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BERKELEY GEORGE (1685-1753)

Articles

  • BERKELEY GEORGE (1685-1753)

    • Écrit par Geneviève BRYKMAN
    • 2 919 mots
    • 1 média

    Soucieux d'enrayer la marée montante du scepticisme induite par le progrès des sciences positives, Berkeley fut essentiellement un apologiste. Mais il fut aussi un authentique philosophe, dont l'ambition paradoxale était de définir, d'une façon à la fois nouvelle et traditionnelle, les rapports...

  • EXPÉRIENCE

    • Écrit par Pascal ENGEL
    • 7 147 mots
    • 1 média
    .... Mais, d'autre part, il aboutit, dans cette tentative fondationnelle, à un résultat qui apparaît exactement inverse de celui qui était escompté. Berkeley ne fait en quelque sorte que tirer les conclusions de la distinction lockéenne entre qualités secondes et qualités premières, quand il soutient...
  • IDÉALISME

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 9 534 mots
    ...remplacer les objets par les idées ou à faire passer la nature dans la représentation en postulant que la réalité objective des idées équivaut à leur réalité. C'est à peu près ce que font Berkeley et Malebranche, qui suppriment la valeur représentative des idées. Sous la réserve que, pour le premier, les sensations,...
  • IDÉALISME ALLEMAND

    • Écrit par Jacques d' HONDT
    • 7 102 mots
    Le terme a désigné d'abord, et surtout sous la plume de ses critiques, ce que l'on ne tiendra ensuite que pour une variété particulière : « l'idéalisme subjectif », en songeant principalement au premier élan de la philosophie de George Berkeley (1685-1753), que lui-même qualifiait d'«...
  • INTUITION

    • Écrit par Noël MOULOUD
    • 6 585 mots
    En effet, le phénoménisme de Berkeley s'affirme dans une critique qui porte à la fois contre une réalisation des construits artificiels de la science et contre l'associationnisme des empiristes, lié à une vue mécaniste de la réalité. Il veut opérer un retour au phénomène pris dans son intégrité, et...
  • LIMITE NOTION DE

    • Écrit par Christian HOUZEL
    • 1 186 mots

    La notion de limite fait son apparition dans un ouvrage du mathématicien anglais B. Robins intitulé A Discourse Concerning the Nature and Certainty of Sir Isaac Newton's Method of Fluxions and Prime and Ultimate Ratios (1735) ; c'est une réponse aux critiques formulées par le philosophe...

  • MATIÈRE

    • Écrit par Jacques GUILLERME, Hélène VÉRIN
    • 10 696 mots
    • 1 média
    ...doctrines de Platon et d'Épicure pour sources lointaines. Fixée en ces termes par Leibniz, cette opposition fut prise on ne peut plus au sérieux par Berkeley, qui instaura, cependant, une tierce position, en se déclarant « immatérialiste ». Il le fit dans les Dialogues entre Hylas et Philonous...
  • MATIÈRE/ESPRIT (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 3 374 mots

    Alors que les sagesses orientales étaient toutes « monistes » (du grec monos, « unique »), autrement dit convaincues que le réel se réduisait à une unique dimension, les premières philosophies grecques ont choisi la voie du dualisme, opposant chacune à leur manière la matière à l’esprit,...

  • MÉTAPHYSIQUE

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 9 395 mots
    • 1 média
    Berkeley est lui-même un métaphysicien. Il nous présente un univers composé d'âmes, âmes que Dieu affecte de ces sensations qui composent pour nous le monde. Mais la méthode de Berkeley est empiriste et critique. Elle rejette avant tout les idées abstraites, idées que Locke avait admises pour expliquer...
  • NATURE PHILOSOPHIES DE LA

    • Écrit par Maurice ÉLIE
    • 6 363 mots
    George Berkeley, de son côté, refuse la mathématisation de la nature, qui constitue pour lui un langage tenu par son créateur. Comme il le soutient dans son Essai pour une nouvelle théorie de la vision (1709), on ne peut rendre compte de la perception visuelle par des figures géométriques ; les...
  • NOMINALISME

    • Écrit par Paul VIGNAUX
    • 3 593 mots
    Jean Laporte, prolongeant les vues de Berkeley et de Hume, montre, dans « l'expérience pure », tant des choses sensibles que des attitudes intérieures, le donné où « tout ce qui est discernable est différent et tout ce qui est différent est séparable » ; ce qui ne laisse place ni à la distinction de raison...
  • OBJET

    • Écrit par Gilles Gaston GRANGER
    • 8 211 mots
    ...surtout pour effet de procurer une habitude de « raisonner rigoureusement avec ordre » (De la conduite de l'entendement, paragr. 7, p. 35). Selon Berkeley, la science des nombres concerne des idées abstraites, et si elles sont détachées « des noms et des figures, comme de tout usage et pratique,...
  • PERCEPTION (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 3 227 mots
    ...darwinienne aussi bien que les expérimentations des éthologues apportent ainsi une validation inattendue à la thèse qualifiée d’« immatérialiste » du philosophe anglais George Berkeley (1685-1753) : « Être, c’est être perçu », qu’il explicite en ces termes : « Qu’une chose puisse être réellement perçue...
  • RÉALITÉ

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 4 984 mots
    L'argumentation de Berkeley repose essentiellement sur l'affirmation et, selon lui, sur la constatation que la conscience ne saurait concevoir ce qui n'est pas elle, ni penser ce qui, radicalement, s'oppose à elle et lui demeure extérieur. Berkeley en conclut qu'il serait absurde d'admettre l'existence...

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George Berkeley - crédits : AKG-images

George Berkeley