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POÉSIE ARABE

Articles

  • ‘ABBĀS IBN AL-AḤNAF AL- (748 env.-env. 808)

    • Écrit par Régis BLACHÈRE
    • 431 mots

    À la différence des autres poètes de son temps, al-‘Abbās s'est refusé à n'être qu'un amuseur ou un panégyriste. Il est plutôt le chantre de l'amour, de l'espérance qui le voit naître, des déchirements qui le voient finir. Toutefois cet élégiaque demeure dans les limites de l'« esprit courtois »...

  • ABD AS-SABOUR SALĀH (1931-1981)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 641 mots

    Fils d'un fonctionnaire de petite aisance, Salāh Abd As-Sabour fait des études de lettres à l'université du Caire (1951) où il suit notamment les cours de Taha Hussein avant de se voir confier des responsabilités de haut fonctionnaire au ministère de la Culture, puis celles d'attaché...

  • ABŪ FIRĀS AL-ḤAMDĀNĪ (932-968)

    • Écrit par André MIQUEL
    • 690 mots

    Sans doute l'exil compte-t-il au nombre des grandes voix de la poésie universelle. Le mérite d'Abū Firās fut de renouveler, sur ce mode, les thèmes traditionnels du lyrisme arabe, ou du moins certains d'entre eux. Ses accents très personnels, remarquablement accordés à une brève existence...

  • ABŪ L-‘ALĀ' AL-MA‘ARRĪ (979-1058)

    • Écrit par André MIQUEL
    • 1 757 mots

    Le poète aveugle de l'Islām, Abū l-‘Alā' al-Ma‘arrī, fait entendre, vers l'an 1000, une voix singulière : misanthrope et réformateur, musulman sincère et penseur audacieux, détaché des honneurs officiels et passionné de gloire personnelle, le personnage est à coup sûr attachant, unique en tout cas dans...

  • ABŪ L-‘ATĀHIYA (747 env.-env. 825)

    • Écrit par Régis BLACHÈRE
    • 1 425 mots
    ...depuis toujours, perturbaient Coufa. Vers ce temps, de nombreuses anecdotes nous montrent le jeune homme en rapport avec des libertins passionnés de poésie ; il semble notamment avoir fréquenté la petite coterie qui se pressait autour du trop fameux Wāliba, personnage trouble et licencieux dont, en...
  • ABŪ MĀDHI ILIYA (1889-1957)

    • Écrit par Sayed Attia ABUL NAGA
    • 298 mots

    Né au Liban, Iliya Abū Mādhi part à Alexandrie en 1902 pour y faire ses études, puis s'installe à New York, où il reste jusqu'à sa mort. Homme d'affaires, il devient en même temps l'un des principaux représentants de l'école de l'émigration (al-Mahjar). Cette...

  • ABŪ MIḤDJĀN (mort apr. 638)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 148 mots

    Poète arabe de la tribu des Thaqīf du Ḥidjāz. Abū Miḥdjān s'opposa d'abord, avec sa tribu, à la prédication de Mahomet, avant de se convertir en 631 et de combattre, brillamment assure-t-on, aux côtés des troupes musulmanes. Cela ne l'empêcha pas d'avoir maille à partir avec l'autorité califale, et...

  • ABŪ NUWĀS (entre 747 et 762-env. 815)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 1 671 mots

    La mémoire culturelle arabe retient Abū Nuwās comme l'un de ses plus grands poètes, lui dont l'origine était persane par sa mère, dont la vie se passa à braver les règles de l'éthique dominante, et dont l'art enfin prit le contre-pied de l'académisme, bientôt et pour longtemps triomphant. Ces trois...

  • ABŪ TAMMĀM (804-845)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 1 185 mots

    Nous ne savons presque rien de la vie d'Abū Tammām, alors qu'il fut le commensal d'un calife. Grand classique, il s'attire cependant les foudres des maîtres de la critique médiévale qui tiennent son écriture pour le modèle de l'anti-poésie arabe. Ainsi, sa fortune doit autant à son talent, qui fut...

  • ‘ADĪ IBN ZAYD (av. 550-env. 600)

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 232 mots

    Poète arabe chrétien, mis à mort dans une prison vers l'an 600. Plusieurs données confèrent à la production de ‘Adī ibn Zayd des traits particuliers. C'est un citadin qui partagea sa vie entre la cour sassanide de Ctésiphon et la cour lakhmide du centre chrétien de Ḥīra. Il semble, d'autre part, qu'il...

  • ADONIS ‘ALĪ AHMAD SA'ĪD dit (1930- )

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
    • 625 mots

    Le poète arabe Adonis est né en Syrie, à Djabla, près de Lattaquié, dans une famille de paysans montagnards. C'est vers 1948 qu'il signe ses premiers poèmes du pseudonyme sous lequel il deviendra célèbre. Il achève des études de philosophie en 1954 à Damas, où il fréquente assidûment les salons littéraires,...

  • AKHṬAL AL- (640 env.-env. 709)

    • Écrit par Régis BLACHÈRE
    • 1 089 mots

    « Le Disert », sobriquet sous lequel est resté célèbre Ghiyāth b. Ghawth b. al-Ṣalt, l'un des panégyristes les plus représentatifs du genre sous les Umayyades de Damas.

    Al-Akhṭal appartenait à la tribu des Taghlib qui nomadisait sur l'Euphrate moyen et jusqu'en Djazīra et était restée...

  • ALJAMIADA, littérature

    • Écrit par Bernard SESÉ
    • 532 mots

    De l'arabe al-'adjamiyya (paroles d'étranger), le mot aljamía se trouve déjà dans le Poema de Alfonso XI (vers 1348) ; il désigne le latin corrompu utilisé par les mozarabes, c'est-à-dire les chrétiens hispano-romains de l'Al-Andalus ayant accepté la domination de l'Islam (711-712)....

  • AL-KHANSĀ' (575 env.-630)

    • Écrit par Universalis
    • 224 mots

    Connue pour ses élégies, al-Khansā’ (Tumādir bint ‘Amr al-Khansā’, morte après 630) fut l'une des plus grandes poétesses du monde arabe.

    La mort de son frère Mu’āwiyah et de son demi-frère Sakhr, chefs de tribu tués lors d'une razzia avant la naissance de l'islam, plonge al-Khansā’...

  • ‘AMR IBN KULTHŪM (av. 630)

    • Écrit par Universalis
    • 135 mots

    Poète arabe préislamique dont la qaṣīda est l'une des sept pièces que comprenait la célèbre anthologie de vers préislamiques Mu‘allaqāt. Sa vie est peu connue ; il devint, très jeune, chef de la tribu des Taghlib en Mésopotamie et, selon la tradition, tua, vers 568, ‘Amr ibn Hind,...

  • ‘ANTARA (VIe s.)

    • Écrit par Sayed Attia ABUL NAGA
    • 532 mots

    Grand guerrier et poète arabe préislamique. On lui attribue une cinquantaine de pièces, dont une mu‘allaqā, poème qui aurait été exposé à la Ka‘ba, la Pierre noire de La Mecque. Néanmoins, une grande partie de cette œuvre est apocryphe. Dans ces poèmes, ‘Antara exalte ses faits d'armes et exprime...

  • ARABE (MONDE) - Langue

    • Écrit par David COHEN
    • 9 385 mots
    • 3 médias
    Aussi haut qu'on remonte, la langue de la poésie et du Coran apparaît comme une norme idéale. Pour les anciens, elle constituait une sorte de schème primordial dont tous les usages parlés sont des réalisations déficientes et corrompues. En fait, nous ne la saisissons jamais que comme norme de littérateurs,...
  • ARABE (MONDE) - Littérature

    • Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH, Hachem FODA, André MIQUEL, Charles PELLAT, Hammadi SAMMOUD, Élisabeth VAUTHIER
    • 29 245 mots
    • 2 médias
    La poésie est la seule forme d'écriture qui accompagne sans discontinuité le destin culturel arabe. Seule à le constituer avant la révélation du Coran, perdant son hégémonie mais gardant le prestige du verbe inspiré lors de la mise en place de la culture islamique, elle accumule un ensemble...
  • BĀRŪDĪ AL- (1839-1904)

    • Écrit par Sayed Attia ABUL NAGA
    • 242 mots

    Poète et officier égyptien, Maḥmūd Sāmī al-Bārūdī se couvre de gloire dans les guerres de Crète (1865) et de Russie (1877). Il réorganise l'état-major de l'armée égyptienne ; ministre de la Guerre en 1882, il se rallie à Aḥmad ‘Urābī quand celui-ci se révolte contre le khédive. Lorsque ce dernier,...

  • BENCHEIKH JAMEL EDDINE (1930-2005)

    • Écrit par Universalis
    • 188 mots

    Écrivain franco-algérien. Issu d'une famille de magistrats, Jamel Eddine Bencheikh étudie le droit et l'arabe au Maghreb avant de venir à Paris, en 1956, approfondir ses connaissances en lettres arabes. Agrégé, il repart à l'université d'Alger, en 1962, comme professeur de littéature arabe médiévale....