PESSIMISME

Articles associés

  • AURORE, Friedrich Nietzsche - Fiche de lecture

    • Écrit par Jacques LE RIDER
    • 1 002 mots
    • 1 média
    ...vieille confiance sur laquelle nous autres philosophes avions coutume de construire depuis quelques millénaires comme sur le plus ferme terrain. » Il était mû, dit-il en 1886, par une « volonté pessimiste » qui ambitionnait un « auto-dépassement de la morale », car il refusait « de revenir à ce qui...
  • BONHEUR

    • Écrit par André COMTE-SPONVILLE
    • 6 935 mots
    ...la meilleure solution. Mais aussi nous serions déjà morts, ou plutôt point encore nés (puisque le manque est une absence et qu'une absence n'est rien), et c'est en quoi la vie, même en le confirmant, reste une réfutation du pessimisme. « Tous les hommes recherchent d'être heureux, écrit bien Pascal, c'est...
  • DÉCADENCE

    • Écrit par Bernard VALADE
    • 8 752 mots
    ...changement conserve une tonalité négative : il est le plus souvent interprété comme changement pour le pire. Les images abondent qui portent la marque de ce pessimisme. R. Starn a regroupé en séries les termes qui l'expriment et le traduisent : declinatio ou inclinatio (Untergang) ; decadentia, lapsus...
  • GOLDING WILLIAM (1911-1993)

    • Écrit par F. GUIRAMAND
    • 673 mots

    L'œuvre de Golding est celle d'un moraliste qui utilise avec brio l'allégorie et la métaphore pour réaliser progressivement, au fil de ses romans, son dessein : peindre l'homme à travers une unité de vision, celle de la chute et du triomphe du Mal.

    Ce romancier-philosophe...

  • LE COUSIN PONS, Honoré de Balzac - Fiche de lecture

    • Écrit par Philippe DULAC
    • 1 198 mots
    • 1 média
    C'est sur une vision totalement pessimiste de la société que se clôt l'épilogue de La Comédie humaine. L'homme est bien un loup pour l'homme et, comme lui, chasse en meute, toutes classes sociales confondues. « Crimes d'en haut » et « crimes d'en bas » ne présentent qu'une différence...
  • LE DÉCLIN DE L'OCCIDENT, Oswald Spengler - Fiche de lecture

    • Écrit par Éric LETONTURIER
    • 1 093 mots
    • 1 média

    Écrivain politique récemment établi à Munich, Spengler (1880-1936) rédige en 1918 le tome I (remanié en 1923) de cette somme historico-philosophique dont la sortie, coïncidant avec l'époque sombre et tourmentée de la défaite allemande, lui valut, pour s'être fait le dépositaire de la ...

  • LE MONDE COMME VOLONTÉ ET COMME REPRÉSENTATION, Arthur Schopenhauer - Fiche de lecture

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 657 mots
    • 1 média
    Le pessimisme de Schopenhauer (le maximum de causes produisant le minimum d’effets) répond à l’optimisme de Leibniz (un minimum de causes pour un maximum d’effets). La leçon aura su retenir l’attention d’esprits aussi divers que Wagner, Nietzsche qui, après avoir salué dans sa Troisième...
  • LES ANTIMODERNES (A. Compagnon) - Fiche de lecture

    • Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
    • 896 mots

    Depuis que l'on a proclamé la fin des avant-gardes, la modernité a été périodiquement l'objet de débats où se mêlent mises en accusation et plaidoyers teintés de nostalgie. Professeur de littérature à la Sorbonne et à Columbia University, Antoine Compagnon a déjà consacré...

  • MAXIMES, PENSÉES, CARACTÈRES ET ANECDOTES, Chamfort - Fiche de lecture

    • Écrit par Jean Marie GOULEMOT
    • 820 mots
    Autant que d'un idéal trahi, la critique chez Chamfort prend son sens à partir d'un pessimisme profond qui touche aussi bien l'homme que l'histoire, le devenir, le temps qui passe, l'absence de mémoire. En ce sens, elle se place tout entière sous le signe de la déperdition. À défaut d'histoire, on ne...
  • MAXIMES, François de La Rochefoucauld - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 905 mots
    • 1 média
    Pessimistes assurément, comptables mélancoliques de la perte des idéaux aristocratiques, ces textes « en petits morceaux » témoignent de la crise aiguë que connaît le « moi » héroïque de la première partie du xvii e siècle, dès lors que « le nom de la vertu sert à l'intérêt aussi utilement...
  • NIHILISME

    • Écrit par Jean GRANIER
    • 3 904 mots
    • 2 médias
    Prélude au nihilisme,le pessimisme traduit le dégoût de l'action, le vertige de l'absurde, l'exaspération morbide de la pitié. La métaphysique de Schopenhauer est la théorie de ce pessimisme ; elle prêche la sainteté, ou négation du vouloir-vivre par l'ascèse. Thomas...
  • PENSÉES, Blaise Pascal - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 879 mots
    • 2 médias
    ...Goldmann, comme un discours fragmentaire, inquiet, angoissé, dans lequel l'homme est sans cesse situé entre les deux infinis, entre la grandeur et la misère. De là, il est possible de voir en Pascal un penseur radicalement pessimiste ou un antihumaniste chrétien (Henri Gouhier) : la nature absolument corrompue...
  • SAGESSE LIVRES DE

    • Écrit par Jean HADOT
    • 4 052 mots
    ...lourd. Sa langue est très contaminée par l'araméen. On dirait presque une langue morte. L'auteur, par contre, a subi manifestement l'influence de la pensée grecque. Sans aller jusqu'à faire de lui un « épicurien hébreu », on constate que son scepticisme et sonpessimisme rendent un son parfaitement grec.
  • SCHOPENHAUER ARTHUR (1788-1860)

    • Écrit par Jean LEFRANC
    • 2 781 mots
    • 1 média
    ... à l'ennui, nécessairement insatisfaite puisque la volonté ne veut rien que sa propre affirmation. Les commentateurs ont voulu réduire ce «  pessimisme » (le mot est alors nouveau) à un effet du romantisme ; mais on pourrait aussi bien penser à l'apologétique chrétienne, au divertissement pascalien....
  • TROUBLES DÉPRESSIFS

    • Écrit par Emmanuelle CORRUBLE
    • 3 821 mots
    La perte de l’estime de soi se manifeste par un sentiment d’échec, d’infériorité, d’incapacité, d’insatisfaction, de dévalorisation, voire d’inutilité, d’indignité, de culpabilité et d’incurabilité. Le patient déprimé est découragé et pessimiste.
  • VIOLENCE

    • Écrit par Yves MICHAUD
    • 7 231 mots
    • 3 médias
    Il y a là une pensée d'un pessimisme fondamental, dans la ligne d'un ouvrage plus ancien, Politique et crime (1964), qui dénonçait déjà la connivence entre politique et crime en cherchant à en retrouver les traces dans le terrorisme, la criminalité, l'exercice de la souveraineté de l'État,...