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LONDRES (JEUX OLYMPIQUES DE) [2012] Chronologie

12 août

Sur un parcours tortueux tracé dans les rues de Londres, l'Ougandais Stephen Kiprotich place une accélération brutale à quelques kilomètres du but, décrochant les Kenyans Abel Kirui et Wilson Kipsang : il remporte le marathon.

La finale du tournoi masculin de volley-ball voit un retournement de situation incroyable : les maîtres brésiliens, menant 2 sets à 0 et disposant de deux balles de match, sont remontés par les Russes, qui s'imposent finalement 3 sets à 2.

À l'issue d'une finale qu'ils ont mieux maîtrisée que ne l'indique le score (22 buts à 21), les handballeurs français battent leurs homologues suédois. Déjà champions olympiques en 2008, ils écrivent sans doute la plus belle page du grand livre du sport français.

Longtemps mis en échec par les Espagnols, les Américains, avec un Kevin Durant efficace (30 points) et un LeBron James remarquable, font la différence sur la fin et sont de nouveau champions olympiques de basket-ball (107-100).

Les Croates battent les Italiens (8 buts à 6) en finale du tournoi de water-polo.

Gymnastique rythmique : les Russes remportent le concours des ensembles.

Le Tchèque Jaroslav Kulhavy devance au sprint le Suisse Nino Schruter et devient champion olympique de V.T.T. Le Français Julien Absalon, victime d'une crevaison en début de course, a vu ses espoirs s'envoler et a dû abandonner.

Le dénouement du pentathlon moderne féminin marque la fin des compétitions sportives. La Lituanienne Laura Asadauskaite s'adjuge l'ultime médaille d'or. Comme un symbole, elle devance Samantha Murray, qui offre à la Grande-Bretagne sa soixante-cinquième médaille, et la Brésilienne Yane Marques, qui reçoit en quelque sorte le témoin pour les Jeux de Rio de Janeiro en 2016...

Une grandiose cérémonie de clôture de 3 heures, mise en scène par le chorégraphe Kim Gavin, propose différents tableaux très londoniens (taxis recouverts de papier-journal, Timothy Spall jouant le rôle de Winston Churchill, défilé de soldats de la reine...). Surtout, elle célèbre la musique pop et rock britannique. Madness interprète Our House, Ray Davies arrive en limousine et entonne Waterloo Sunset, un chœur d'enfants reprend Imagine de John Lennon, George Michael chante Freedom, Annie Lennox Little Bird, Jessie J et Tinie Tempah prennent le relais... Juchées sur des taxis, les Spice Girls reforment leur groupe, dissous depuis dix ans, pour un instant magique et interprètent leur tube Wannabe. Jessie J et Brian May reprennent le célèbre We Will Rock You de Queen... Cette gigantesque boîte de nuit à ciel ouvert, où les athlètes qui ont désormais pris place au centre du stade se déhanchent, se calme un moment pour laisser la place au protocole : le maire de Londres Boris Johnson passe le drapeau aux cinq anneaux à Jacques Rogge, président du C.I.O., qui le transmet à Eduardo Paes, le maire de Rio de Janeiro. La samba et Pelé s'invitent alors : nous sommes déjà au Brésil. Sebastian Coe, président du Locog, et Jacques Rogge – qui parle de « Jeux heureux et glorieux » – prononcent des discours convenus de satisfaction. La flamme olympique s'éteint... La soirée se termine avec The Who (My Generation bien sûr)...

— Pierre LAGRUE

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Écrit par

  • : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs

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Pour citer cet article

Pierre LAGRUE. LONDRES (JEUX OLYMPIQUES DE) [2012] - Chronologie [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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