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André Jean TUDESQ

Professeur à la faculté des lettres et sciences humaines de Bordeaux

Articles

  • BERRYER PIERRE (1790-1868)

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 634 mots

    Fils d'un avocat au parlement de Paris célèbre sous l'Empire, élève de Juilly, marié en 1811 à la fille d'un directeur de la marine et de la guerre, Berryer devint lui-même avocat. Royaliste dès l'époque impériale, il s'engagea dans les volontaires royaux en 1815, mais il assista son père et Dupin...

  • BLANQUI AUGUSTE (1805-1881)

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 515 mots

    Fils d'un conventionnel régicide devenu sous-préfet sous le premier Empire, Auguste Blanqui est élevé à Paris à l'institution Massin où enseignait son frère aîné Adolphe (futur économiste libéral). Dès 1824, il adhère à la charbonnerie ; il est blessé en 1827 dans des manifestations d'étudiants...

  • BUGEAUD THOMAS ROBERT, marquis de la Piconnerie (1784-1849) duc d'Isly et maréchal de France

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 668 mots

    Issu d'une famille irlandaise qui avait émigré en France, Bugeaud s'engage dans l'armée en 1804, comme vélite, dans les grenadiers à pied de la garde impériale. Il est promu caporal à Austerlitz et blessé à Pultusk ; il combat ensuite en Espagne, où il devient capitaine sous les ordres du général...

  • CHARTE DE 1830

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 260 mots

    Après l'abdication de Charles X et la proclamation de Louis-Philippe d'Orléans comme lieutenant général du royaume, les députés libéraux, réunis le 3 août 1830, se prononcent pour une révision de la Charte de 1814. Le député Bérard présente un projet repris et remanié par un petit groupe dans...

  • CHOISEUL-PRASLIN CHARLES duc de (1805-1847)

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 254 mots

    Fils d'un pair de France, élu député de Melun en Seine-et-Marne en mars 1839 par les conservateurs, Charles de Choiseul-Praslin est nommé en 1845 pair de France. Chevalier d'honneur de la duchesse d'Orléans, apparenté à toute la plus haute aristocratie orléaniste, il est un des principaux instruments...

  • DEUXIÈME RÉPUBLIQUE

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 4 300 mots
    • 1 média

    La révolution de février 1848 a triomphé presque sans combattre de la monarchie de Juillet qui s'est effondrée sans se défendre. L'abdication de Louis-Philippe, le 24 février, a provoqué le ralliement de l'ensemble des catégories dirigeantes à la République. Cette situation (l'ambiguïté...

  • FALLOUX ALFRED FRÉDÉRIC comte de (1811-1886)

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 516 mots

    Fils d'une famille de propriétaires d'Angers anoblie en 1825, Frédéric de Falloux s'introduit dans les salons littéraires et exprime ses idées théocratiques en écrivant une Histoire de Louis XVI, en 1840, et des articles dans la revue catholique Le Correspondant. Après avoir...

  • GARNIER-PAGÈS LOUIS (1803-1878)

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 254 mots

    Né à Marseille, frère d'un leader républicain qui fut député de la monarchie de Juillet, Garnier-Pagès a participé à la révolution de juillet 1830, mais s'est surtout livré à des activités de courtier de commerce jusqu'à la mort de son frère en 1841. Élu député de Verneuil dans l'Eure en...

  • JUILLET MONARCHIE DE

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 8 497 mots
    • 3 médias

    La monarchie de Juillet tire son nom de l'émeute qui se transforma en révolution, les 27, 28 et 29 juillet 1830 (les Trois Glorieuses). Cette origine révolutionnaire et le choix du duc d'Orléans, devenu Louis-Philippe, parce que Bourbon pour les uns, quoique Bourbon pour d'autres, expliquent l'ambiguïté...

  • LÉGITIMISTES

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 1 104 mots

    On appelle légitimistes les partisans de la branche aînée des Bourbons à partir de la révolution de juillet 1830. L'abdication de Charles X en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux surprend les plus fidèles royalistes et réduit toute velléité de résistance. Si les ultra-royalistes restent...

  • OBERKAMPF CHRISTOPHE PHILIPPE (1738-1815)

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 262 mots

    Issu d'une famille de teinturiers de Bavière, Oberkampf devient graveur à Mulhouse, puis coloriste à la manufacture de l'Arsenal à Paris. Il obtient en 1759 l'autorisation de fonder à Jouy-en-Josas la première manufacture de toiles imprimées avec des planches de cuivre gravées. Il est naturalisé...

  • ORSAY ALFRED GUILLAUME GABRIEL comte d' (1801-1852)

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 318 mots
    • 1 média

    Lieutenant aux gardes du corps de Louis XVIII, le comte d'Orsay n'aurait pas laissé son nom à la postérité sans une réputation de dandy qui fit sa légende. Du dandy, il eut le mépris de convention, l'élégance d'esthète, le culte du moi, et sa vie s'accorde en quelque manière avec le « geste du dandy...

  • RÉPUBLICAINS (1789-1870)

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 997 mots
    • 1 média

    Le nom de républicains a été donné aux partisans de la république, avec une signification différente selon les pays et selon les époques. En France, sous la Révolution et la Ire République, le terme de « patriote » est davantage utilisé. Bien que la République ait continué nominalement...

  • RICHARD-LENOIR FRANÇOIS RICHARD dit (1765-1839)

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 313 mots

    Fils d'un simple fermier normand, François Richard est garçon de magasin à Rouen, puis garçon de café à Paris en 1786. Il s'enrichit en spéculant sur des étoffes de coton anglaises (les basins) et sur les biens nationaux ; il achète notamment un domaine près de Nemours. Après la...

  • SAINT-MERRI RUE DU CLOÎTRE- (juin 1832)

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 270 mots

    Les funérailles du général Lamarque, un des chefs républicains, sont l'occasion pour des associations révolutionnaires d'essayer de renverser le régime de Juillet. Il y a deux jours d'émeute les 5 et 6 juin 1832. La Société des amis du peuple, la Société des droits de l'homme, des étudiants en...

  • SCHNEIDER EUGÈNE (1805-1875)

    • Écrit par André Jean TUDESQ
    • 313 mots

    Neveu d'un général député et ministre de la Guerre, Eugène Schneider débute comme employé dans une maison de commerce, puis dans la banque du baron Seillère où travaillait son frère aîné. Après avoir dirigé les forges de Bazeilles, il s'associe en 1836 à son frère Adolphe nommé directeur gérant...