CLASSICISME, littérature

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  • BAROQUE / CLASSIQUE, notion de

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 1 382 mots

    Comme de nombreux termes employés dans les études littéraires, et plus largement culturelles, par exemple celui de « réalisme », les qualificatifs « baroque » et « classique » – ou leurs formes substantivées « baroque » et « classicisme » – relèvent d'une double approche,...

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  • ALLEMANDES (LANGUE ET LITTÉRATURES) - Littératures

    • Écrit par Nicole BARY, Claude DAVID, Claude LECOUTEUX, Étienne MAZINGUE, Claude PORCELL
    • 19 733 mots
    • 20 médias
    ...se déroule au milieu des tumultes politiques – les guerres de la Révolution et de l'Empire – qui vont diviser les esprits et aiguiser les différences. On va parler des « classiques » et des « romantiques » ; mais il est clair que, dans la réalité, tout est beaucoup plus mêlé : Goethe reste longtemps l'idole...
  • ARTS POÉTIQUES

    • Écrit par Alain MICHEL
    • 5 195 mots
    • 3 médias
    ...combineront les deux tendances avec l'enseignement sénéquien que Juste Lipse donnait à Leyde et à Louvain à la fin du siècle précédent. Ainsi se forme le classicisme, d'abord avec Guez de Balzac, ensuite avec Boileau. L'Art poétique (1674) est d'abord cartésien, l'apparente imitation d'Horace...
  • BÉRÉNICE, Jean Racine - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 851 mots
    • 1 média
    En effet, cette pièce, souvent considérée comme l'achèvement du classicisme, n'en représente qu'une des tendances : la concision extrême et ce type de simplicité ne sont pas la règle du théâtre de cette époque. Vouloir, conformément aux principes d'Aristote, que la matière soit « unie » n'implique...
  • BOILEAU NICOLAS (1636-1711)

    • Écrit par Pierre CLARAC
    • 1 620 mots
    • 1 média

    Sous le règne de Louis XIV, la bourgeoisie ne cesse de s'élever. Boileau est, dans l'ordre des lettres, le représentant le plus authentique de cette bourgeoisie. Il est issu d'une longue suite de greffiers, d'avocats et de petits officiers de finance. C'est à peine si, parmi les ascendants de sa...

  • CLASSICISME

    • Écrit par Pierre DU COLOMBIER, Henri PEYRE
    • 12 153 mots
    • 6 médias

    Comme d'autres termes généraux et vagues qui désignent une époque littéraire et artistique, un idéal esthétique et quelque groupement d'hommes poursuivant un objet analogue (Renaissance, âge des Lumières, romantisme, symbolisme), le mot «  classicisme » défie toute précision. Il...

  • ÉCOLE LITTÉRAIRE

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 2 327 mots
    ...famille. On parlera donc de générations, de périodes littéraires (ou artistiques) ; par exemple on rattachera la « doctrine classique », qui informerait le classicisme français, à une « école de 1660 » – c'est-à-dire Boileau et les écrivains de son âge, actifs entre 1660 et 1680. Mais sur quoi se fonde ici...
  • FRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIe s.

    • Écrit par Frank LESTRINGANT
    • 5 949 mots
    • 3 médias

    Qu’est-ce que le xvi e siècle ? C’est la faille qui s’insinue entre le Moyen Âge et l’âge classique, une faille euphorique, dynamisante, mais bien vite reniée. Alors que la Renaissance en Italie s’étend sur plusieurs siècles, elle dure deux ou trois générations tout au plus en...

  • FRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIIe s.

    • Écrit par Patrick DANDREY
    • 6 397 mots
    Le paradoxe de ce label de sérénité classique accordé au xvii e siècle français au sein d’une Europe déchirée et déroutée fit prendre conscience, au xx e siècle, du caractère partiel et partial de cette perception sélective et normative. Le souci de rendre meilleure justice à la diversité...
  • FRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIIIe s.

    • Écrit par Pierre FRANTZ
    • 6 673 mots
    • 5 médias

    Entre classicisme et romantisme, la littérature du xviii e siècle occupe une place très singulière. Elle a souvent été présentée comme une littérature d’idées plutôt que de poésie et lue rétrospectivement à partir de la Révolution qu’elle aurait « annoncée ». Par la suite, la III...

  • LA FAYETTE MARIE-MADELEINE DE dite MADAME DE (1634-1693)

    • Écrit par Jeanne FAURE-COUSIN
    • 927 mots
    • 1 média
    Que Boileau l'ait tenue pour la femme de France qui écrivait le mieux ne nous fera pas pour autant trouver sa phrase parfaite. Mais est-ce la perfection d'un langage qui tisse certain ton ? Outre un faste baroque perdu, certains déploreront des impropriétés, des redites, un abus du relatif,...
  • LA PRINCESSE DE CLÈVES (Madame de La Fayette) - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 974 mots
    • 1 média
    ...norme en ce temps, à un homme qu'elle voit peu, puis qu'elle ignore, ou qu'elle combat en justice, elle connaît bien les détours du système matrimonial. Elle écrit des nouvelles historiques, comme La Princesse de Montpensier (1662). Cependant, parce qu'elle est aristocrate, Mme de La Fayette, ne peut...
  • LA ROCHEFOUCAULD FRANÇOIS DE (1613-1680)

    • Écrit par Paul BÉNICHOU
    • 1 244 mots
    • 1 média

    L'œuvre du moraliste français François, duc de La Rochefoucauld, est née tout entière de sa carrière d'aristocrate conspirateur et homme du monde. Il conspira en effet et se battit de vingt-cinq à quarante ans, puis vécut paisiblement dans la retraite ou dans le monde jusqu'à sa mort, à Paris...

  • MERVEILLEUX

    • Écrit par Jacques GOIMARD
    • 5 880 mots
    ...histoire du retrait du merveilleux. La place du mythe est occupée par le « grand code », la Bible, en attendant d'être envahie par la science. Chez les classiques, la fidélité aux règles et à la raison tend asymptotiquement à rendre la surprise impossible. L'imaginaire n'est plus une voie féconde vers...
  • MITHRIDATE (mise en scène É. Vigner)

    • Écrit par Véronique HOTTE
    • 973 mots
    • 1 média
    À cette « tragédie romaine », Racine ajoute la dimension – essentielle – de l’amour. Au début de la pièce, ressort récurrent de la dramaturgie classique, la rumeur de la mort du roi Mithridate aura un effet décisif sur tous les personnages : Xipharès, son fils bien-aimé, et Monime, la...
  • MORALISTES

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 2 156 mots
    • 1 média
    À l'exception de Montaigne, dont il faudra reparler, cette famille des « moralistes français » écrit doncla langue classique et pratique dans tous les cas la forme brève : pensées, maximes, caractères, « réflexions ou remarques ». Mais, à ne retenir même que trois auteurs, qu'ont-ils réellement...
  • NATUREL, esthétique

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 412 mots

    L'un des principes de base de l'esthétique classique. Le naturel « exprime la conformité de l'œuvre d'art à un modèle idéal qu'on appelle conventionnellement la nature » (R. Bray). Cette définition permet de comprendre les ambiguïtés de la notion. Quelle nature ? La nature humaine...

  • ŒUVRES POÉTIQUES, François de Malherbe - Fiche de lecture

    • Écrit par Christian BIET
    • 503 mots
    ...au service de l'ordre monarchique et de l'ordre aristocratique. Il s'agit de donner, par la langue, l'image d'une paix recouvrée et d'un pouvoir ferme. Clarté, ordre, minimum d'effets : le premier classicisme est né. Dans le même temps, cet éloquent poète-rhéteur réforme la langue poétique – comme,...
  • RACINE JEAN

    • Écrit par Paul BÉNICHOU
    • 3 827 mots
    • 2 médias
    La tragédie classique française est une action. Elle a longuement conquis, au cours de sa formation, ce caractère avant tout dramatique. Or nous savons le rôle que joue la fatalité dans la tragédie de Racine. Mais la fatalité racinienne, qui est avant tout celle des passions, suppose une action intense....
  • ROMANTISME

    • Écrit par Henri PEYRE, Henri ZERNER
    • 19 509 mots
    • 20 médias
    ...nouvelle, sans que la clarté y gagne beaucoup. À dix-huit ans, Hugo, dans Le Conservateur littéraire, loue Chénier d'être romantique parmi les classiques. Les deux termes dorénavant s'opposeront l'un à l'autre : Goethe revendiquera le 21 mars 1830 devant J. P. Eckermann l'...
  • SCALIGER JULES CÉSAR (1484-1558)

    • Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
    • 581 mots

    Né en Italie d'une famille qu'il prétendait illustre et qui fut très vraisemblablement obscure, condottiere de l'épée avant de devenir « gladiateur des lettres » (Nisard), tour à tour étudiant et moine, Jules César Scaliger s'initie à la médecine, qu'il vient exercer en France : il se...

  • THÉÂTRE OCCIDENTAL - Histoire

    • Écrit par Robert PIGNARRE
    • 7 346 mots
    • 1 média
    Le classicisme apparaît, à sa date, comme un réveil tardif de la poussée vitale qui avait produit la comedia, la commedia dell'arte et le drame élisabéthain. Seulement, au baroque triomphant dans ces trois écoles il oppose un parti pris de stricte économie des moyens. Si cette volonté n'a...
  • THÉÂTRE OCCIDENTAL - L'interprétation des classiques

    • Écrit par Christian BIET
    • 6 398 mots
    • 1 média
    La période dont nous parlons met en effet en question, au théâtre comme dans la critique littéraire, une certaine idée du classicisme fondée sur l'autorité des anciens, sur la nation, sur la conscience d'une apogée du Grand Siècle, bref, sur une idée scolaire. À travers tout ce mouvement, le Grand Siècle...
  • THÉÂTRE OCCIDENTAL - La dramaturgie

    • Écrit par Christian BIET, Hélène KUNTZ
    • 10 805 mots
    • 3 médias
    La longue histoire du théâtre a retenu l'idée que, finalement, les tenants de la théorie, qu'on nommera « classique », ont réussi d'une part à minimiser le rôle de l'action scénique et du spectacle représentés au profit du discours et du poème déclamés, et qu'ils ont d'autre part su endiguer une...
  • VOLTAIRE

    • Écrit par Jean Marie GOULEMOT
    • 4 561 mots
    • 1 média
    Parti esprit frondeur, il revient d'Angleterre philosophe accompli, sans renier pour autant son attachement à l'idéal classique, comme le prouve Le Temple du goût publié en 1733, un an avant les Lettres philosophiques. Il y jette les bases du futur canon des « classiques » du Siècle de Louis...
  • VRAISEMBLABLE, esthétique

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 571 mots

    La règle de la vraisemblance — l'une des plus importantes et des plus générales de la doctrine classique — trouve sa source dans la Poétique d'Aristote : « Il est évident que l'œuvre du poète n'est pas de dire ce qui est arrivé, mais ce qui aurait pu arriver,...

  • ZADIG, OU LA DESTINÉE, Voltaire - Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 844 mots
    • 1 média
    Roland Barthes qualifiait Voltaire de « dernier des écrivains heureux ». Ce bonheur s'exprime d'abord dans un certain rapport à la littérature, caractéristique de l'Âge classique et que le Rousseau des Confessions puis le romantisme vont bientôt ruiner : un mélange de sérieux...