PROTAGORAS D'ABDÈRE (485-411 av. J.-C.)
Articles associés
-
ANTIQUITÉ - Naissance de la philosophie
- Écrit par Pierre AUBENQUE
- 9 801 mots
- 8 médias
...ses lois et ses règles, qu'ils ont commencé de codifier. Ils furent par là les incontestables précurseurs de la logique. Les principaux sophistes sont : Protagoras (env. 490-420), pour qui « l'homme est la mesure de toutes choses » ; Gorgias (env. 480-390), théoricien de la rhétorique, mais... -
GRÈCE ANTIQUE (Civilisation) - La cité grecque
- Écrit par François CHÂTELET, Pierre VIDAL-NAQUET
- 6 806 mots
- 3 médias
...affaires publiques et dans les affaires privées, la parole est devenue reine. Elle est la « technique des techniques ». Des professeurs comme Gorgias et Protagoras ne prétendent, semble-t-il, à aucun savoir systématique : tout juste sont-ils agnostiques et admettent-ils, comme le montre le mythe du ... -
IDENTITÉ
- Écrit par Annie COLLOVALD, Fernando GIL, Nicole SINDZINGRE, Pierre TAP
- 11 643 mots
- 1 média
...invariabilité. Il y aura identité si et seulement si, en toute circonstance, une entité reste qualitativement égale et numériquement une. Parménide et Protagoras partagent cette conception de l'identité, en se plaçant aux deux branches symétriques d'une même alternative. Ou bien ce sont l'unité et l'unicité... -
OSTRACISME
- Écrit par Pierre BOUDOT
- 8 272 mots
- 2 médias
...gestes de la haine, un recours au néant, illustré par exemple par le recours au feu. L'histoire montre une longue répétition de l'autodafé. Protagoras d'Abdère (485-411 av. J.-C.) s'interrogea sur l'être des dieux et conclut au non-sens de la question : « J'ignore ce que sont les dieux, affirme-t-il,... -
PHÉNOMÈNE
- Écrit par Jean-Paul DUMONT
- 2 945 mots
-
PHILOSOPHIE
- Écrit par Jacques BILLARD, Jean LEFRANC, Jean-Jacques WUNENBURGER
- 18 601 mots
- 10 médias
La réduction anthropomorphique apparaît avec Protagoras, le plus subtil des sophistes et le plus redoutable adversaire de la théorie platonicienne des idées. Indéfiniment reprise, hors même d'un contexte historique, la formule fameuse « L'homme est la mesure de toutes choses » resurgit au principe de... -
PLATON
- Écrit par Monique DIXSAUT
- 12 110 mots
- 3 médias
-
RHÉTORIQUE
- Écrit par Françoise DOUAY-SOUBLIN
- 5 257 mots
...cosmique, peut impressionner la mémoire et mouvoir la volonté ; poétiques et même incantatoires, les figures gorgianiques restent proches de la magie. Protagoras, au contraire, marque clairement l'entrée dans un univers sans transcendance où il appartient aux hommes de prendre collectivement en charge... -
SOPHISTIQUE
- Écrit par Jacques BRUNSCHWIG, Barbara CASSIN
- 5 959 mots
À part une légende peu croyable, d'après laquelle il aurait été portefaix et se serait fait remarquer de Démocrite par son art pour nouer le fagot, on sait peu de chose sur la formation de Protagoras (env. 490-env. 420) ; ses origines sont probablement moins humbles. Il eut une immense réputation... -
THÉÉTÈTE, Platon - Fiche de lecture
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 988 mots
- 1 média
...responsabilité dans la condamnation à mort de Socrate par ses juges athéniens. Il en va tout autrement avec le Théétète, dialogue dans lequel le sophiste Protagoras est traité avec un très grand respect. Cela est si vrai que Socrate se fait le porte-parole de Protagoras, médiocrement défendu selon lui par... -
VÉRITÉ (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 2 705 mots
.... Alors que Platon s’oppose vigoureusement aux sophistes qui s’expriment dans ses dialogues, il manifeste néanmoins un incontestable respect à l’égard du relativiste Protagoras (env. 490-env. 420 av. J.-C.) dans son dialogue le Théétète, qui porte précisément sur la science et la définition qu’on...