ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Le territoire et les hommes) Géographie
Capitale | Washington |
Langue officielle | Aucune |
Unité monétaire | Dollar des États-Unis (USD) |
Population (estim.) |
331 449 281 (2024) |
Superficie |
9 866 289 km²
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Les États-Unis d'Amérique se classent au troisième rang mondial par leur superficie (9 526 468 km2) depuis qu'ils ont réuni aux quarante-huit États qui les composaient traditionnellement l'Alaska en 1959 et les îlesHawaii en 1960. Leur population, 324 millions d'habitants en 2017, les place au troisième rang (bien que très loin), derrière la Chine et l'Inde.
Opposant de puissantes montagnes à de vastes plaines, étendus par le prolongement de l'Alaska jusqu'aux latitudes arctiques et se ramifiant au sud par la Floride presque jusqu'au tropique, ils disposent d'une gamme de variétés climatiques, et donc de possibilités naturelles, exceptionnelles. Mais leur territoire, également riche en ressources multiples tant végétales que minérales, a aussi fait l'objet d'une remarquable et efficace mise en valeur, et cela explique leur puissance économique qui n'est surpassée par celle d'aucun autre État.
Le milieu naturel
Le relief
Le relief se présente en grandes bandes d'orientation générale nord-sud.
Les plaines côtières atlantiques et les Appalaches
À l'est, des plaines côtières bordent l'Atlantique. Elles apparaissent avec netteté à partir de la latitude de New York ; au nord, elles sont en partie recouvertes par la mer et réduites à quelques îles ; au sud, elles s'étendent de plus en plus largement jusqu'à la presqu'île de Floride. Leur pente est très douce et elles se terminent vers l'Océan par une côte que découpent de larges estuaires et qui se prolonge sous forme de longues flèches de sable (cap Cod, cap Hatteras). À l'intérieur, ces plaines sont dominées par un léger talus dont l'ampleur augmente vers le sud et qui constitue le rebord du piémont appalachien. Au sud, la plaine s'élargit pratiquement à toute la péninsule de Floride, bombée en un léger plateau ne dépassant pas 50 à 60 mètres d'altitude et frangée sur toutes ses rives par des îles, des marais, des dunes et des récifs coralliens. Au-delà de la baie de Tampa, les plaines côtières orientales se confondent avec celles qui bordent le golfe du Mexique.
Entre ces plaines côtières et celles de l'intérieur s'étend un vaste bourrelet montagneux, désigné sous le nom général d'Appalaches. Cette ligne de hauteurs commence dans l'île de Terre-Neuve, s'allonge en Nouvelle-Écosse et dans le Nouveau-Brunswick, au Canada, forme l'ossature de la Nouvelle-Angleterre et se prolonge jusqu'au sud d'Atlanta, tout près du golfe du Mexique. On peut la suivre sur 3 600 kilomètres. Les mêmes plissements ont constitué cet ensemble qui se divise en deux parties, coupées par les vallées de la Mohawk et de l'Hudson entre le lac Ontario et New York. En Nouvelle-Angleterre, un plateau de 350 à 400 mètres est entaillé par des vallées en gorges, troué de lacs et dominé par des reliefs résiduels constitués de roches dures (mont Monadnock qui a donné son nom à ce type, 1 050 m). Vers l'ouest, plusieurs noyaux montagneux sont séparés par des vallées parallèles nord-sud (White Mountains, qui renferment le point culminant de la région : le mont Washington avec 1 917 mètres ; Green Mountains ; Taconic Mountains). Au sud de la coupure, les orientations nord-est–sud-ouest l'emportent, formant cinq bandes à peu près parallèles : le Piémont à l'est, sorte de plateau de basses collines ; les montagnes Bleues (Blue Ridge), crêtes étroites et boisées et vallées alternées, dominées par le plus haut sommet de l'est des États-Unis (mont Mitchell, 2 037 m d'altitude) ; la région des crêtes et des vallées, la véritable zone du « relief appalachien » classique ; le plateau appalachien, qui porte le nom d'Alleghanys au nord (400 à 700 m d'altitude), où il a été fortement raboté par les [...]
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Écrit par
- Jacqueline BEAUJEU-GARNIER : professeure à la faculté des lettres et sciences humaines de l'université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne
- Catherine LEFORT : docteure en géographie
- Laurent VERMEERSCH : docteur en géographie, université de Paris-IV-Sorbonne
Classification
Médias