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WALT DISNEY COMPANY

Le temps de la diversification

Dès 1940 Roy Disney, qui se révèle un habile gestionnaire, lance avec succès des actions dans le public – pour le plus grand bonheur des souscripteurs. Puis le studio entame dans les années 1950 une politique de diversification : documentaires animaliers, collaborations avec la télévision, production de films de fiction (20 000 Lieues sous les mers, Davy Crockett), conception du parc d'attractions Disneyland, construit aux portes de Los Angeles. C'est l'aboutissement d'une exploitation à grande échelle de l'image Disney, commencée dès la naissance de Mickey au moyen des produits dérivés et des licences. Viendront ensuite, après le décès du fondateur, Disneyworld (1971) et le parc futuriste Epcot (Experimental Prototype Community of Tomorrow, 1982) en Floride, où le groupe multiplie les investissements touristiques et immobiliers.

Après la chute de la RKO, le studio crée sa propre filiale de distribution, Buena Vista (du nom de la rue où s'est implantée la maison mère). Encouragé par de nouveaux succès (dont Mary Poppins), le groupe devient une véritable major en 1984, au terme d'une nouvelle phase d'expériences menées sous la direction de Ron Miller, le gendre de Walt Disney : intensification de la production télévisuelle et création de Disney Channel (1983), création de Touchstone, filiale spécialisée dans le film de fiction, relance des films mêlant acteurs et personnages d'animation (Peter et Elliott le dragon, 1977), expériences de dessin animé sur ordinateur (Tron, 1982). Mais la situation financière est critique, et les administrateurs nomment en 1984 un nouveau P-DG Michael Eisner, en fonction jusqu'en 2005. Il est le responsable d'une nouvelle période de croissance, inaugurée par Qui veut la peau de Roger Rabbit, coproduit par Touchstone et par Steven Spielberg, et par l'ouverture des premières boutiques Disney.

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Classification

Pour citer cet article

Daniel SAUVAGET. WALT DISNEY COMPANY [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • ALICE AU PAYS DES MERVEILLES (T. Burton)

    • Écrit par Christian VIVIANI
    • 940 mots

    Depuis ses premiers courts-métrages, Vincent (1982) et Frankenweenie (1984), les personnages de Tim Burton hésitent presque toujours entre l'enfance et l'âge adulte ; jusqu'à présent, seul Sweeney Todd (2007), où le cinéaste nous livre sa part obscure, apparaît fermement campé dans...

  • CINÉMA (Cinémas parallèles) - Le cinéma d'animation

    • Écrit par Bernard GÉNIN, André MARTIN
    • 17 657 mots
    • 6 médias
    Pendant des décennies, le marché du long-métrage d'animation s'est quasi limité aux seules productions des studios Disney. Mais après la mort de « Citizen Walt », en 1966, on s'aperçoit que, d'année en année, la qualité des films baisse. Tout change au milieu des années 1980, avec l'apparition de nouveaux...
  • HOLLYWOOD

    • Écrit par Joël AUGROS, Francis BORDAT
    • 7 713 mots
    • 9 médias
    Les compagnies Pixar et Marvel, dotées de contenus à succès sont successivement rachetées par Disney (2006 et 2009), qui prend même le contrôle de Lucas Entertainment (2012), signant ainsi sèchement la fin du rêve d’indépendance de son fondateur George Lucas, construit sur le succès planétaire de...
  • SALVADOR HENRI (1917-2008)

    • Écrit par Alain POULANGES
    • 1 445 mots
    • 1 média

    Artiste caméléon, à la fois clown aux éclats de rire contagieux, crooner, compositeur, guitariste de jazz, Henri Salvador reste ce chanteur osant les pires grimaces et les travestissements les plus insensés mais capable d'offrir aux générations qu'il a accompagnées pendant plus de soixante ans...

Voir aussi