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BOUDDHISME CHINOIS

Articles

  • BOUDDHISME (Les grandes traditions) - Bouddhisme chinois

    • Écrit par Jacques GERNET, Catherine MEUWESE
    • 4 679 mots
    • 5 médias

    Le bouddhisme, du Petit et du Grand Véhicule, commence à être connu en Asie orientale à partir des ier et iie siècles de notre ère. Il pénètre jusqu'à la vallée du fleuve Jaune, en Chine du Nord, par la route des oasis qui relie la Transoxiane au Gansu, dans la péninsule indochinoise et dans la Chine...

  • AMIDA

    • Écrit par Vadime ELISSEEFF
    • 858 mots
    Amida était connu depuis longtemps en Inde, en Chine, au Tibet et même au Japon, depuis l'époque de Nara, où le célèbre voyageur Ennin avait rapporté de Chine la pratique de la méditation sur le nom d'Amida ; mais les impasses dans lesquelles finissaient par s'enliser la spéculation philosophique, les...
  • AN SHIGAO [NGAN CHE-KAO] (IIe s.)

    • Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
    • 202 mots

    Premier grand traducteur de textes bouddhiques en chinois. Il s'appelle An Qing (An Shigao étant un nom honorifique ; An est une abréviation pour An-siäk, ou Arsak). Né dans une grande famille parthe, devenu prince héritier de la maison au pouvoir, il abandonne ses droits au bénéfice de son oncle,...

  • AVATAMSAKA-SŪTRA

    • Écrit par Kristofer SCHIPPER
    • 511 mots

    Texte mahāyāna qui a connu une grande vogue en Chine. D'après la légende, l'Avatamsaka Sūtra (le Sūtra de l'Ornementation fleurie de Buddha, en chinois : Huayanjing) aurait été prononcé par le Buddha aussitôt après son Éveil, mais si profondes étaient ces paroles qu'aucun...

  • BHAIṢAJYAGURU

    • Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
    • 316 mots

    Buddha siégeant dans un univers oriental appelé Vaidūryanirbhāsa, Bhaiṣajyaguru (le Maître des remèdes), grand guérisseur, est très populaire en Chine et au Japon. Il est célèbre non seulement par ses talents de guérisseur et par l'ambition qu'il a de dépasser l'éclat du soleil, mais aussi par le...

  • BONZE

    • Écrit par Marie-Madeleine DAVY, Universalis
    • 655 mots
    • 1 média

    Le nom de bonze, d'origine japonaise (bonzo), signifie prêtre ; il désigne avant tout les religieux bouddhistes de certains pays d'Extrême-Orient : Chine, Japon, Vietnam — quoique l'usage du terme tende à se généraliser en Occident, où on l'applique notamment aux communautés bouddhistes de...

  • BOUDDHISME (Histoire) - L'expansion

    • Écrit par Jean NAUDOU
    • 3 116 mots
    • 4 médias
    À en croire un texte obscur, dès l'an 2 avant J.-C., un fonctionnaire chinois, en mission auprès du roi Hima Kadphisês, aurait reçu oralement du prince héritier le premier texte bouddhique. En 65 de notre ère, un prince Han, Mingdi, aurait protégé la première communauté bouddhique implantée en Chine....
  • BOUDDHISME (Les grandes traditions) - Bouddhisme japonais

    • Écrit par Jean-Noël ROBERT
    • 13 492 mots
    • 1 média
    ...intermédiaire du bouddhisme alla en s'amenuisant, encore que des Coréens eussent participé à la transmission d'écoles aussi importantes que le Hossō et le Kegon. Les Japonais préférèrent puiser directement aux sources chinoises, et les écoles de Nara et de Heian, jusqu'à la fin du ixe siècle surtout, mais...
  • BOUDDHISME (Arts et architecture) - Représentations du Buddha

    • Écrit par Bruno DAGENS
    • 2 842 mots
    • 8 médias
    ...portrait exécuté à la demande d'un roi, fidèle du Buddha, à l'occasion d'une absence de ce dernier. La tradition semble avoir été très vivante dans le bouddhisme chinois : au viie siècle, le pèlerin Hiuan Tsang aurait ramené en Chine une copie de la statue confectionnée à cette occasion, et une statue...
  • BUDDHABHADRA (359-429)

    • Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
    • 389 mots

    Traducteur de textes bouddhiques en chinois. Né à Kapilavastu, la patrie du Buddha, Buddhabhadra émigre à Nagarahāra (Jelālābād), où sa famille fait du commerce. Très jeune, il s'intéresse à la religion et se fait remarquer par sa prodigieuse mémoire. Il entre dans les ordres et, après son ordination,...

  • CHINE - Histoire jusqu'en 1949

    • Écrit par Jean CHESNEAUX, Jacques GERNET
    • 44 594 mots
    • 50 médias
    Mais, à partir des ive-ve siècles, dans tous les domaines croît sans cesse l'influence du bouddhisme grâce à la multiplication des traductions, à l'essor des pèlerinages vers l'Ouest, au développement des communautés. L'Église bouddhique, favorisée par les dirigeants et par l'aristocratie au Nord comme...
  • CHINE - Politique religieuse

    • Écrit par Benoît VERMANDER
    • 6 113 mots
    ...ne font pas exception à la règle. De même, après 1949, et jusqu'à présent, cinq formes religieuses seulement sont légalement reconnues par le régime : bouddhisme, taoïsme, islam, catholicisme et protestantisme. Chacune de ces religions est encadrée par une association nationale « patriotique » qui...
  • CHINOISE (CIVILISATION) - Symbolisme traditionnel et religions populaires

    • Écrit par Maxime KALTENMARK, Michel SOYMIÉ
    • 7 060 mots
    • 2 médias
    Au contraire du taoïsme, le bouddhisme est une religion étrangère importée subrepticement peu avant l'ère chrétienne. Il fut d'abord pris pour une variété de taoïsme, quoique sa doctrine en diffère totalement. Au début il ne fit que de lents progrès, et seulement dans la haute aristocratie. Puis brusquement,...
  • CHINOISE CIVILISATION - Les arts

    • Écrit par Corinne DEBAINE-FRANCFORT, Daisy LION-GOLDSCHMIDT, Michel NURIDSANY, Madeleine PAUL-DAVID, Michèle PIRAZZOLI-t'SERSTEVENS, Pierre RYCKMANS, Alain THOTE
    • 54 368 mots
    • 37 médias
    C'est au milieu du iie siècle de notre ère que le bouddhisme du Grand Véhicule commença à progresser en Chine, introduit par les caravanes qui suivaient la route de la soie. Cette origine explique l'influence, nette sur les premières représentations du Bouddha en Chine, de l'art gréco-bouddhique...
  • CONFUCIUS & CONFUCIANISME

    • Écrit par ETIEMBLE
    • 14 434 mots
    • 2 médias
    P. Demiéville a signalé que Han Yu lui-même, qui condamne sans nuance ni réserve le bouddhisme, n'aurait probablement point écrit comme il fit en faveur de la « voie » confucéenne si une littérature bouddhiste en langue vulgaire (d'où sortiront le théâtre et le roman chinois) n'avait profondément...
  • CORÉE - Histoire

    • Écrit par Universalis, Jin-Mieung LI, Ogg LI, Madeleine PAUL-DAVID
    • 6 282 mots
    • 13 médias
    Le bouddhisme connut une certaine expansion, grâce à la protection de la cour royale. À partir de 1086, le maître Taegak tenta avec succès une fusion des sectes d'« enseignement » kyo (en chinois : jiao) et de celles du dhyāna, en coréen sŏn (en chinois : chan). L'influence profonde...
  • DAO'AN [TAO-NGAN] (312-385)

    • Écrit par Kristofer SCHIPPER
    • 313 mots

    Religieux éminent, père de l'Église bouddhique en Chine. Issu d'une famille lettrée de Chine du Sud, Dao'an vit tantôt au Nord, sous les dynasties barbares, tantôt dans le Sud, servant de trait d'union entre les groupes bouddhistes des deux régions. Encore jeune, il se rend à Ye (actuelle contrée...

  • DAOSHENG [TAO-CHENG] (365-434)

    • Écrit par Kristofer SCHIPPER
    • 255 mots

    Moine bouddhiste éminent de la Chine du Sud. Disciple de Huiyuan, Daosheng étudie d'abord l'Abhidharma des Sarvāstivādin à Lushan. En 405, il se rend en Chine du Nord, dans la capitale Chang'an, auprès du grand maître Kumārajīva. Il participe à la traduction du Sūtra du Lotus...

  • FAHU [FA-HOU], sanskr. DHARMARAKṢA (IIIe-IVe s.)

    • Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
    • 234 mots

    Grand traducteur en chinois de textes bouddhistes, d'origine yuezhi (indo-scythe). Sa famille était établie à Dunhuang depuis plusieurs générations. Il prit le nom de Zhu Fahu bien que n'étant ni indien ni chinois, mais pour se conformer à une habitude de cette époque qui voulait qu'un moine bouddhiste...

  • FAXIAN [FA-HIEN] (340 env.-apr. 413)

    • Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
    • 320 mots

    Moine originaire du Shānxi, célèbre pour son voyage en Inde et à Ceylan. Faxian entre très jeune en religion, ses parents voulant lui éviter le sort de ses trois frères emportés par la maladie. Après ses études, il remarque l'absence en Chine de textes sur le vinaya et se décide à aller...

  • FOTUDENG [FO-T'OU-TENG] (mort en 348)

    • Écrit par Kristofer SCHIPPER
    • 232 mots

    Missionnaire bouddhique d'origine kouchan, Fotudeng s'installe en 310 à Luoyang, capitale de la Chine des Jin occidentaux (265-316), qui, l'année suivante, est conquise et mise à sac par des envahisseurs hunniques. Fotudeng se rallie à leur chef, Shi Le, et le convertit par des prouesses...

Médias

Buddha Sakyamuni - crédits : International Dunhuang Project/ Middle Way Education ; CC BY-SA 3.0

Buddha Sakyamuni

Xuanzang - crédits : Hulton Archive/ Getty Images

Xuanzang