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CONFUCIUS & CONFUCIANISME

Articles

  • LI SI [LI SSEU] (280-208 av. J.-C.)

    • Écrit par
    • 378 mots

    Politicien de la Chine ancienne, Li Si contribua d'une façon décisive, en tant que Premier ministre de l'Empire des Qin (~ 221-~ 206), à la grande entreprise de l'unification de la Chine sous l'hégémonie de son maître Qin Shi Huangdi.

    Il fut, auprès de Lü Buwei, le condisciple...

  • LI ZHI [LI TCHE] (1527-1602)

    • Écrit par
    • 821 mots

    Philosophe et critique littéraire chinois, originaire des environs du grand port de Quanzhou au Fujian. Célèbre pour son indépendance d'esprit, ses attaques contre la morale et contre les conceptions régnantes, Li Zhi se rattache aux penseurs de l'école de Taizhou fondée par l'ancien...

  • LU JIUYUAN [LOU KIEOU-YUAN] (1139-1193)

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    • 371 mots

    Penseur confucéen, plus connu sous le nom de Lu Xiangshan. Contemporain de Zhu Xi, Lu Jiuyuan est aussi le principal antagoniste de ce dernier, auquel il reproche son rationalisme dogmatique. L'orientation intellectualiste que prend la philosophie néo-confucianiste avec Cheng Yi lui répugne profondément....

  • LUNYU

    • Écrit par
    • 375 mots

    Recueil de propos rédigé par les disciples du Maître, le Lunyu (Entretiens de Confucius) est un des ouvrages les plus importants de la Chine ancienne. Confucius (Kongzi, ~ 551-~ 479) est censé avoir édité les grands textes canoniques de l'Antiquité (Livre des odes, Livre des documents,...

  • LUNYU (ENTRETIENS DE CONFUCIUS) (anonyme) - Fiche de lecture

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    • 1 116 mots
    • 1 média

    Les Entretiens (ou Analectes) de Confucius (Kongzi) constituent la base de la pensée confucéenne, au point d'être l'un des tout premiers livres qu'il convient de lire en matière de pensée chinoise.

    Quoique plusieurs textes soient traditionnellement attribués à Confucius (env. 551-479...

  • MANDAT CÉLESTE

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    • 145 mots

    La formule chinoise tianming, qu'on peut traduire par « mandat céleste », exprime en morale confucianiste l'idée que les empereurs tenaient directement du Ciel le droit de gouverner. Ils ne conservaient ce droit, pensait-on, qu'à condition de le mériter par leurs vertus personnelles. On attendait d'un...

  • MENG TZEU ou MENCIUS ou MENGZI [MONG-TSEU] (372-289 av. J.-C.)

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    • 260 mots

    Parmi les « cent écoles de pensée » qui se développèrent pendant la période politiquement troublée mais intellectuellement brillante des Royaumes combattants de la Chine ancienne (— 481-— 221), Meng Tzeu représente le versant idéaliste et libéral du courant confucéen (école des Lettrés). Pour lui,...

  • MOZI [MO-TSEU] (env. 479-env. 390 av. J.-C.)

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    • 1 133 mots
    Quoi qu'il en soit, Maître Mo, dont l'origine plébéienne est impliquée par la privation de véritable nom de famille, s'instruisit d'abord auprès des disciples de Confucius, comme le prouve amplement l'identité des références scripturaires et du fonds conceptuel utilisés de part et d'autre ; mais...
  • RECRUTEMENT SUR CONCOURS (Chine)

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    • 213 mots

    Pendant la dynastie des Han (— 206-220) fut créé, en 136 avant notre ère, un corps de « lettrés au vaste savoir spécialistes des Cinq Classiques » confucéens (Wujing Boshi). Il s'agissait de l'institutionnalisation d'une pratique déjà très ancienne consistant à faire appel à des sages...

  • SHI JING [CHE KING]

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    • 1 183 mots

    Le Shi jing (Canon des poèmes) est le Livre saint de la poésie. Il fait partie de la liste des cinq Jing (Livres canoniques) les plus vénérés, c'est-à-dire des ouvrages mis plus ou moins directement sous le patronage de Confucius. La tradition attribuait au sage lui-même le choix des trois cent...

  • SHINTŌ

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    • 6 546 mots
    • 4 médias
    ...on le retrouvera chez les théoriciens officiels de l'État shōgunal des Tokugawa, et notamment chez Hayashi Razan (1583-1657), qui prône le retour au confucianisme : « Le confucianisme est vérité, le bouddhisme est mensonge ; entre mensonge et vérité, qui donc choisirait le mensonge et rejetterait la...
  • WANG FUZHI [WANG FOU-TCHE] (1619-1692)

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    • 307 mots

    Comme son aîné Gu Yanwu avec lequel il présente de nombreux points communs, Wang Fuzhi (ou Wang Chuanshan) naît dans une famille lettrée de la Chine méridionale et montre une grande précocité dans les études. Reçu à vingt-trois ans à l'examen provincial, il voit ses chances de carrière compromises...

  • WANG YANGMING (1479-1529)

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    • 1 510 mots

    Wang Yangming, le plus grand des penseurs de l'époque Ming, a donné tout son développement à une variante du néo-confucianisme proposée d'abord par Lu Jiuyuan (alias Lu Xiangshan, 1139-1193) et connue sous le nom de « philosophie de la conscience » (xinxue). Sa doctrine est caractérisée...

  • XUANXUE [HIUAN-HIUE]

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    • 953 mots

    Courant philosophique qui apparut en Chine vers la fin de l'Empire des Han (iie s.), le Xuanxue réagit contre la scolastique confucianiste qui était jusque-là la doctrine officielle. En cherchant à retrouver l'enseignement pur et fondamental des grands penseurs de l'Antiquité, ainsi...

  • XUNZI [SIUN-TSEU], XUNKUANG [SIUN-K'OUANG] ou XUNJING [SIUN-KING] (env. 300-env. 220 av. J.-C.)

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    • 822 mots

    Après Confucius et Mencius, maître Xun, dont le nom personnel est Jing, est le troisième grand penseur de l'école confucianiste. Il vécut à l'époque des Royaumes Combattants ; son disciple le mieux connu fut Li Si, le ministre de l'État de Qin, grâce à qui l'empire allait pouvoir être fondé en ~...

  • YAN YUAN [YEN YUAN] (1635-1704)

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    • 311 mots

    Figure parmi les plus originales du renouveau intellectuel du xviie siècle, Yan Yuan fut élevé par son grand-père adoptif après la disparition de son père, en 1638, due au passage des soldats mandchous. Très jeune, il montre de l'intérêt pour les aspects ésotériques du taoïsme. Revenu ensuite à des...

  • YI JING [YI KING] ou LIVRE DES MUTATIONS

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    • 634 mots

    Le Livre des mutations (Yi jing) est un corpus de divination de la Chine antique. La base de son système divinatoire repose sur les célèbres huit trigrammes (bagua), chacun étant composé d'une combinaison de trois lignes superposées soit pleines, soit brisées. La combinaison de deux trigrammes...

  • YILI

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    • 174 mots

    Livre classique de la Chine, le Yili est consacré à l'étiquette et au protocole des nobles. Son texte actuel, en dix-sept chapitres, est tout ce qui reste de l'important Canon des rites (Li jing), un des cinq livres principaux du confucianisme ancien. La tradition attribue la rédaction...

  • YU LE GRAND, empereur de Chine (IIe mill. av. J.-C.)

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    • 710 mots

    Héros légendaire, roi démiurge de la Chine antique. La « vie » de Dayu (Yu le Grand) fait l'objet d'une légende épique qui ne nous est parvenue que par bribes et lambeaux, l'historiographie des confucianistes ayant procédé à un certain nombre de remaniements. Les confucianistes nous ont, en effet,...

  • ZHANG XUECHENG [TCHANG HIUE-TCH'ENG] (1738-1801)

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    • 579 mots

    L'ère Qianlong (1736-1796) se caractérise notamment, pour ce qui est de la pensée, par un mouvement de critique de l'orthodoxie confucianiste qui s'exerça surtout dans le domaine philologique, dans l'étude textuelle de l'ensemble des livres « classiques », du Canon (...