BARTÓK BÉLA(repères chronologiques)
Carte mentale
Élargissez votre recherche dans Universalis
25 mars 1881 Béla Viktor János Bartók naît à Nagyszentmiklós, en Hongrie (aujourd'hui Sînnicolau Mare, en Roumanie).
19 mars 1910 Le Premier Quatuor à cordes est créé à Budapest par le Quatuor Waldbauer-Kerpely. C'est le premier d'une série de six quatuors qui ont profondément marqué la musique de chambre du xxe siècle.
12 mai 1917 Le Prince de bois (A fából faragott királyfi), ballet en un acte sur un argument de Béla Balázs, est créé à l'Opéra de Budapest sous la direction de son dédicataire, le chef d'orchestre italien Egisto Tango. La suite d'orchestre qui en est tirée sera créée le 23 novembre 1931 à Budapest sous la direction d'Ernö Dohnányi.
3 mars 1918 Le Deuxième Quatuor à cordes est créé à Budapest par le Quatuor Waldbauer-Kerpely, auquel il est dédié.
24 mai 1918 Le Château de Barbe-Bleue (A Kékszakállú herceg vára : « Le Château du duc Barbe-Bleue »), opéra en un acte sur un livret de Béla Balázs, le seul ouvrage lyrique composé par Bartók, mais l'un des plus impressionnants du xxe siècle, est créé à l'Opéra de Budapest sous la direction de Egisto Tango ; Bartók en avait commencé la composition en 1911.
27 novembre 1926 Le Mandarin merveilleux (A csodálatos mandarin), pantomime en un acte sur un argument du dramaturge hongrois Menyhért Lengyel, est créé à l'Opéra de Cologne sous la direction de Eugen Szenkár. La suite d'orchestre habituellement jouée au concert sera créée à Budapest le 15 octobre 1928 sous la direction d'Ernö Dohnányi.
8 décembre 1926 Bartók crée à Budapest sa seule Sonate pour piano.
1926-1939 Bartók compose les quatre volumes de Mikrokosmos, pour piano, recueils de 153 pièces pédagogiques de difficulté progressive profondément imprégnées de matériaux populaires de Hongrie et des régions avoisinantes recueillis par le compositeur.
19 février 1929 Le Troisième Quatuor à cordes est créé à Londres par le Quatuor Waldbauer-Kerpely.
20 mars 1929 Le Quatrième Quatuor à cordes, dédié au Quatuor [...]
1
2
3
4
5
…
pour nos abonnés,
l’article se compose de 2 pages
Écrit par :
- Alain PÂRIS : chef d'orchestre, musicologue, producteur à Radio-France
Classification
Autres références
« BARTÓK BÉLA (1881-1945) » est également traité dans :
BARTÓK BÉLA
Au début du xxe siècle, le compositeur Béla Bartók fonda, avec Zoltán Kodály, la nouvelle école hongroise de la musique en faisant une large place à la culture populaire et à la musique folklorique. Depuis la formation de l […] Lire la suite
ALLEGRO BARBARO. BÉLA BARTÓK ET LA MODERNITÉ HONGROISE 1905-1920 (exposition)
L’exposition Allegro barbaro. Béla Bartók et la modernité hongroise, 1905-1920, présentée au musée d’Orsay du 15 octobre 2013 au 5 janvier 2014, est centrée sur la personnalité et la production du compositeur hongrois, mais aussi sur le contexte dans lequel il a œuvré. Pionniers au sein d’une av […] Lire la suite
MUSIQUE POUR CORDES, PERCUSSION ET CÉLESTA (B. Bartok)
Commande du chef d'orchestre et mécène suisse Paul Sacher, la Musique pour cordes, percussion et célesta de Béla Bartók est créée le 21 janvier 1937 par Sacher à la tête de l'Orchestre de chambre de Bâle, se […] Lire la suite
ANDA GÉZA (1921-1976)
Pianiste suisse d'origine hongroise, représentant de l'illustre école magyare qui a vu éclore Annie Fischer, György Cziffra, Andor Foldes, György Sebök ou Tamás Vásáry, Géza Anda naît à Budapest le 19 novembre 1921. Sa famille encourage très tôt ses dispositions pour la musique et il entre à l'Académie Franz-Liszt de Budapest, où il suit notamment les cours de Ernst von Dohnányi et de Zoltan Kodál […] Lire la suite
ARMA PAUL (1904-1987)
Né le 22 octobre 1904 à Budapest, mort le 28 novembre 1987 à Paris, le compositeur français d’origine hongroise Imre Weisshaus (qui adoptera le pseudonyme Paul Arma lors de son installation à Paris) apprend le piano dès l'âge de cinq ans et reçoit, de 1920 à 1924, un enseignement très complet, notamment en analyse et en écriture musicales, à l'Académie Franz-Liszt de Budapest, où Béla Bartók lui […] Lire la suite
ETHNOLOGIE - Ethnomusicologie
Dans le chapitre « Les transcriptions et les analyses » : […] À son retour, le chercheur va devoir entreprendre un long travail de dépouillement : mise au propre de ses notes et de son journal de terrain, établissement du catalogue des pièces enregistrées, copie des bandes pour leur préservation, leur dépôt en archives, leur renvoi dans la communauté visitée. Alors commence l'exploitation du matériel. Faut-il systématiquement transcrire tout ce qui a été en […] Lire la suite
FOLKLORIQUE HONGROISE ÉCOLE
En 1889, au moment de la fondation de la Société hongroise d'ethnologie (Magyar Néprajzi Társaság), qui commence en 1890 la publication de la revue Ethnographia, l'école folklorique hongroise est installée à Budapest. L'importance et la richesse du folklore hongrois en ethnologie avaient déjà été soulignées par le linguiste Miklós Révai dès 1782, dans un article du Courrier hongrois ( Magyar Hir […] Lire la suite
FUGUE
Dans le chapitre « De Bach à nos jours » : […] Après Bach et Haendel ( Lessons pour clavecin), la fugue, qui a trouvé son équilibre classique, rencontre en Joseph Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart des artisans attentifs. Trois quatuors de Haydn et le Requiem de Mozart sont là pour prouver que ce genre réputé intellectuel est capable de renfermer beaucoup de tendresse et de lyrisme. Avec Ludwig van Beethoven, la fugue s'élargit, s'adaptant d' […] Lire la suite
GERHARD ROBERTO (1896-1970)
Après Manuel de Falla, le plus brillant et le plus audacieux représentant de la musique espagnole est Roberto Gerhard. Né en Catalogne d'un père suisse allemand et d'une mère alsacienne, unique élève espagnol d'Arnold Schönberg, Gerhard sera contraint à l'exil par la guerre civile, deviendra citoyen britannique et finira sa vie à Cambridge. Robert Gerhard Ottenwaelder naît à Valls, près de Tarrago […] Lire la suite
HARMONIE
Dans le chapitre « Béla Bartók » : […] Entre les deux guerres et immédiatement après la dernière, on put assister à divers efforts de synthèse d'un langage harmonique nouveau. Celui de Béla Bartók, d'un chromatisme exacerbé, repose sur l'usage de certains modes dont le plus courant dans son œuvre apparaît comme une combinaison du mode de fa (ou hypolydien) et du mode phrygien de ré . Il énonce à partir du do une gamme où le fa est […] Lire la suite
Pour citer l’article
Alain PÂRIS, « BARTÓK BÉLA - (repères chronologiques) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 14 avril 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/bartok-reperes-chronologiques/