FLEUVES
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Facteurs abiotiques
Parmi les facteurs abiotiques réglant la vie des organismes et des communautés des cours d'eau, il faut considérer l'écoulement de l'eau (structure, débit, vitesse du courant), le substrat et les substances dissoutes (en particulier l'oxygène). À ces facteurs s'ajoute la température, qui agit directement sur la quantité d'oxygène disponible dans le milieu, donc sur la répartition des organismes.
L'écoulement de l'eau
Le régime des rivières et fleuves dépend des variations saisonnières du débit, et plusieurs types, selon l'origine des apports d'eau (fonte des neiges, pluies d'hiver ou d'été), ont pu être distingués. Les débits, qui se modifient très sensiblement, surtout au niveau des « confluences principales », exercent une influence sur la vie dans les cours d'eau par leurs variations saisonnières le long du réseau, leurs irrégularités, le transport des matériaux, l'action sur le degré de stabilité du fond.
En fonction de sa capacité de travail (déterminée surtout par la vitesse du courant) et de la quantité de matériel remplissant le lit, l'eau des ruisseaux et rivières peut exercer trois sortes d'actions : érosion, transport des matériaux et sédimentation (diagramme de Hjulström) ; d'énormes différences dans la nature des substrats, et par conséquent dans la composition des communautés, sont constatées dans les cours d'eau (ou leurs portions) selon que ce sont les phénomènes d'érosion ou de dépôts qui dominent. Dans les eaux de surface, le courant n'est qu'exceptionnellement laminaire ; il est normalement turbulent et devient parfois tourbillonnaire. Favorisant les échanges de substances dans l'eau, la turbulence est donc un des facteurs physiques essentiels pour les organismes vivant dans les eaux courantes. La différenciation entre milieux astatiques et milieux eustatiques (c'est-à-dire sujets à de brusques et importantes variations, ou au contraire peu sensibles aux crues et assèchements catastrophiques) se place dans ce contexte ; de remarquables mécanismes ont été développés par les animaux pour atténuer les conséquences de ces désastres.
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Écrit par :
- Lazare BOTOSANEANU : docteur ès sciences, chercheur scientifique principal, université d'Amsterdam
- Pierre CARRIÈRE : agrégé de géographie, docteur d'État ès lettres
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ACCUMULATIONS (géologie) - Accumulations continentales
Dans le chapitre « Accumulation fluviatile » : […] L'accumulation due aux ruissellements et aux écoulements provoqués par la pluie et les fusions nivale ou glaciaire représente le type le plus universellement répandu à la surface des continents, les régions aréiques n'ayant guère d'existence réelle. Aussi engendre-t-elle une famille de formes très fréquentes et fort diversifiées. Prolongée et développée sur de vastes espaces, en particulier, el […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/accumulations-geologie-accumulations-continentales/#i_12054
ADIGE
L'Adige (Fiume Adige) est le plus long fleuve d'Italie après le Pô. Il prend sa source dans le nord du pays, à partir de deux lacs situés juste au-dessous du col de Resia. Il coule ensuite rapidement dans le val Venosta, puis vers le sud-est, après Merano. Ayant reçu les eaux de l'Isarco à Bolzano, l'Adige s'oriente vers le sud et son cours moyen traverse la région du Trentin-Haut-Adige dans le va […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/adige/#i_12054
AFRIQUE (Structure et milieu) - Géographie générale
Dans le chapitre « Les eaux » : […] L' hydrologie africaine présente de très grands contrastes dans la répartition des ressources en eau opposant Afrique sèche et Afrique humide. Les cours d'eau, les lacs et les lignes de partage des eaux ont joué un rôle très important dans le tracé des frontières africaines. L'hydrographie a par ailleurs été abondamment sollicitée pour la dénomination des États et des circonscriptions administrat […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/afrique-structure-et-milieu-geographie-generale/#i_12054
ALLEMAGNE (Géographie) - Aspects naturels et héritages
Dans le chapitre « L'hydrographie » : […] Grâce au climat à tendance océanique, les fleuves et rivières sont relativement bien alimentés en eau. Mittelgebirge et Alpes contribuent largement à l'alimentation des cours d'eau. Le coefficient d'écoulement est plus élevé que dans les régions méditerranéennes. Jamais les rivières ne sont à sec. Sur les 1 360 kilomètres du cours du Rhin, seulement 700 kilomètres concernent la R.F.A. Il subit dan […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/allemagne-geographie-aspects-naturels-et-heritages/#i_12054
AMAZONE, fleuve
Un peu plus long que le Nil, avec les 7 025 km de son cours, l'Amazone se place au premier rang, parmi les fleuves du monde, pour l'étendue de la superficie drainée : environ 6 millions de kilomètres carrés qui se répartissent sur six États d'Amérique latine. Sa supério rité est encore plus manifeste en ce qui concerne l'abondance de l'alimentation : le débit moyen à l'embouchure représente cinq f […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/amazone-fleuve/#i_12054
AMAZONIE
Dans le chapitre « Un potentiel immense encore mal connu » : […] Les fleuves sont les grandes voies de pénétration, c'est par eux que l'Amazonie a été explorée, conquise et exploitée. Ils sont le symbole et la fierté de ses habitants. Les études hydrologiques se développent pour mieux calculer les apports des fleuves à l'océan et mettre au point des modèles de prévision des crues. Il s'agit de la plus grande masse d'eau douce de la planète et le débit moyen a […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/amazonie/#i_12054
AMOU-DARIA
L'Amou-Daria draine la plus étendue des cuvettes hydrologiques de l'Asie moyenne ex-soviétique ; son bassin d'alimentation proprement dit s'étend en territoire fortement montagneux sur 227 800 kilomètres carrés, ce qui vaut au fleuve de rouler annuellement à son entrée dans la plaine 79 kilomètres cubes d'eau : le module est alors de 2 500 mètres cubes par seconde et le débit spécifique s'élève à […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/amou-daria/#i_12054
AMOUR, fleuve
Pour les Russes, l'Extrême-Orient se distingue de la Sibérie par le fait que le premier voit ses fleuves se jeter dans le Pacifique, la seconde, dans l'océan glacial Arctique. Alors que les cours d'eau sibériens, coulant du sud au nord, nécessitaient pour la colonisation russe des transbordements pour avancer d'ouest en est, les fleuves d'Extrême-Orient allaient dans le même sens que la conquête […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/amour-fleuve/#i_12054
ANGARA
Émissaire unique du lac Baïkal, l'Angara, après avoir traversé le lac du même nom, change d'appellation et devient la Toungouzka supérieure ; cet organisme fluvial draine un bassin de 1 045 000 kilomètres carrés et se jette, au terme d'un cours de 1 826 kilomètres, dans l'Ienisseï dont il est l'affluent le mieux alimenté avec un débit moyen à la confluence de 4 380 mètres cubes par seconde, ce qui […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/angara/#i_12054
BRANTAS
Fleuve de l'île de Java, la Brantas prend naissance dans les montagnes du Sud-Est, sur les flancs du Gunung Ardjuna, traverse la zone médiane des volcans et se jette ensuite dans la mer de Java. Le cours de la Brantas est remarquable par ses changements successifs de direction : elle coule d'abord selon une orientation nord-sud entre les volcans Tengger et Kelud, dans la dépression de Malang, puis […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/brantas/#i_12054
CENTRE-VAL DE LOIRE, région administrative
Dans le chapitre « Une unité paysagère » : […] La région Centre-Val de Loire appartient presque exclusivement au bassin sédimentaire parisien, appartenance qui lui confère une certaine unité paysagère : coteaux, plaines et plateaux entaillés de vallées plus ou moins larges. Seule une marge infime, à l'extrême sud de la région (le Boischaut au sud de La Châtre, dans l'Indre), se rattache aux formations cristallines du Massif central. La disposi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/centre-val-de-loire-region-administrative/#i_12054
CHARI-LOGONE
Ce sont les deux principaux fleuves qui alimentent le lac Tchad. Le Chari prend sa source en République centrafricaine et arrose le Tchad. Il est formé d'une série de petites rivières : le Bamingui (où se trouve sa véritable source), le Gribingui, l'Ouham, ou Bạhr Sara, qui apporte le plus d'eau au Chari, le Bạhr Aouk, le Bạhr Kéita, le Bạhr Salamat, qui rejoignent le Chari à Sarh (ex-Fort-Arc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/chari-logone/#i_12054
COLUMBIA, fleuve
Le Columbia, fleuve nord-américain long de 2 000 kilomètres, naît dans le lac Columbia, en Colombie-Britannique (Canada), près de la crête des montagnes Rocheuses. Il se dirige d'abord vers le nord-ouest, puis bifurque vers le sud et reçoit les eaux des rivières Kootenay et Pend Oreille avant d'atteindre la frontière américaine. Grossi par les rivières Spokane, Okanogan, Yakima, il traverse l'É […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/columbia-fleuve/#i_12054
CONGO, fleuve et bassin
Le Congo n'est pas l'un des plus longs fleuves du monde. Ses quelque 4 000 km le placent bien après l'Amazone, le Mississippi-Missouri, les grands fleuves sibériens et, en Afrique même, le Nil. Son débit est plus remarquable : 40 000 m 3 /s environ, ce qui le classe immédiatement après l'Amazone, créditée d'au moins 200 000 m 3 /s. La puissance des deux fleuves est le commun reflet du climat équat […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/congo-fleuve-et-bassin/#i_12054
DANUBE
De l' Allemagne à la Roumanie, le Danube arrose les grandes capitales européennes que sont Vienne, Bratislava, Budapest, Belgrade, et parcourt 2 889 kilomètres de la source de la Breg, en Forêt-Noire, à son delta dans la mer Noire. Son bassin d'alimentation de 810 000 kilomètres concerne dix-huit États indépendants (Allemagne, Suisse, Autriche, République tchèque, Slovaquie, Pologne, Italie, Slo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/danube/#i_12054
DELTAS
Dans le chapitre « Les deltas de type fleuve dominant » : […] Ce type de deltas reflète des conditions que l'on peut qualifier de typiques, où l'énergie constructrice du fleuve l'emporte sur les agents de destruction du bassin. Cette prépondérance des agents constructeurs aboutit à des formes en patte d'oiseau ; le delta du Mississippi en est l'exemple le plus représentatif. Ces morphologies résultent de la rapide progression en surface du front de la vein […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/deltas/#i_12054
DNIEPR
Long de 2 285 kilomètres et drainant un bassin de 504 000 kilomètres carrés, le Dniepr (le Borysthène des anciens Grecs) se classe en Europe au quatrième rang derrière la Volga, le Danube et l'Oural ; mais son débit moyen à l'embouchure (1 700 m 3 /s) reste sensiblement inférieur à celui de la Petchora, de la Dvina du Nord et même de la Néva. Le Dniepr traverse successivement la Russie sur 485 kil […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/dniepr/#i_12054
DON, fleuve
Long de 1 870 kilomètres et drainant un bassin de 422 000 kilomètres carrés, le Don jette dans la mer d'Azov 30 kilomètres cubes d'eau par an ; ce débit relativement faible de 935 mètres cubes par seconde correspond à un module spécifique de deux litres par seconde et par kilomètre carré de bassin. Le Don ne prend, en effet, naissance qu'à 181 mètres d'altitude dans une région aux ressources en ea […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/don-fleuve/#i_12054
EAU (notions de base)
Dans le chapitre « Les aménagements » : […] Les hommes se sont toujours ingéniés à construire des systèmes plus ou moins sophistiqués permettant de transporter l'eau sur de grandes distances (aqueducs), de faciliter la navigation (canaux, écluses), de stocker l'eau pour l'irrigation (retenues), d'écrêter les crues ou de produire de l'énergie (biefs, barrages, conduites forcées) ou encore tout simplement d'évacuer les déchets (canalisations, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/eau-notions-de-base/#i_12054
ELBE
Mis à part le Rhin, qui a une origine alpestre, l'Elbe (en tchèque le Labe) est le plus important des fleuves d'Europe centrale coulant des massifs hercyniens en direction de la mer du Nord, ou de la Baltique, à travers la grande plaine germano-polonaise (Ems, Weser, Elbe, Oder, Vistule). L'Elbe a un bassin de 144 000 kilomètres carrés, sa longueur est de 1 165 kilomètres et le cours Vltava-Elbe a […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/elbe/#i_12054
EMBOUCHURES
L' embouchure d'un cours d'eau est le lieu où il déverse dans la mer ou dans un lac ses eaux et sa charge solide. L'interaction entre l'écoulement à sens unique du fleuve et les mouvements alternatifs de la mer y détermine des rapports particuliers entre les masses d'eau, et des formes spécifiques d'érosion et de sédimentation. Sur la plupart des côtes, les embouchures occupent leur emplacement […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/embouchures/#i_12054
ESTUAIRES
Reliant à la mer rivières et fleuves, les estuaires représentent la forme la plus classique de transition entre le domaine continental et le domaine marin. L'origine latine de ce terme est très significative : aestus (la marée) est le substantif du verbe aesto (je bouillonne), ce qui suggère bien l'effet bouillonnant de la marée montante à l'embouchure du fleuve au moment du mélange des eaux. Le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/estuaires/#i_12054
EUPHRATE
Fleuve de la Mésopotamie où il développe la majeure partie d'un cours long de 2 780 kilomètres, l'Euphrate tient son nom arabe al-Furāt (ou turc Firat) d'une déformation du sumérien Bu-Ra-Nu-Nu devenu en assyrien Purati. Le cours supérieur montagnard coule entièrement en Turquie ; il est formé par la jonction de deux bras principaux : le Karasu (450 km), considéré comme l'Euphrate véritable, et le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/euphrate/#i_12054
GANGE
Le Gange (en sanskrit et en hindī, Gangā) est un fleuve puissant du nord de l' Inde. Long de plus de 2 700 km et drainant un bassin de près d'un million de kilomètres carrés, il se situe, par son débit, parmi les cinq ou six plus grands fleuves} du monde. Son importance économique actuelle tient essentiellement au rôle qu'il joue dans l'irrigation de la plaine très peuplée où il coule. Considéré p […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gange/#i_12054
GARONNE
Petite, nerveuse et redoutable, telle apparaît la Garonne. C'est le fleuve français le plus court (575 km), au bassin le plus limité (56 000 km 2 ). Il débite 625 m 3 /s, plus que la Seine, soit 11,1 l/s/km 2 ou 350 mm, ce qui lui vaut la deuxième place, après le Rhône, en alimentation spécifique. Des crues puissantes et d'origines diverses rendent son voisinage périlleux . Prenant sa source en E […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/garonne/#i_12054
GERMANO-POLONAISE PLAINE
Dans le chapitre « Hydrographie » : […] L'histoire de la formation du réseau hydrographique se lit encore clairement dans les traits majeurs du réseau actuel, formé de deux types de tronçons. Les troncs longitudinaux, larges chenaux parallèles aux différents fronts de l'inlandsis, recueillaient et évacuaient les eaux de fusion en direction du nord-ouest, entre la Hollande et le Jutland : les Allemands les appellent Urstromtäler , les P […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/plaine-germano-polonaise/#i_12054
HUANGHE [HOUANG-HO] ou FLEUVE JAUNE
Grand fleuve de la Chine du Nord et deuxième fleuve chinois après le Yangzi, le Huanghe ou fleuve Jaune mesure 5 464 kilomètres de long et draine un bassin de 745 000 kilomètres carrés. C'est seulement en 1952 que ses sources furent localisées avec précision, dans la dépression de Yueguzonglie à 4 500 mètres d'altitude dans la chaîne des Bayan Khara (ou Bayankalashanmai, Qinghai). Une longue cou […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/huanghe-fleuve-jaune/#i_12054
HYDROGRAPHIE
Dans le chapitre « Les organismes linéaires » : […] Strictement localisés selon un tracé défini, les organismes linéaires correspondent à des écoulements pérennes, fleuves et rivières des domaines tempéré et tropical humide, ou aux oueds des régions arides, dont l'activité ne se manifeste qu'au cours de crues plus ou moins espacées. Dans tous les cas, ils s'expriment dans le paysage par un lit . Le lit fluvial se situe dans la partie la plus creuse […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/hydrographie/#i_12054
IENISSEÏ
L'Ienisseï, qui draine toute la Sibérie centrale vers l'océan glacial Arctique, est le premier fleuve de la zone tempérée avec le Mississippi. Coulant à peu près le long du méridien de 90 0 est, l'Ienisseï sépare la Sibérie occidentale, celle des plaines marécageuses gorgées d'hydrocarbures, de la Sibérie orientale, celle des plateaux vides aux terribles froids hivernaux. De l'Angara à Norilsk, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ienissei/#i_12054
INDE (Le territoire et les hommes) - Géographie
Dans le chapitre « Les plaines alluviales » : […] Les plaines alluviales se groupent en deux ensembles. Au nord, le sillon sous-himalayen, suivi par le Gange et l' Indus, s'est rempli de matériaux arrachés à l'Himalaya, et que les alluvions déposées par les grands fleuves achèvent de combler. À l'est de la péninsule, les fleuves ont construit des deltas qui progressent aux dépens de la mer ; on peut citer (du nord au sud) ceux du Gange-Brahmapou […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/inde-le-territoire-et-les-hommes-geographie/#i_12054
INDUS, fleuve
Grand fleuve de l' Asie du Sud, l'Indus, long de 2 880 kilomètres, comprend dans son bassin les « cinq rivières », d'où le nom de Punjab, l'une des régions les plus vivantes et les plus avancées économiquement du monde indien. L'Indus reçoit des eaux abondantes de son bassin supérieur, mais comme il coule vers des régions sèches avant de se jeter dans la mer d'Oman, le débit de son cours inféri […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/indus-fleuve/#i_12054
INONDATIONS
Dans le chapitre « Les crues des fleuves » : […] Le débordement des eaux d'un fleuve hors de son lit mineur, pour emplir son lit moyen ou son lit majeur , se produit généralement après des périodes plus ou moins longues de précipitations qui n'ont pas besoin d'être particulièrement intenses. Ce type d'inondation, le plus fréquent, n'est pas soudain et les habitants des régions concernées peuvent observer la montée des eaux jusqu'à ce qu'ils soi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/inondations/#i_12054
IRRAWADDY
L'Irrawaddy, principal fleuve et première voie d'eau commerciale de la Birmanie (ou Myanmar), traverse le pays en son centre, sans jamais sortir des frontières. Son nom viendrait du sanskrit airavati , « fleuve des éléphants ». Long d'environ 2 170 kilomètres, l'Irrawaddy draine un bassin d'environ 411 000 kilomètres carrés. Sa vallée constitue le cœur historique, culturel et économique de la Birm […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/irrawaddy/#i_12054
KOLYMA
Fleuve de la Sibérie nord-orientale, la Kolyma draine, sur les 2 130 kilomètres de son cours, un bassin de 650 000 kilomètres carrés environ situé sur les territoires de la région administrative ( oblast ) de Magadan et de la république de Iakoutie, puis elle déverse annuellement dans la mer de Sibérie orientale 123 kilomètres cubes ; son débit moyen à l'embouchure est de 3 900 mètres cubes par se […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/kolyma/#i_12054
LACS
Dans le chapitre « Origine et permanence » : […] L'eau d'origine atmosphérique est en partie absorbée par les couches de surface (nappe phréatique) puis, ressortant par les sources, elle s'écoule dans des vallées, s'étale dans tout creux de l'écorce terrestre (définition étymologique du mot lac), constitue des étangs, voire des lacs de barrage, des réservoirs si l'homme arrête par ses œuvres cet écoulement naturel. Quand les apports sont importa […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lacs/#i_12054
LENA
La Lena est l'un des principaux fleuves de Russie et l'un des plus longs au monde. Entre sa source, située dans les montagnes qui longent les rives occidentales du lac Baïkal, dans le sud-est de la Sibérie, et son delta, construit dans la mer des Laptev (mer bordière de l'océan Arctique), elle parcourt 4 400 kilomètres, drainant au passage un bassin de 2 490 000 kilomètres carrés. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lena/#i_12054
LOIRE, fleuve et bassin
Fleuve français le plus long (1 012 km) et le plus étendu par son bassin (115 120 km 2 ), la Loire prend sa source au mont Gerbier-de-Jonc, aux confins du Vivarais et du Velay, à 1 408 mètres d'altitude . Sollicitée vers le nord par les grandes cassures méridiennes du Massif central, elle débouche en plaine à Roanne (268 m), après un parcours difficile de 285 kilomètres à travers gorges et bassins […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/loire-fleuve-et-bassin/#i_12054
MACKENZIE, fleuve
Le fleuve Mackenzie draine un bassin hydrographique d'environ 1 805 000 kilomètres carrés, soit le plus grand du Canada. C'est le deuxième fleuve d'Amérique du Nord après le système Mississippi-Missouri. De la source de la rivière Finlay, qui se jette dans le lac Williston (formé par la retenue des eaux de la rivière de la Paix) à l'ouest des montagnes Rocheuses, le système fluvial parcourt 4 241 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mackenzie-fleuve/#i_12054
MAGDALENA, fleuve
Long de 1 500 kilomètres environ, le Magdalena est le plus grand fleuve de Colombie (bassin de 266 000 km 2 ). Il naît sous le 2 e degré de latitude nord, à moins de 3 000 mètres d'altitude, dans le lac de Santiago, à proximité du nœud de Pasto, là où se séparent les trois cordillères colombiennes (orientale, centrale et occidentale), et se jette dans la mer des Caraïbes sous le 11 e degré de la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/magdalena-fleuve/#i_12054
MEDJERDA
Caractérisé par un écoulement permanent sur l'ensemble de son cours, la Medjerda est le seul fleuve tunisien. Elle prend sa source près de Souk-Ahras (dans le Constantinois algérien) puis coule vers l'est avant de se jeter dans la Méditerranée (golfe de Tunis). Son bassin-versant s'étend sur 22 000 kilomètres carrés, dont 6 000 en Algérie. Son régime est typiquement méditerranéen et présente une f […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/medjerda/#i_12054
MÉKONG
Le Mékong, long de 4 350 kilomètres, est le troisième fleuve d'Asie, derrière le Yangzi qui s'écoule vers la Chine et le Gange vers l'Inde. Tous les trois naissent sur le flanc méridional de l'Himalaya. Le Mékong se distingue des deux autres par un bassin, englobant la partie centrale de la péninsule indochinoise, bien moins densément peuplé (en moyenne 100 hab./km 2 ). Il parcourt plus de 4 200 k […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mekong/#i_12054
MEUSE
La Meuse moyenne traverse l'Ardenne, pointe occidentale du massif schisteux rhénan : tous les malheurs de son bassin viennent de là. Autrefois, elle coulait sur la couverture secondaire, alors plus étendue. Le creusement du réseau était aisé dans ces couches sédimentaires tendres. Mais, après le déblayage, quand le lit atteignit les schistes et quartzites durs sous-jacents, l'effort érosif rencont […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/meuse/#i_12054
MISSISSIPPI ET MISSOURI, fleuves
Drainant un bassin de 3 238 000 km 2 , ce qui représente près des deux cinquièmes du territoire des États-Unis, le Mississippi-Missouri, dont le cours s'étend sur 6 800 km, est la plus longue artère fluviale du monde. Son débit moyen à l'embouchure, égal à 18 000 m 3 /s, est de beaucoup supérieur à celui des fleuves des régions extratropicales : il équivaut à neuf fois celui du Rhin, Meuse compri […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mississippi-et-missouri-fleuves/#i_12054
NEVA
Émissaire unique du lac Ladoga, la Neva se classe parmi les fleuves les mieux alimentés de la Russie d'Europe, bien que son cours ne mesure que 74 kilomètres de longueur. Elle draine un bassin de 281 000 kilomètres carrés et déverse dans le golfe de Finlande, où elle débouche, 80 kilomètres cubes d'eau en une année, ce qui représente un débit moyen à l'embouchure de 2 530 mètres cubes par seconde […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/neva/#i_12054
NIL
Avec ses 6 671 kilomètres, depuis son affluent le plus lointain, la Luvironza en Tanzanie, et 6 058 kilomètres depuis le lac Victoria, le Nil prend rang, aux côtés de l'Amazone et de l'ensemble Mississippi-Missouri, parmi les trois plus longs fleuves du monde. Son bassin draine 3 millions de kilomètres carrés, un dixième du continent africain réparti entre deux grands ensembles, le Nil Blanc dep […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/nil/#i_12054
OB ou OBI
L' Ob (ou Obi) est l'un des plus grands fleuves d'Asie. Il s'écoule à travers la Sibérie occidentale, vers le nord et l'ouest en suivant une diagonale tortueuse depuis sa source, dans les monts Altaï, jusqu'à son estuaire (golfe de l'Ob), par l'intermédiaire duquel il débouche dans l'océan Arctique au niveau de la mer de Kara. Axe de transport majeur, il traverse un territoire situé au cœur de la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ob-obi/#i_12054
ODER
L'Oder (Odra en polonais et en tchèque) est un fleuve de 854 kilomètres de longueur, au bassin versant de 124 700 kilomètres carrés. À l'instar de la Vistule à l'est, de la Weser, de l'Ems et du Rhin à l'ouest, l'Oder coule du sud vers le nord ; elle rejoint aussi la grande plaine du Nord. Enfin, comme la Vistule, elle se jette dans la Baltique. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le bassin de l'O […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/oder/#i_12054
ORÉNOQUE
Grand fleuve d'Amérique du Sud, l'Orénoque s'écoule en formant un croissant géant sur plus de 2 740 kilomètres depuis sa source, dans le massif des Guyanes, jusqu'à son embouchure, dans l'océan Atlantique. Il traverse ainsi le Venezuela et forme, sur une section, la frontière entre ce pays et la Colombie. Le fleuve tire son nom d'une expression warao qui signifie « lieu où l'on peut pagayer ». L […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/orenoque/#i_12054
ORONTE
Rivière du Proche-Orient, l'Oronte (en arabe, Nahr al-‘Asī : « le fleuve rebelle ») est long de 570 kilomètres et présente un débit moyen de 78,5 mètres cubes par seconde. Il naît au Liban, dans la Bekaa (Ain Zerqa : la « Source bleue »), au nord du seuil de Baalbek qui le sépare du bassin du Litani. Il traverse des seuils rocheux et draine d'anciennes cuvettes ; aussi sa vallée, de formation réce […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/oronte/#i_12054
OUSSOURI, fleuve
Né de la confluence de deux rivières, l'Oulakhe et la Daoubikhe — descendues de la chaîne de Sikhota-Aline dans l'Extrême-Orient sibérien —, l'Oussouri se jette dans le fleuve Amour, non loin de Khabarovsk, au terme d'un cours de 588 kilomètres (909 km avec l'Oulakhe) et draine un bassin de 187 000 kilomètres carrés. Une partie de son cours moyen sert de frontière entre la Russie et la Chine. La v […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/oussouri-fleuve/#i_12054
PALÉOGÉOGRAPHIE
Dans le chapitre « Les facteurs responsables des visages successifs de la Terre » : […] À grande échelle, la configuration géographique reflète essentiellement le tracé du contact entre terres émergées et océans. Les grands changements géographiques dépendent donc des mouvements des continents, c’est-à-dire de la tectonique des plaques . La position relative des continents change continuellement, modifiant lentement la géographie. Les ouvertures des rifts (qui découpent les continent […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/paleogeographie/#i_12054
PARANÁ, fleuve
Après l'Amazone, le Paraná est le plus important fleuve d'Amérique du Sud. Le bassin versant du Paraná se développe sur plus de 2 000 kilomètres du nord au sud, depuis le plongement du socle brésilien (sud du Goiás-Triangulo Mineiro) sous les sables et les basaltes du Crétacé jusqu'à l'estuaire ennoyé de La Plata, au contact de l'immense construction sédimentaire pampéenne (d'une superficie de que […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/parana-fleuve/#i_12054
PÉRIGLACIAIRE DOMAINE
Dans le chapitre « Modelés et formes fluviatiles » : […] Les modelés et les formes fluviatiles se différencient en fonction de l'importance des organismes d'écoulement. Au creux des vallons en berceau, les petites rivières locales se perdent dans la masse des débris amenés des versants, qu'elles sont impuissantes à évacuer. Mieux alimentés par des reliefs importants, les écoulements de piémont déposent, sur le sol encore gelé, des pellicules de matéri […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/domaine-periglaciaire/#i_12054
POLLUTION
Dans le chapitre « La pollution des eaux continentales » : […] La pollution des eaux continentales constitue sans aucun doute un des problèmes les plus graves auxquels sont confrontés les pays industrialisés. À l'échelle mondiale, on a pu estimer que 80 p. 100 des eaux fluviales servent à transporter des déchets vers l'océan. En France, malgré les efforts entrepris depuis la fin des années 1960, l'essentiel de notre réseau hydrographique, et en particulier l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pollution/#i_12054
RHIN
Le Rhin , par son insertion dans un ensemble territorial qui a joué un rôle éminent dans le façonnement de la civilisation occidentale – européenne et mondiale –, n'a pas été uniquement générateur d'un imposant bassin fluvial, mais aussi de dynamiques socio-économiques d'avant-garde ainsi que de cadres de vie enviables, tant urbains que ruraux. Son image a une connotation séculaire d'opulence, d'e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rhin/#i_12054
RHÔNE
Du Valais suisse à la Camargue française, sur 812 kilomètres, le Rhône draine un bassin de 98 000 kilomètres carrés qui, traversant une région montagneuse soumise en partie aux influences méditerranéennes, lui vaut une variété de régimes unique au monde. Surtout alpestre, la chaîne et son rameau le Jura couvrent 64 500 kilomètres carrés ou les deux tiers de la surface réceptrice, auxquels il faut […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rhone/#i_12054
RHÔNE VALLÉE DU
Longue plaine sédimentaire, étroite et allongée de Lyon à la Méditerranée entre le Massif central et les Alpes, la vallée du Rhône a une grande importance économique, surtout comme axe de communication : deux voies ferrées (dont celle du T.G.V.-Sud-Est), deux routes nationales, une autoroute, des lignes de transport de force, l'oléoduc sud-européen l'empruntent, ainsi que le fleuve rendu navigable […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vallee-du-rhone/#i_12054
RÍO GRANDE
Fleuve d'Amérique du Nord, le Río Grande, baptisé Río Bravo (ou encore Río Bravo del Norte) par les Mexicains, fait la frontière entre l'État américain du Texas et le Mexique. Né à plus de 3 700 mètres d'altitude dans les montagnes Rocheuses, le Río Grande traverse des steppes et des déserts, puis arrose de riches régions agricoles avant de se jeter dans le golfe du Mexique. Il parcourt ain […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rio-grande/#i_12054
ROCHES (Formation) - Érosion et sédimentation
Dans le chapitre « Facteurs sédimentologiques » : […] Certains types de sédiments peuvent être soumis à des causes rythmiques indépendantes des facteurs précédents. Les flyschs et les sédiments deltaïques sont significatifs à cet égard. Les flyschs sont des formations marines détritiques qui se présentent sous forme d'alternances régulières de bancs gréseux et de bancs silteux ou argilo-calcaires. Les grès sont généralement granoclassés, les fossile […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/roches-formation-erosion-et-sedimentation/#i_12054
RUSSIE (Le territoire et les hommes) - Géographie
Dans le chapitre « Des fleuves excessifs » : […] La Russie est drainée par de grands appareils fluviaux, imposants par leur longueur comme par la taille de leur bassin ou l'ampleur de leur débit (tabl. 1 ) . Tous ces fleuves ont un régime nival étroitement lié au climat. L'hiver, pendant trois mois dans l'Ouest, six dans l'Est, ils sont pris par une carapace de glace. Faute d'apports d'eau, l'écoulement est réduit. Au printemps, les énormes volu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/russie-le-territoire-et-les-hommes-geographie/#i_12054
SÃO FRANCISCO RÍO
Entièrement brésilien, le río São Francisco, qui parcourt environ 3 000 kilomètres dans l'est de l'Amérique du Sud, draine un bassin de 631 200 kilomètres carrés. Baptisé d'après un jésuite du xvi e siècle, São Francisco de Borja, il est surnommé le « fleuve de l'unité nationale » car il a longtemps servi de voie de communication entre les régions maritimes et occidentales du Brésil et entre le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rio-sao-francisco/#i_12054
SEINE
Bien que le bassin de Paris ne présente pas d'unité hydrographique, le réseau de la Seine forme le collecteur principal d'un ensemble qui, des confins de la Lorraine au Morvan et de la Somme à la Risle, s'étend sur environ 90 000 kilomètres carrés, dont près de 70 000 kilomètres carrés de terrains perméables. La Seine et ses affluents drainent une surface de 78 000 kilomètres carrés à l'embouchure […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/seine/#i_12054
SÉNÉGAL, fleuve
Fleuve tropical qui se forme à Bafoulabé (Mali) par la réunion de deux rivières, le Bafing et le Bakoy. Son principal affluent, le Falémé, est situé sur la rive gauche. Les affluents de la rive droite, Kolimbiné et Karakoro, sont de faible importance. Le Sénégal arrose un bassin de 450 000 kilomètres carrés et traverse plusieurs États : Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal. Son cours s'étend sur 1 64 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/senegal-fleuve/#i_12054
SOLO, fleuve
Fleuve le plus long de l'île de Java (540 km), le Solo a annexé le bassin du Baturetno, au sud de Surakarta, et étendu son domaine en amont jusqu'à 30 kilomètres à peine de l'océan Indien. Durant son cours supérieur, il change souvent de direction : les coudes du bassin du Solo et celui qui lui permet de franchir le plateau de Kendeng sont la trace de captures ou de déversements qui sont la conséq […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/solo-fleuve/#i_12054
SYR-DARIA
Des montagnes du Tian Shan, au Kirghizstan, à la mer d'Aral, le plus long des fleuves de l'Asie centrale, le Syr-Daria, mesure 3 020 kilomètres, s'il est tenu compte de la plus longue des deux branches maîtresses qui lui donnent naissance, la Naryn ; la longueur du cours est ramenée à 2 212 kilomètres lorsqu'elle n'est comptée qu'à partir de la confluence de la Naryn et du Kara-Daria. Le Syr-Daria […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/syr-daria/#i_12054
TAGE
Des quatre grands fleuves du versant atlantique de la péninsule Ibérique, le Tage est le plus long (1 007 km). Son bassin, limité au nord par la cordillère centrale, au sud par les monts de Tolède, est relativement peu étendu (81 600 km 2 ). Né à 150 kilomètres de la Méditerranée, le fleuve coule vers l'ouest à travers le bassin tertiaire de la Nouvelle-Castille, le socle hercynien de la Meseta, p […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tage/#i_12054
TIGRE, fleuve
En arabe Didjla , en turc Dide (formes modernes du Diglat antique), le Tigre déroule la majeure partie de son cours (1 950 km) en Mésopotamie. Né en Turquie du Sud-Est, le fleuve est montagnard (gorges) jusqu'à son entrée dans les plateaux de Djézireh à Cizre. Il traverse la Djézireh irakienne dans une vaste dépression synclinale et franchit par des gorges de nombreux chaînons. Il reçoit sur sa r […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tigre-fleuve/#i_12054
URUGUAY, fleuve
Prenant naissance au Brésil à une cinquantaine de kilomètres de l'Atlantique, sur le rebord occidental de la serra Geral près de Pelotas, le fleuve Uruguay vient confluer avec le Paraná au fond du río de la Plata. Sa vallée, longue de 1 600 kilomètres, s'enfonce d'abord sur environ 300 kilomètres dans les tables de grès et de basalte du Brésil méridional qui marquent la limite entre les États de S […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/uruguay-fleuve/#i_12054
VISTULE
Unique fleuve entièrement polonais, la Vistule (1 047 km) draine près de la moitié du pays (169 000 km 2 en Pologne, sur un total de 194 000 km 2 pour le bassin versant). Les cours d'eau qui en sont à l'origine descendent des Beskides silésiennes et convergent vers la retenue de Goczałkowice. Au contact du plateau silésien, elle s'oriente vers l'ouest et coule, à moins de 250 mètres au-dessus d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vistule/#i_12054
VOLGA
Ancienne frontière de l'Europe, la « Petite Mère Volga » est le berceau de la Russie, qui s'est constituée par la fédération progressive des principautés volgiennes autour du pouvoir moscovite. Grande voie d'échange, creuset des minorités ethniques, la Volga a été bouleversée au xx e siècle par une mise en valeur très prononcée. C'est aujourd'hui une chaîne de lacs artificiels, de centrales hyd […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/volga/#i_12054
WESER
Un des grands fleuves d'Allemagne, long de 440 kilomètres, avec un bassin-versant de 45 300 kilomètres carrés drainé vers la mer du Nord, la Weser paraît modeste en comparaison du Rhin et de l'Elbe, entre lesquels elle s'insère. En réalité, le nom de Weser n'apparaît qu'à Münden, après la réunion de deux cours supérieurs d'égale importance, la sage Werra (292 km, 5 505 km 2 , 50 m 3 /s), qui vient […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/weser/#i_12054
YANGZI, fleuve
Le Yangzi ou Yangzijiang, que les Chinois dénomment Changjiang – « Long Fleuve » –, est l'un des plus grands fleuves du monde : il a 5 980 kilomètres de long, pour un bassin de 1 830 000 kilomètres carrés ; son débit annuel serait de mille milliards de mètres cubes, son débit moyen de 29 000 à 30 000 mètres cubes par seconde en aval de Datong, ce qui le classe au troisième rang dans le monde, ma […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/yangzi-fleuve/#i_12054
YUKON, fleuve
Grand fleuve nord-américain traversant le centre du Territoire du Yukon (Canada) et de l'Alaska (États-Unis), le Yukon, dont les 1 150 premiers kilomètres sont au Canada, parcourt 3 190 kilomètres depuis la source de la rivière McNeil, affluent de la rivière Nisutlin, jusqu'à son embouchure dans la mer de Béring. Il s'écoule d'abord vers le nord-ouest, puis généralement vers le sud-ouest, à tr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/yukon-fleuve/#i_12054
ZAMBÈZE
Fleuve du centre de l'Afrique australe, le Zambèze forme, avec ses affluents, le quatrième bassin hydrographique du continent, soit environ 1 250 000 kilomètres carrés. Depuis sa source dans les plateaux qui s'étendent aux confins de la République démocratique du Congo, de la Zambie et de l'Angola, il parcourt près de 2 660 kilomètres avant de se jeter dans l'océan Indien. Le Zambèze (qui signifie […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/zambeze/#i_12054
ZERAVCHAN
Fleuve de montagne, le Zeravchan prend naissance à 2 600 mètres d'altitude sur le front du glacier de vallée qui porte le même nom dans les montagnes de l'Alaï. Sur les premiers trois cents kilomètres de son cours, le Zeravchan est un torrent de haute montagne coulant au fond de gorges fort étroites que dominent des crêtes s'élevant jusqu'à 5 500 mètres d'altitude. Après avoir traversé le Tadjikis […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/zeravchan/#i_12054
Voir aussi
Pour citer l’article
Lazare BOTOSANEANU, Pierre CARRIÈRE, « FLEUVES », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 09 décembre 2019. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/fleuves/