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VRAISEMBLABLE, esthétique

Articles

  • VRAISEMBLABLE, esthétique

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    La règle de la vraisemblance — l'une des plus importantes et des plus générales de la doctrine classique — trouve sa source dans la Poétique d'Aristote : « Il est évident que l'œuvre du poète n'est pas de dire ce qui est arrivé, mais ce qui aurait pu arriver, ce qui était...

  • ACTEUR

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    • 6 815 mots
    • 2 médias
    ...déjà « ampullas et sesquipedalia verba », c'est-à-dire « des sentences, des bouteilles soufflées, des mots longs d'un pied et demi ». Diderot va se faire quant à l'esthétique théâtrale le héraut de cette évolution prônant le « naturel ». À la déclamation classique soutenue par des techniques...
  • ARISTOTE (env. 385-322 av. J.-C.)

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    ...vraisemblance des faits présentés. Même dans ce cas, le poète est créateur, parce que, en choisissant tel ou tel événement réel, il le recrée comme «  vraisemblable et possible » (9, 1451 b 27). La poésie diffère en cela de l'histoire : l'histoire raconte ce qui est arrivé ; la poésie présente ce qui...
  • L'ASTRÉE, Honoré d'Urfé - Fiche de lecture

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    ...elles-mêmes devenir autonomes : poèmes, chansons sentimentales ou statuts amoureux, qui joueront un rôle capital dans la formulation de l'esthétique précieuse. Pour assurer son impact sur le lecteur du temps, le roman a recours au vraisemblable : il a lieu au ve siècle, dans le Forez (mais aussi en Italie, en...
  • AUBIGNAC FRANÇOIS HÉDELIN abbé d' (1604-1676)

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    L'un de ces abbés qui tiennent tant de place dans l'histoire de la littérature — et des théories littéraires — au xviie siècle. Il a été prédicateur, romancier, dramaturge, poète, mais il a surtout voulu être, quant à lui, le législateur du théâtre. En 1640, une querelle l'oppose...

  • COMÉDIE

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    • 5 412 mots
    • 1 média
    ...des conventions avec un discernement inventif ; plus enjouées que proprement comiques, plantées dans un décor contemporain, romanesques sans excès, animées sans gratuité, ces œuvres présentent unevraisemblance intérieure tout à fait convaincante, qui est le produit d'un réalisme hautement stylisé.
  • CORNEILLE PIERRE (1606-1684)

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    Il est significatif qu'il refuse d'interpréter comme la majorité de ses contemporains le précepte d'Aristote selon lequel la tragédie est la représentation du possible. Les théoriciens entendent par « possible » ce qui est conforme au train ordinaire des choses, le vraisemblable....
  • DIDEROT DENIS (1713-1784)

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    • 6 373 mots
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    ...l'artiste n'est pas le savant, il imite les apparences, et l'œuvre qui paraît la plus parfaite serait une ébauche grossière au jugement de la nature. En art, le modèle n'est pas le vrai, mais il doit être au vrai semblable. Cette fois, passant de l'idéalité de la loi à l'idée ou image, le modèle...
  • CLASSICISME

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    • 13 810 mots
    • 6 médias
    ...des sens en esthétique. Toutes les révolutions en art se font au nom de plus de vérité. Et sans doute toute manière de choisir dans le vaste domaine du vrai et de le reproduire ou de le transfigurer devient cliché au bout d'un quart de siècle. Une nouvelle perspective s'avère alors nécessaire. Mais il...
  • KEMP MARTIN (1942- )

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    ...poursuivant des finalités très diverses : l'enquête sur la nature, l'aspiration mystique, le sentiment du « merveilleux » ou encore le divertissement optique. L'adéquation des images à la structure optique du visible participe selon Martin Kemp d'une « rhétorique de la réalité », c'est-à-dire de « l'utilisation...
  • MERVEILLEUX

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    ...toujours un enchaînement cohérent des faits (en postulant au besoin une action divine). Le plaisir de la surprise ne doit pas transgresser l'ordre de la vraisemblance ; si l'épopée, contrairement à la tragédie, pousse la surprise jusqu'à l'irrationnel, jusqu'à l'absurde même, c'est qu'ici le poète...
  • TRAGÉDIE

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    • 5 375 mots
    • 2 médias
    ...du personnage et de sa conformité à ce que nous en apprend la tradition, ou du devoir qu'a le poète de le rendre supportable au public moderne ?), la vraisemblance (est-ce le possible, le croyable, le raisonnable ou la conformité au « vrai » et au «   naturel » ?), ou le dosage de la progression logique...
  • SCIENCE-FICTION

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    • 7 936 mots
    • 4 médias
    ...spécialisés, font l'effort d'écrire des récits (hard science-fiction) scientifiquement « justifiés », acceptables par d'authentiques savants. Ce qui revient à superposer aux deux types de vraisemblable que nous avons distingués – l'ordinaire (premier élément) et l'extraordinaire (quatrième élément)...
  • THÉÂTRE OCCIDENTAL - La dramaturgie

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    • 12 279 mots
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    ...les unes aux autres sur le plan formel : à l'intérieur d'un acte la scène ne doit pas se vider, d'où l'utilité des scènes de liaison qui annoncent et rendent vraisemblable l'arrivée d'un personnage ou justifient le départ d'un autre ; les périls sont, eux aussi, liés dans une même action. Il est en revanche...
  • TROIS DISCOURS SUR LE POÈME DRAMATIQUE, Pierre Corneille - Fiche de lecture

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    • 1 719 mots
    Concernant l'Histoire, le vrai, le vraisemblable, le nécessaire, Corneille affirme que l'auteur doit donner l'impression au spectateur qu'il assiste au déroulement d'une action véritable dont la catastrophe doit être reculée le plus loin possible dans l'ordonnance de la pièce (...
  • UNITÉS RÈGLE DES TROIS, histoire littéraire

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    Observées dans certaines tragédies du xvie siècle, les unités d'action, de temps et de lieu sont posées comme règle par Jean de La Taille (1572), sous l'influence de la Poétique de Castelvetro (1570), qui emprunte les deux premières à Aristote. Mais le théâtre baroque...