominé par le souci fiscal) et de celui de l'économiste (préoccupé par la recherche des causes expliquant l'apparition du profit)...

  • L'ACCUMULATION DU CAPITAL, Joan Violet Robinson - Fiche de lecture

    • Écrit par Jean-Marc DANIEL
    • 1 011 mots
    • 1 média
    ...plus généralement, le processus d'accumulation de machines, est non pas un but mais un moyen, le but étant de dégager du profit. Dès lors, le taux de croissance a comme déterminant premier le taux de profit, mesuré par le rapport entre la part de profit que conservent les entreprises et le stock de capital....
  • AUTOFINANCEMENT

    • Écrit par Geneviève CAUSSE
    • 5 257 mots
    D'une manière générale, on peut le définir comme la part non distribuée et épargnée des profits d'une entreprise au cours d'une période. Par comparaison avec les réserves, il s'agit d'un flux et non d'un stock. On ajoutera que l'autofinancement correspond à un accroissement des actifs nets réels...
  • BANQUE - Histoire de l'institution bancaire

    • Écrit par Patrice BAUBEAU
    • 6 502 mots
    ...dans l'espace représente le moins spécifique des métiers bancaires. Dans le monde à croissance lente précédant le xviiie siècle, l'essentiel des profits dérive de la matérialisation d'un écart de prix entre deux lieux (l'argent métal vaut plus en Chine qu'en Europe ou au Japon du ...
  • CAPITALISME - Sociologie

    • Écrit par Michel LALLEMENT
    • 3 521 mots
    • 2 médias
    ...gain, le goût du commerce, des formes d'accumulations des richesses... En fait, s'il est une spécificité du capitalisme moderne, celle-ci réside moins dans la recherche d'un profit que dans la façon, pacifique et rationnelle, de l'acquérir. Dans les conférences d'histoire économique qu'il prononce en 1919-1920,...
  • COMMERCIAL DROIT

    • Écrit par Yves GUYON
    • 5 766 mots
    L'acte de commerce se traduit, en deuxième lieu, par la recherche d'un bénéfice. Le monde des marchands est celui du profit. Certes, le commerçant n'est pas uniquement celui qui spécule sur la différence des cours entre l'achat et la revente. Il rend aussi un service en mettant les produits et les...
  • COMPTABILITÉ - Comptabilité financière

    • Écrit par Bernard COLASSE
    • 4 254 mots
    • 2 médias
    ...richesse qu'elle représente pour ses propriétaires. Cette richesse correspond à leur mise initiale (le capital au sens juridique du terme) augmentée par les profits réalisés par l'entreprise, profits qui leur reviennent en droit mais dont ils lui ont laissé la disposition (les réserves) ; cette richesse inclut...
  • COMPTABILITÉ - Analyse financière

    • Écrit par Elie COHEN
    • 3 643 mots
    • 1 média
    – Les ratios de rentabilité permettent d'évaluer les performances de l'entreprise et sa profitabilité. La comparaison entre les résultats et les ventes traduit la politique de marge, donc la capacité de l'entreprise à couvrir ses charges et à dégager un excédent sur ses ventes. Le ...
  • CONCURRENCE, économie

    • Écrit par Alain BIENAYMÉ
    • 7 242 mots
    ...moindre quantité. Au prix d'équilibre, unique pour tous les acheteurs, le monopole perçoit une recette moyenne supérieure au coût marginal et au coût moyen. Le profit, ou rente de monopole, est égal à la différence entre la recette moyenne par unité vendue multipliée par la quantité vendue. Ce profit se maintient...
  • DES PRINCIPES DE L'ÉCONOMIE POLITIQUE ET DE L'IMPÔT, David Ricardo - Fiche de lecture

    • Écrit par Nicolas CHAIGNEAU
    • 1 147 mots
    • 1 média
    ...salaires est sans effet sur la valeur d'une marchandise qui incorpore une quantité constante de travail. En revanche, comme le souligne le chapitre VI, cette hausse affecte « les profits » qui « doivent nécessairement baisser », puisque les salaires accaparent une part plus grande d'un même revenu. Il...
  • DROGUE

    • Écrit par Alain EHRENBERG, Universalis, Olivier JUILLIARD, Alain LABROUSSE
    • 12 156 mots
    • 6 médias
    Le marché des drogues illicites génèrent desbénéfices très importants qui ont pour origine les particularités liées la fabrication et à l'acheminement des ces produits. Dans le cas de la cocaïne et de l' héroïne, les différentes étapes de la transformation de la matière première – feuilles de...
  • ÉCONOMIE (Définition et nature) - Une science trop humaine ?

    • Écrit par Bernard GUERRIEN
    • 4 865 mots
    ...qualifier de « contre-tendances », et dont il n'est pas possible d'isoler les effets. Ainsi, plutôt que de parler de « loi » d'égalisation des taux de profit (largement évoquée par David Ricardo, John Stuart Mill ou encore Karl Marx), on dira qu'il y a une « tendance », parce que cette égalisation peut...
  • ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Les grands courants

    • Écrit par Jérôme de BOYER
    • 8 689 mots
    • 10 médias
    ...l'investissement. Pessimiste, le père de l'économie politique explique ainsi la tendance des capitalistes et des entrepreneurs à entraver la concurrence. Ricardo pense que le risque de stagnation réside moins dans le mobile de l'investissement, à savoir la profitabilité, que dans le pouvoir d'accumulation...
  • ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - L'école classique

    • Écrit par Daniel DIATKINE
    • 6 875 mots
    • 3 médias
    L'opposition tracée par Marx dans Le Capital (1867) entre économie classique et économie vulgaire reflète celle qui distingue deux conceptions du profit. Les classiques se caractérisent par le concept de produit net, auquel sont associées deux propositions. La première est que l'économie produit...
  • ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Marxisme

    • Écrit par Michel ROSIER
    • 6 816 mots
    • 2 médias
    ...iv). Le capital est donc une entité qui passe périodiquement par les formes A et M, qui cherche à croître par ces changements de forme et qui mesure sa croissance par l'augmentation d'un montant d'argent.ΔA = A' — A est le profit et r = ΔA/A, le taux de profit.
  • ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Keynésianisme

    • Écrit par Olivier BROSSARD
    • 8 244 mots
    ...pour cause de salaire réel jugé insuffisant. Keynes affirme, au contraire, que les préférences des salariés ne sont pas prises en compte : pour lui, le volume de l'emploi est choisi par les entrepreneurs de manière unilatérale, en fonction de leur objectif de maximisation des profits. Plus précisément,...
  • L'ÉCONOMIE DE LA CONCURRENCE IMPARFAITE, Joan Violet Robinson - Fiche de lecture

    • Écrit par Jean-Marc DANIEL
    • 1 017 mots
    • 1 média
    ...De ce fait, elles entretiennent une dynamique dont le but est de leur donner en permanence une situation de monopole et le pouvoir de fixer leurs prix. Elles le font avec un objectif, maximiser leur profit, mais en faisant face à une double contrainte : l'existence de rendements décroissants et le risque...
  • ÉCONOMIE INDUSTRIELLE

    • Écrit par Bruno JULLIEN
    • 9 097 mots
    • 1 média
    Le profit de l'entreprise est la différence entre le revenu engendré par les ventes de la production et le coût de cette dernière. Cette notion de profit s'étend facilement pour prendre en compte la nature temporelle des activités de l'entreprise ; elle correspond alors à la notion de ...
  • ÉPARGNE

    • Écrit par Didier DAVYDOFF
    • 7 375 mots
    • 3 médias
    ...pensée économique. Pour les auteurs classiques, l'acte d'épargne et celui de consommation sont dissociés. Pour Adam Smith comme pour David Ricardo, les profits des entrepreneurs sont essentiellement réinvestis dans l'accumulation du capital, tandis que les salaires suffisent tout juste à donner aux...
  • FUSIONS-ACQUISITIONS

    • Écrit par Patricia CHARLÉTY, Saïd SOUAM
    • 9 454 mots
    • 2 médias
    L’intégration verticale de deux monopoles, l’un étant le fournisseur de l’autre, a deux effets : elle augmente leur profit joint et réduit le prix final, ce qui bénéficie aux consommateurs.
  • INVESTISSEMENT

    • Écrit par Richard DUHAUTOIS, Patrick VILLIEU
    • 6 375 mots
    • 1 média
    Les analyses classique et keynésienne font une impasse importante sur le lien entre investissement et profit. Pourtant, le profit permet aux entreprises de s'autofinancer et d'emprunter plus. En effet, les entreprises qui réalisent des profits ont des contraintes de financement qui se relâchent, car leurs...

Médias

Accumulation du capital - crédits : Encyclopædia Universalis France

Accumulation du capital

Fonctions et profits - crédits : Encyclopædia Universalis France

Fonctions et profits