RADIOÉLÉMENTS ou RADIONUCLÉIDES ou ISOTOPES RADIOACTIFS

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  • ACTINIUM

    • Écrit par Georges BOUISSIÈRES
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    L'existence dans la pechblende de l' actinium, élément radioactif de numéro atomique 89, fut établie en 1899 par André Louis Debierne, collaborateur de Pierre et Marie Curie qui venaient, un an auparavant, de découvrir, dans ce minerai d'uranium, le polonium et le radium. Son...

  • AMÉRICIUM

    • Écrit par Monique PAGÈS
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    L' américium (symbole Am) est un élément artificiel qui fait partie d'une série d'éléments lourds découverts depuis 1940, les transuraniens. Comme tous ces éléments, il possède de nombreux isotopes, tous radioactifs. Son numéro atomique, 95, le place, dans la classification...

  • ANALYTIQUE CHIMIE

    • Écrit par Alain BERTHOD, Jérôme RANDON
    • 7 819 mots
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    Tout radionucléide émet des rayonnements γ en se décomposant. Il est caractérisé par sa période (demi-vie), qui est le temps nécessaire à la décomposition de la moitié des atomes constituant la population initiale. L'application la plus connue de cette technique est la datation au carbone...
  • ANTIMATIÈRE

    • Écrit par Bernard PIRE, Jean-Marc RICHARD
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    • 4 médias
    ...réaction d'annihilation d'un positon avec un électron, le positon étant dû à la désintégration β+ d'une molécule marquée par un isotope radioactif puis absorbée par le patient. Les isotopes utilisés sont principalement l'oxygène 15, l'azote 13, le carbone 11 et le fluor...
  • ASTATE

    • Écrit par Universalis, Bernard PIRE
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    Élément chimique de symbole At et de numéro atomique 85, l'astate (du grec astatos, instable) a autrefois été appelé ékaiode (car ses propriétés chimiques se rapprochent de celles de l'iode, l'halogène qui le précède dans le tableau périodique) et alabame. Les Anglo-Saxons le nomment...

  • BERKÉLIUM

    • Écrit par Marc LEFORT, Monique PAGÈS
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    Comme tous les éléments transuraniens, le berkélium possède plusieurs isotopes qui sont tous radioactifs. Les deux plus intéressants pour la détermination des propriétés chimiques de l'élément sont probablement les isotopes de nombre de masse 247 et 249, qui ont des durées de vie assez élevées. En particulier...
  • BISMUTH

    • Écrit par Anne-Marie TRISTANT
    • 2 584 mots
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    À côté de 209Bi, que l'on considère soit comme un isotope stable,soit comme un émetteur de rayonnement α de période extrêmement longue (3.1017 ans), de nombreux isotopes radioactifs sont connus. Dans les chaînes de désintégration, se forment les isotopes naturels 210, 211, 212 et 214. ...
  • CARBONE 14 ET LES TRACEURS RADIOACTIFS

    • Écrit par Paul MAZLIAK
    • 222 mots

    Ernest Lawrence (1901-1958) construisit à Berkeley le premier cyclotron où des collisions à très grande vitesse entre atomes et particules nucléaires produisent des isotopes radioactifs des éléments naturels : carbone 11]11C, demi-vie : 20 min], oxygène 15]15O, demi-vie : 2 min],...

  • CARBONE

    • Écrit par Jean AMIEL, Henry BRUSSET
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    • 11 médias
    ... contient toujours six protons mais le nombre de neutrons associés est variable : le carbone possède deux isotopes stables et cinq radio-isotopes. Seul le radio-isotope de nombre de masse 14 existe dans la couche superficielle de la Terre par suite, d'une part, de sa longue période et, d'autre part,...
  • COBALT

    • Écrit par Jean AMIEL
    • 2 611 mots
    • 3 médias
    Le cobalt métallique est utilisé presque toujours sous forme d'alliages ; leur importance dans l'industrie ne cesse de s'accroître. Le radio-isotope artificiel 60Co, obtenu en irradiant du cobalt naturel avec des neutrons, est employé depuis 1948 contre les tumeurs cancéreuses ; il sert de traceur...
  • CORROSION

    • Écrit par Gérard BERANGER, Jean TALBOT
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    Les isotopes radioactifs sont souvent utilisés avec succès en les introduisant soit dans le métal pendant son élaboration, de façon à suivre leur élimination progressive, soit dans la solution corrosive, afin de mettre en évidence la pénétration dans le métal d'un élément donné pendant que se développe...
  • CURIE LES

    • Écrit par Marcel FRILLEY
    • 4 260 mots
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    La méthode est très simple dans son principe : essayer d'abord de déceler un rayonnement à partir de nombreux minerais. Seuls les minerais d'uranium et de thorium possèdent la propriété d'émettre spontanément des rayons. Mais des résidus de pechblende, d'où l'uranium a été extrait industriellement, sont...
  • CURIUM

    • Écrit par Marc LEFORT, Monique PAGÈS
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    On connaît treize isotopes du curium, de nombres de masse compris entre 238 et 250 ; ils sont tous radioactifs et produits artificiellement, mais l'existence de traces de curium 247 dans certains minerais de terres rares très anciens n'est pas impossible ; par ailleurs, certains astrophysiciens...
  • DIAGRAPHIES, géophysique

    • Écrit par Oberto SERRA
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    ...naturelle est mesurée à l'aide d'un compteur à scintillation descendu au bout d'un câble (l'unité employée est l'A.P.I., pour American Petroleum Institute). La radioactivité gamma naturelle est liée à la présence dans les roches d'isotopes radioactifs émetteurs de rayons gamma appartenant à la famille...
  • DILUTION ISOTOPIQUE

    • Écrit par Georges KAYAS
    • 290 mots

    En essayant de séparer le radioplomb (Ra D) du plomb inactif dans un échantillon de plomb, G. de Hevesy s'aperçut que cette séparation était impossible à réaliser par les méthodes habituelles. Il eut l'idée d'utiliser le Ra D fortement dilué dans le plomb ordinaire...

  • FERMI ENRICO (1901-1954)

    • Écrit par P. M. HEIMANN, Eduardo de RAFAEL
    • 1 617 mots
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    ...les plus légers, les noyaux chargés positivement repoussent les particules α de même signe qu'eux. Fermi et ses collaborateurs produisirent de nouveaux radioéléments par bombardement neutronique et découvrirent que les neutrons étaient ralentis en traversant des substances qui contiennent de nombreux atomes...
  • FRANCIUM

    • Écrit par Universalis
    • 155 mots

    De France

    Symbole chimique : Fr

    Numéro atomique : 87.

    Dernier représentant des métaux alcalins dont la case dans le tableau périodique resta vacante jusqu'à 1939, quand Marguerite Perrey (Institut Curie à Paris) en découvrit un isotope radioactif (francium 223) en étudiant les désintégrations...

  • GÉOCHIMIE

    • Écrit par Marie-Laure PONS
    • 1 814 mots
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    Un isotope radioactif est constitué d'un noyau atomique instable qui se désintègre spontanément en un noyau plus stable (isotope radiogénique) en émettant de l'énergie sous forme d'un rayonnement. Par exemple, lors du processus de désintégration β, le noyau instable père...
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    Chimiste allemand, lauréat du prix Nobel (1944) pour ses travaux sur la fission de l'uranium.

    Né à Francfort, il fait ses études universitaires à Marburg, puis à Munich, où il obtient son doctorat en 1901. Il deviendra le plus grand radiochimiste de l'Allemagne. Tôt attiré par la...

  • IODE

    • Écrit par Pierre LASZLO
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    L' iode, élément lourd, ne compte pas moins de 37 isotopes, dont un seul, 127I, est stable. Certains, comme 131I, servent de traceurs en médecine. Pénétrant dans les cellules thyroïdiennes, ce dernier effectue une radiothérapie endogène, ou seulement une exploration d'éventuelles tumeurs par scintigraphie....
  • ISOTOPE (chimie)

    • Écrit par Bernard PIRE
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    Dans un article publié en décembre 1913 dans la revue Nature, le chimiste anglais Frederick Soddy (1877-1956) propose d'appeler « isotopes » les différentes variétés d'un élément chimique, car elles occupent la « même place » dans le tableau périodique de Mendeleïev. Depuis...

  • KAMEN MARTIN DAVID (1913-2002)

    • Écrit par Paul MAZLIAK
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    Martin Kamen naquit à Toronto, le 27 août 1913. En 1930, âgé de dix-sept ans, il est admis à l'université de Chicago et se tourne vers la chimie. Cette discipline l'intéresse et il se met à lire énormément ; parmi ses professeurs, deux prix Nobel de physique, A. Michelson et A. Compton, suscitent particulièrement...

  • LAWRENCE ERNEST ORLANDO (1901-1958)

    • Écrit par Jean-Pierre LÉVIS
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    • 1 média

    Physicien américain né le 8 août 1901 à Canton (Dakota du Sud) et mort à Palo Alto (Californie) le 27 août 1958. Après des études effectuées dans les universités du Dakota du Sud, du Minnesota et de Chicago, Ernest O. Lawrence soutient, en 1925, sa thèse de doctorat à Yale, où il devient professeur...

  • MÉTÉORITES

    • Écrit par Mireille CHRISTOPHE MICHEL-LEVY, Paul PELLAS
    • 12 894 mots
    • 6 médias
    Comme dans le cas des roches terrestres ignées, on utilise des nucléides radioactifs de longue période. Les filiations 238U-206Pb, 235U-207Pb, 232Th-208Pb, 87Rb-87Sr et 40K-40Ar sont le plus souvent utilisées, ainsi que le rapport des isotopes radiogéniques 207Pb/206Pb qui évolue avec le temps....
  • MARQUAGE MOLÉCULAIRE ET MÉTABOLISME

    • Écrit par Marc PASCAUD
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    C'est en 1904 que le biochimiste allemand Franz Knoop (1875-1946) marque par le groupe phényl l'atome de carbone méthylique d'un acide gras, inaugurant ainsi le marquage moléculaire du métabolisme lipidique. L'avancée des sciences nucléaires permet de dépasser le marquage...

  • MEITNER LISE (1878-1968)

    • Écrit par Georges KAYAS
    • 194 mots
    • 1 média

    Physicienne et chimiste nucléaire autrichienne. Après des études à Vienne où elle était née, Lise Meitner se rend, en 1907, à Berlin pour y recevoir l'enseignement de Max Planck, qui, en introduisant, en 1900, le « quantum d'action », avait jeté les bases de l'ancienne...

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    Par opposition avec les isotopes « naturels » qu'on peut trouver sur la Terre, on appelle « artificiels » les isotopes radioactifs (radio-isotopes) que l'on ne peut obtenir que par réactions nucléaires. Remarquons que ces isotopes peuvent également exister dans la nature, au sein des étoiles,...
  • NUCLÉAIRE (PHYSIQUE) - Les principes physiques

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 2 718 mots
    • 2 médias
    ...d'hélium est éjecté, fut proposée en 1927 par George Gamow, Ronald Gurney et Edward U. Condon. La réaction : (A, Z) → (A — 4, Z — 2) + α est spontanée pour certainséléments naturels de nombre atomique supérieur à 82 et a été observée pour des isotopes artificiels de Z plus petits.
  • NUCLÉAIRE MÉDECINE

    • Écrit par Jean-Louis BARAT, Dominique DUCASSOU, Nathalie VALLI
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    • 8 médias
    Les applications thérapeutiques de la médecine nucléaire portent exclusivement sur l'utilisation des radioéléments en sources non scellées. Sont donc exclues de ce domaine thérapeutique la cobalthérapie et la curithérapie, dans lesquelles le radioélément est enfermé dans une enveloppe étanche. L'action...
  • NUCLÉAIRE - Applications civiles

    • Écrit par Pierre BACHER
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    Le nucléaire civil couvre de nombreux domaines faisant appel, d'une part, à la radioactivité et aux rayonnements ionisants, et, d'autre part, à la production d'énergie par fission d'atomes lourds ou fusion d'atomes légers.

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  • NUCLÉAIRE - Cycle du combustible

    • Écrit par Bernard BOULLIS, Noël CAMARCAT
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    Séparer les divers radionucléides présents dans les combustibles nucléaires usés relève pour l'essentiel d'un double objectif : il s'agit, d'une part, de récupérer, pour les recycler, les éléments valorisables – qui peuvent constituer une proportion essentielle de la matière...
  • NUCLÉAIRE - Déchets

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    • 8 médias
    La définition des déchets radioactifs est délicate. La radioactivité résulte de la désintégration deradionucléides, c'est-à-dire d'isotopes instables, naturels ou artificiels, d'un élément chimique ; elle s'accompagne de l'émission d'un rayonnement dit, suivant les cas, α, β ou γ. La radioactivité...
  • NUCLÉAIRE - Démantèlement des installations

    • Écrit par Francis LAMBERT
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    ...opérationnelle) et du coût (on ne peut pas tout faire en même temps, il faut établir des priorités). L'un des facteurs de choix est la durée de vie des radioéléments contenus dans les structures et composants de l'installation. Un autre facteur est la disponibilité des sites de stockage pour les matériaux...
  • NUCLÉAIRE (notions de base)

    • Écrit par Universalis
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    ...assurée par l’interaction nucléaire forte, la plus intense des quatre forces fondamentales. Dans la nature, la majorité des atomes sont stables. Mais certains assemblages de nucléons, dits radioactifs, sont instables et tendent à se transformer en d’autres noyaux de numéro atomique plus petit. Cette...
  • OXYGÈNE

    • Écrit par Robert CREUSE, René NOTO
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  • PEREY MARGUERITE (1909-1975)

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    Physicienne et chimiste française, née à Villemomble et morte à Louciennes, Marguerite Perey obtint en 1929 un diplôme de chimiste et fut engagée par Marie Curie, qui fit d'elle sa préparatrice particulière. Les qualités qui avaient déterminé ce choix se déployèrent au cours d'une étude délicate...

  • PHÉBUS P.F.

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  • POLLUTION

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    ...de contamination à laquelle l'espèce humaine est exposée provient de la pollution de sa nourriture par le jeu des phénomènes de bioconcentration des radionucléides dans les chaînes trophiques terrestres et aquatiques. Les radioéléments les plus dangereux de ce point de vue sont, en règle générale, ceux...
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  • PROTACTINIUM

    • Écrit par Robert GUILLAUMONT
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    Le protactinium (Pa) est l'élément chimique de numéro atomique 91. Tous ses isotopes sont radioactifs ; deux d'entre eux, 231Pa et 234Pa, existent dans la nature associés à la géochimie de l' uranium. L'isotope de masse 231, émetteur α de demi-vie T1/2 = 32 760...

  • RADIOACTIVITÉ

    • Écrit par Bernard SILVESTRE-BRAC
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    • Écrit par Georges BOUISSIÈRES
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    En 1898, quelques mois après avoir découvert le polonium, Pierre et Marie Curie et leur collaborateur Gustave Bémont, poursuivant l'étude du fractionnement de la pechblende de Joachimsthal (aujourd'hui Jáchymov, en République tchèque), purent révéler l'existence d'un élément d'un comportement chimique...

  • RAYONNEMENT COSMIQUE - Rayons cosmiques

    • Écrit par Lydie KOCH-MIRAMOND, Bernard PIRE
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  • RUBIDIUM

    • Écrit par Bertrand DREYFUS
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    Élément chimique de numéro atomique 37 et de symbole Rb, le rubidium (latin rubidus, rouge foncé) doit son nom à la couleur rouge de son spectre. C'est un métal alcalin mou, d'éclat blanc argenté, découvert par voie spectroscopique par R. Bunsen (1861) et G. R. Kirchhoff dans l'eau minérale...

  • SEABORG GLENN THEODORE (1912-1999)

    • Écrit par Michel GENET
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    Spécialiste américain de la chimie nucléaire né à Ishpeming (Michigan) et mort à Lafayette (Californie), Glenn T. Seaborg a été professeur de chimie de l'université de Californie (Berkeley), directeur associé honoraire du Lawrence Berkeley Laboratory, et président du Lawrence Hall of Science de...

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    Chimiste anglais né à Eastbourne et mort à Brighton (Angleterre). Après des études à Oxford, Soddy part pour le Canada. Il travaille à Montréal avec Ernest Rutherford qui étudie les propriétés radioactives de l'uranium, du thorium et du radium. Le premier résultat de leur...

  • SONDES MOLÉCULAIRES

    • Écrit par Didier LAVERGNE
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  • STRONTIUM

    • Écrit par Bernard CARTON
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    De Strontian, ville d'Écosse.

    Symbole chimique : Sr

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    Masse atomique : 87,62

    Point de fusion : 769 0C

    Point d'ébullition : 1 384 0C

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    • Écrit par Jean AUBOUIN, Jean KOVALEVSKY, Evry SCHATZMAN
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    ...l'entre-deux-guerres, la géochronologie absolue explose littéralement après la Seconde Guerre mondiale. Fondés sur la période de désintégration des éléments radioactifs naturels inclus dans les minéraux, ces travaux utilisent divers couples : uranium-plomb (235U/207Pb, 238U/206Pb), rubidium-strontium...
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  • TOXICOLOGIE

    • Écrit par René TRUHAUT
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  • TRITIUM

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    • Écrit par Bernard BOUDOURESQUES, Jean CARALP, Jeanne LEHMANN, Jean-Louis VIGNES
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    • Écrit par Jean-Gaël BARBARA
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