PEINTURE D'HISTOIRE
ACADÉMIES
Dans le chapitre « Triomphe et déclin » : […] Cette incontestable réussite ne fut pas éphémère, et marqua profondément toute la peinture française du xviii e siècle, époque ou l'Académie exerça quasiment un monopole non seulement sur la « grande » peinture – dont on établit les règles au cours des conférences et dans les nombreux écrits qui se mirent à paraître sur le sujet – mais également sur des genres plus marginaux, représentés notammen […] Lire la suite
ADAMSON ROBERT (1821-1848)
Photographe écossais né en 1821, à Berunside, mort en janvier 1848, à Saint Andrews (Écosse), Robert Adamson collabore avec David Octavius Hill (1802-1870) pour réaliser l'un des plus grands portraits photographiques du xix e siècle. Jeune chimiste, Robert Adamson ouvre le premier studio de photographie d'Édimbourg. Il expérimente le calotype, procédé photographique alors révolutionnaire qui c […] Lire la suite
ALBANE FRANCESCO ALBANI dit L' (1578-1660)
Comme le Dominiquin et Guido Reni, le peintre bolonais Francesco Albani travaille chez Denis Calvaert, un maniériste anversois fixé très tôt en Italie, avant d'entrer, vers 1595, dans l'atelier des Carrache. Le plus célèbre de ceux-ci, Annibal, est déjà parti pour Rome à cette époque. C'est pourtant son influence, sans doute par l'intermédiaire des œuvres qu'il a laissées à Bologne, qui marque le […] Lire la suite
ALMA-TADEMA LAWRENCE sir (1836-1912)
Peintre britannique d'origine néerlandaise, né le 8 janvier 1836 à Dronrijp (Pays-Bas), mort le 25 juin 1912 à Wiesbaden (Allemagne). Fils d'un notaire néerlandais, Lawrence Alma-Tadema fait des études d'art à l'Académie d'Anvers (1852-1858) auprès du peintre d'histoire belge Henri Leys, avec lequel il exécute en 1859 des fresques pour l'hôtel de ville d'Anvers. Lors d'un voyage en Italie en 1863, […] Lire la suite
ANGLAIS (ART ET CULTURE) - Peinture
Dans le chapitre « L'ère des « connaisseurs » (1714-1830) » : […] L'accession de la dynastie des Hanovre en 1714 marque le début d'une ère de stabilité politique et de prospérité économique, où la Grande-Bretagne devient une grande puissance européenne. Les élites sociales, désormais, ne fondent plus leur autorité seulement sur la possession de la terre et sur le pouvoir politique, mais aussi, de plus en plus, sur la maîtrise du goût et de la vie artistique. Le […] Lire la suite
APPIANI ANDREA (1754-1817)
Parmi les représentants majeurs du néo-classicisme, on doit à coup sûr compter Andrea Appiani. Aux côtés d'un Giani, plus tendu et brutal, d'un Camuccini, plus maniérisant, Appiani est en Italie dans la lignée de Mengs et d'Angelica Kauffmann le représentant d'un art où le retour à l'antique passe, entre autres, par une méditation des classicismes, de celui du Raphaël de la Farnésine à celui de Po […] Lire la suite
BONNAT LÉON (1833-1922)
Originaire de Bayonne, Bonnat fait ses études de peintre à Madrid où sa famille est installée, et c'est à l'Académie San Fernando qu'il est l'élève de Federico de Madrazo. Bonnat est en contact direct avec la peinture réaliste espagnole, à une époque où des peintres comme Manet, Carolus-Duran, Ribot tournent leurs regards vers Ribera ou Velázquez. Il en gardera, outre un sens profond du naturalism […] Lire la suite
BOTTICELLI SANDRO (1445-1510)
Dans le chapitre « Formation du style » : […] Les deux petits panneaux représentant Judith revenant de Béthulie et Les Assyriens découvrant le cadavre d'Holopherne , probablement contemporains de La Fortezza , montrent Botticelli attentif aux mêmes leçons : les draperies flottantes qui enveloppent Judith et la servante dérivent de Verrocchio, le mouvement des silhouettes a son équivalent dans plusieurs compositions de Filippo Lippi. Mais leur […] Lire la suite
BRION GUSTAVE (1824-1877)
Comme Schuler (qui fut d'abord un illustrateur), Brion est un peintre de l'Alsace, dont l'œuvre, après 1870, touche le public du Salon par la fibre patriotique des « provinces perdues ». Né à Rothau dans les Vosges dans une famille où l'on se faisait volontiers pasteur, il était le petit-neveu de Frédérique Brion, l'amie de Goethe. En 1831, sa famille s'installe à Strasbourg, où il reçoit sa forma […] Lire la suite
ROMANTISME
Dans le chapitre « La révolution du sujet et les genres » : […] L'art romantique ne s'est pas débarrassé des genres et de leur hiérarchie. Delacroix lui-même tenait à son titre de peintre d'histoire ; Ingres plus encore. Mais la révolution du sujet s'est faite de l'intérieur. Pour établir la supériorité de la peinture d'histoire, la théorie académique affirme que ce genre contient tous les autres (paysage dans les fonds, nature morte pour les premiers plans, […] Lire la suite
CARRACHE LES
Dans le chapitre « L'activité bolonaise » : […] Les Carrache sont originaires de Bologne, où Ludovic naît en 1555 et ses deux cousins germains Augustin et Annibal, respectivement en 1557 et 1560. Le milieu artistique local, si marqué qu'il fût par le maniérisme (tel est le cas de Prospero Fontana, qui aurait été le premier maître de Ludovic), n'avait jamais abandonné les références directes à la nature, comme le montre l'œuvre libre et variée d […] Lire la suite
COELLO CLAUDIO (1642-1692)
Fils d'un Portugais et d'une Castillane, Claudio Coello fut l'élève de Francisco Rizi. Peu avant 1660, il se rendit certainement à Rome ; mais il revint alors en Espagne, et l'on peut suivre, à partir de cette date, son activité, qui a été intense. Il peignit pour les églises madrilènes de nombreux tableaux d'autel très colorés, dans le goût pompeux à la mode (retable de 1663 chez les bénédictines […] Lire la suite
COLLECTIONNISME
Dans le chapitre « De la collection à la création » : […] En effet, la collection n'est pas simplement le lieu profane où un acheteur rassemble, selon ses propres désirs, des œuvres achevées. Par les regards et les lectures qu'elle suscite, elle donne une nouvelle vie à l'objet et constitue, au même titre que la gravure ou la critique, une des composantes fondamentales de la réception d'une œuvre ou d'un artiste. En outre, collection et création entretie […] Lire la suite
COPLEY JOHN SINGLETON (1738-1815)
Peintre américain. Copley joue un rôle essentiel dans l'histoire de la peinture américaine, car c'est lui qui la fait passer de la tradition archaïque des « primitifs », caractérisée par un style linéaire à deux dimensions, de caractère idéographique, et par des formules stéréotypées, à une vision beaucoup plus réaliste, remarquablement accordée au génie et au goût de l'Amérique coloniale. Lui-mêm […] Lire la suite
CRITIQUE D'ART EN FRANCE AU XIXe SIÈCLE
Dans le chapitre « « Partiale, passionnée, politique » » : […] Savante, la critique a en effet pour but essentiel d'exprimer un engagement sur l'art vivant dont Baudelaire a résumé la force : une conception « partiale, passionnée, politique » répond seule à l'« à quoi bon ? » formulé au début du Salon de 1846. On a souvent opposé à cette pugnacité l'« empathie » de Gautier, qui souhaite comprendre plus que juger l'art de son temps. Mais comme l'a montré une […] Lire la suite
CUYP LES
Installée à Dordrecht, la famille des Cuyp donna à la Hollande du xvii e siècle plusieurs grands peintres, dont le plus célèbre est Albert Cuyp. Jacob Gerritz Cuyp, né en 1594 à Dordrecht, y meurt en 1652. Élève de Blomaert à Utrecht, il travailla toujours par la suite à Dordrecht où il s'inscrit à la gilde dès 1617, à l'exception d'un court voyage à Amsterdam en 1625. Sa spécialité est le portra […] Lire la suite
CYCLE, peinture
On entend par cycle de peinture une grande composition narrative se divisant en épisodes et exigeant une grande surface de développement. Techniques et supports les plus généralement employés sont la fresque et la peinture à l'huile sur tableaux. Impliquant une lecture en continuum, le cycle aborde deux thèmes principaux : religieux tout d'abord, puis profane. C'est en Italie que naquirent les gra […] Lire la suite
DAVID JACQUES LOUIS (1748-1825)
Dans le chapitre « Paris et Rome : la naissance d'un peintre » : […] Les débuts de David furent quelque peu laborieux et difficiles. Choisir une carrière artistique n'avait pourtant pas posé pour lui de réel problème. Né dans une famille parisienne aisée, il avait manifesté très tôt un goût affirmé pour le dessin. La famille de sa mère, qui avait charge de lui (son père avait été tué dans un duel alors que l'enfant n'avait que neuf ans), était assez bien introduite […] Lire la suite
DELACROIX EUGÈNE (1798-1863)
Dans le chapitre « La consécration » : […] Cet effort de discipline et de maîtrise fut reconnu par une partie de la critique contemporaine, mais le public en resta généralement aux toiles, toujours plus ou moins sujettes à polémiques, que Delacroix continuait parallèlement à envoyer au Salon : Femmes d'Alger dans leur appartement (1834) , Bataille de Taillebourg (1837), Médée furieuse (1838), Justice de Trajan (1839), Prise de Consta […] Lire la suite
DELACROIX (1798-1863) (exposition)
Depuis l’exposition du centenaire de sa mort en 1963, aucune rétrospective n’avait été consacrée en France à Eugène Delacroix, l’un des « phares » de Baudelaire et une référence de la modernité, de Cézanne à Picasso. L’exposition organisée par le musée du Louvre en 2018 (29 mars - 23 juillet 2018) en collaboration avec le Metropolitan Museum of Art de New York s’est donc imposée comme une étape i […] Lire la suite
DELAROCHE HIPPOLYTE dit PAUL (1797-1856)
« À côté de M. Ingres et de M. Delacroix qui n'avaient et ne pouvaient avoir, en raison de leur absolutisme, qu'une action circonscrite sur le goût public, il y avait place pour un artiste dont le rôle consisterait à concilier, au moins en apparence, les doctrines ennemies et à se faire l'interprète des aspirations de tous. M. Delaroche prit ce rôle difficile et il le remplit avec un plein succès. […] Lire la suite
DELÉCLUZE ÉTIENNE JEAN (1781-1863)
Critique d'art. Témoin lucide des événements — et des bouleversements artistiques — qui ont marqué la France de la Révolution au second Empire, Delécluze a, tout au long de sa très abondante production de critiques (plus d'un millier d'articles), manifesté une inlassable fidélité aux valeurs classiques. Ses chroniques — ou ses souvenirs édités — sont le témoignage sur la première moitié du xix e […] Lire la suite
DE TROY LES
Famille de peintres français. François De Troy (1645-1730), issu d'une famille d'artistes languedociens, a été formé à Paris dans l'atelier de Claude Lefebvre qui lui apprend le métier de portraitiste. Cela explique la technique sûre et l'atmosphère grave de ses œuvres. De Troy est un héritier de la tradition française : son art est empreint de réalisme et de retenue. La mise en page sobre (le suj […] Lire la suite
DEVÉRIA ACHILLE (1800-1857) & EUGÈNE (1805-1865)
Dans la préface d' Hernani , Victor Hugo définit le romantisme comme « la liberté dans l'art ». Le peintre Achille Devéria ne manqua pas de prendre part à la bataille du romantisme. Dès 1824, l'artiste fréquente le salon de l'Arsenal tenu par Charles Nodier ; il y retrouve le dimanche soir, parmi tant d'autres, ses amis Victor Hugo et Théophile Gautier qui lui consacrèrent des odes célèbres. À par […] Lire la suite
DOMINIQUIN DOMENICO ZAMPIERI dit LE (1581-1641)
Après un premier apprentissage orageux chez Calvaert, peintre flamand établi à Bologne, le Dominiquin travaille chez Ludovic Carrache et participe, sous l'autorité de celui-ci, au décor de l'oratoire de San Colombano, en même temps que Guido Reni et l'Albane (vers 1600-1601). Appelé à Rome par Annibal Carrache, il collabore à la galerie Farnèse, qu'il achèvera, de 1605 à 1608, avec Lanfranco et Ba […] Lire la suite
ELSHEIMER ADAM (1578-1610)
Le plus célèbre des peintres allemands du xvii e siècle. Adam Elsheimer est, à vrai dire, un artiste dont le retentissement exceptionnel eut des dimensions supranationales. Par son langage du clair-obscur et la perfection de ses petits tableaux, il a avec Caravage (carrière fulgurante analogue arrêtée par une mort précoce, en 1610, pour l'un comme pour l'autre) un rôle déterminant dans l'élaborat […] Lire la suite
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Arts et culture) - Les arts plastiques
Dans le chapitre « Le paysage, nouvelle expression de l'identité » : […] Si, dès le début du xix e siècle, des peintres intellectuels aux penchants académiques comme Copley, John Trumbull, Washington Allston, John Vanderlyn ou Samuel Morse ont cherché dans la peinture d'histoire une échappatoire aux servitudes du portrait, ce « grand genre », comme on l'appela aux États-Unis, n'exista vraiment qu'à Londres avec West et Copley, plus fugitivement à Washington, au tra […] Lire la suite
FIGURES DE LA PASSION et L'INVENTION DU SENTIMENT (expositions)
Les deux expositions organisées par le musée de la Musique à Paris ( Figures de la passion du 23 octobre 2001 au 20 janvier 2002, L'Invention du sentiment du 2 avril au 30 juin 2002) et les manifestations qui les accompagnèrent (colloque international, concerts, conférences...) ont sans nul doute obligé un nombreux public à secouer certaines routines. On sépare en effet d'habitude l'étude des ar […] Lire la suite
FORTUNY MARIANO (1838-1874)
Peintre, dessinateur et graveur, né à Reus en Catalogne. Orphelin très jeune, Mariano Fortuny y Marsal est élevé par son grand-père, qui l'initie au modelage de figurines en terre cuite. Après quelques années d'études à Barcelone, il obtient une pension de la Députation pour aller à Rome. En 1860, il est envoyé au Maroc rejoindre l'armée du général Prim pour peindre les principaux événements de la […] Lire la suite
FOUQUET JEAN (1420 env.-av. 1481)
Dans le chapitre « Le retour au réalisme » : […] Le rayonnement du style international, art stylisé, idéaliste, suscita une réaction dès le début du xv e siècle. Les commanditaires, la cour et les hauts dignitaires ecclésiastiques furent de plus en plus sensibles à une nouvelle esthétique de la figure humaine, où la réalité, ou plutôt la reconstruction de la réalité, jouait un rôle prépondérant. Un texte de la fin du xv e siècle explique très […] Lire la suite
FRAGONARD ALEXANDRE ÉVARISTE (1780-1850)
Le fils de Jean Honoré Fragonard, sans participer au génie de son père, a su tenir une place non négligeable dans la peinture des premières décennies du xix e siècle, illustrant en particulier ce que l'on appelle le style troubadour. « Il fut élève de son père et de David, et malheureusement, il prit beaucoup plus au second maître qu'au premier » résumait la première édition du dictionnaire biogr […] Lire la suite
FRANCKEN FRANS II, dit LE JEUNE (1581-1642)
Le plus grand des Francken, Frans II ou le Jeune, fils de Frans I, neveu de Hieronymus et d'Ambrosius I, se partagea entre la grande peinture d'autel et le petit tableau de cabinet (souvent peint sur bois ou sur cuivre). Jusqu'en 1616 au moins, il signe généralement De Jon F. Franck (De Jonge signifie le jeune) pour se distinguer de son père, qui signe alors De Oude F. Francken et dans l'atelier d […] Lire la suite
FROMENTIN EUGÈNE (1820-1876)
Issu d'une lignée de juristes et de médecins, Eugène Fromentin passe son enfance dans le domaine familial de Saint-Maurice (près de La Rochelle) et il en gardera des impressions ineffaçables. Excellent élève au collège de la ville, il se lie d'amitié avec une jeune fille, de quatre ans son aînée, qui se marie en 1834. Continuant ses études dans la capitale, il revoit son amie à l'occasion des vaca […] Lire la suite
FÜSSLI JOHANN HEINRICH, FUSELI ou FUSELY HENRY (1741-1825)
Deux hommes ont coexisté en bonne intelligence dans la personnalité d'Heinrich Füssli. Descendant d'un graveur zurichois du xvii e siècle qui avait imité avec succès Callot, fils d'un érudit qui pratiquait en amateur la peinture et entretint une longue correspondance avec Winckelmann, le jeune Füssli se brouilla cependant très vite avec sa famille. Il visita Berlin et l'Angleterre, puis, après un […] Lire la suite
GÉRARD FRANÇOIS baron (1770-1837)
Peintre d'histoire et portraitiste dont l'activité et la faveur s'étendent de la Révolution à la Restauration, qui lui confère le titre de baron, François Gérard est né à Rome, où son père est l'intendant du cardinal de Bernis, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège. Venu à Paris à l'âge de douze ans, il est d'abord l'élève de Pajou et de Brenet, peintre d'histoire, avant d'entrer en 1786 dan […] Lire la suite
GÉRICAULT THÉODORE (1791-1824)
Dans le chapitre « Une vie passionnée » : […] Géricault est né à Rouen le 26 septembre 1791 d'une famille bourgeoise aisée et même riche qui s'installe à Paris en 1796. L'adolescent, que le lycée n'intéresse guère, est habité par deux passions, l'art et le cheval. L'héritage de sa mère, morte en 1808, lui assure son indépendance matérielle, et il entre cette année-là dans l'atelier de Carle Vernet (1758-1836), en vogue pour ses sujets de chev […] Lire la suite
GÉRÔME JEAN LÉON (1824-1904)
Les honneurs dont a été couvert Gérôme, sa célébrité contrastent avec la défaveur qui suivit bientôt une carrière tard prolongée. Son hostilité à l'impressionnisme (il proteste en vain, en 1884, contre l'exposition Manet à l'École des beaux-arts où il professe, mène campagne en 1894-1895 contre le legs Caillebotte) devait assimiler à un « pompier » un artiste remarquablement doué qui a illustré, d […] Lire la suite
GRANET FRANÇOIS MARIUS (1775-1849)
C'est à Aix-en-Provence que Granet reçoit sa première formation dans une de ces écoles gratuites de dessin qui ont préparé toute une génération d'artistes à la fin du xviii e siècle. Il décide de devenir peintre d'histoire et de monuments, sous l'influence du paysagiste aixois Constantin. Vers la fin de la Révolution, il est à Paris, travaille dans l'atelier de David avant de partir pour l'Italie […] Lire la suite
GROS ANTOINE JEAN baron (1771-1835)
Les parents de Gros étaient miniaturistes, et il fut grâce à eux introduit dans le milieu artistique parisien. Lui-même entra très jeune, en 1785, dans l'atelier de David, qui devait beaucoup plus tard, lors de son départ en exil, lui en confier la responsabilité. Après avoir concouru sans succès pour le grand prix de peinture (1792), il partit à ses frais pour l'Italie (1793) où il vécut plusieur […] Lire la suite
GUÉRIN PIERRE NARCISSE baron (1774-1833)
Contemporain de la seconde génération des élèves de David, active à partir de l’extrême fin du xviii e siècle, Guérin, par ses peintures, est de ceux qui se sont le plus rapprochés de lui. Il n’étudia pourtant pas dans son atelier, mais dans ceux de ses rivaux Nicolas Guy Brenet et Jean-Baptiste Regnault. Grand Prix de peinture en 1797 avec La Mort de Caton (École nationale supérieure des beaux- […] Lire la suite
GUTTUSO RENATO (1912-1987)
Né à Bagheria (Sicile), le plus célèbre peintre italien du xx e siècle, après Giorgio de Chirico, ne se dissocie pas, par la sensualité et la violence de sa peinture figurative, du pays où il est né. Il a commencé par y faire des études de droit en 1930 et exposera ses tableaux avec des artistes siciliens jusqu'à la guerre. À partir des années 1935-1937, il prend une position antifasciste et s'in […] Lire la suite
HAMILTON GAVIN (1730-1797)
Peintre écossais dont la carrière presque entière se déroula à Rome. Hamilton ne contribua guère aux destinées de la peinture britannique et fut d'ailleurs mal connu de son vivant en Grande-Bretagne. En revanche, il occupe une place importante dans le mouvement néo-classique international de Rome. Outre ses tableaux, les fouilles qu'il dirigea, son activité dans le commerce d'art — de nombreuses s […] Lire la suite
HAYEZ FRANCESCO (1791-1882)
« Un photographe de cour et un metteur en scène de mélodrames », ce jugement qui ouvre une publication à l'usage du grand public de l'œuvre complet du peintre ( Classici dell'Arte , Milan, 1971) est caractéristique des sentiments partagés qu'Hayez suscite : une extrême popularité qui n'a pas, il est vrai, beaucoup franchi les limites de l'Italie et en même temps une certaine réserve, comme si Haye […] Lire la suite
HOGARTH WILLIAM (1697-1764)
Dans le chapitre « Le peintre et le théoricien » : […] Nul doute toutefois que Hogarth voulait s'imposer d'abord en tant que peintre. On pourra à cet égard souligner le statut parfois ambigu de ses gravures, dont certaines (souvent, d'ailleurs, les plus importantes) s'appuient sur des compositions peintes. Faut-il les ravaler au rang de simples reproductions ? Qu'en est-il d'autre part des peintures que Hogarth n'a pas gravées ou fait graver, et notam […] Lire la suite
JANSSENS ABRAHAM (1575/76-1632)
Au début du xvii e siècle, Abraham Janssens est un des plus intéressants peintres d'histoire du milieu anversois, ne serait-ce que par sa complexité stylistique qui le place en marge de Rubens. Il est, un moment, son seul vrai rival, comme le rapporte Sandrart, à la jonction du vieux romanisme flamand, du maniérisme tardif et du récent caravagisme plus difficilement accueilli dans les Flandres qu […] Lire la suite
KAUFFMANN ANGELICA (1741-1807)
L'œuvre abondante et diverse d'Angelica Kauffmann s'étend sur une demi-siècle, et intéresse une grande partie de l'Europe du xviii e siècle. Ce peintre, né en Suisse, vit à Rome, essaie de s'installer à Londres, travaille pour les cours d'Italie, d'Allemagne, de Russie, et fréquente une grande partie de l'élite intellectuelle : Goethe, Klopstock par exemple. La carrière d'Angelica Kauffmann est p […] Lire la suite
LA FOSSE CHARLES DE (1636-1716)
Son époque, comme sa formation et son tempérament, ont mené Charles de La Fosse au cœur des transformations de l'esthétique picturale française, dans la seconde moitié du xvii e siècle. Fils d'un orfèvre parisien, il est l'élève du puissant Charles Le Brun, qui l'emploie pour une décoration du séminaire Saint-Sulpice. En 1658, il entreprend un voyage de cinq années en Italie et il passera plus de […] Lire la suite
LAIRESSE GÉRARD DE (1640-1711)
Membre le plus connu de toute une dynastie de peintres liégeois, Gérard de Lairesse, filleul de Gérard Douffet et frère de trois autres peintres, fut influencé par son père Reynier (env. 1597-1667) qui avait conquis quelque réputation par ses talents de peintre décorateur et « marbreur » (il imitait la pierre), mais Gérard fut plus marqué encore par B. Flemalle, le meilleur poussiniste de l'école […] Lire la suite
LEUTZE EMANUEL (1816-1868)
Peintre américain, né le 24 mai 1816 à Schwäbisch Gmünd, dans le Wurtemberg (auj. en Allemagne), mort le 18 juillet 1868 à Washington. Enfant, Emanuel Gotlieb Leutze émigre avec sa famille aux États-Unis. En 1841, il retourne dans son pays natal pour étudier les beaux-arts à Düsseldorf. Il reste en Allemagne pendant une vingtaine d'années, peignant essentiellement une série de toiles sur l'histo […] Lire la suite
LUCRÈCE, iconographie
L' Histoire romaine de Tite-Live est la source première et principale de l'histoire de Lucrèce. Jeune épouse de Tarquin Collatin, membre de la famille royale, elle fut remarquée pour sa beauté et sa vertu par Sextus Tarquin, fils de Tarquin le Superbe. Abusant de son hospitalité en l'absence de son mari, Sextus la viola après l'avoir menacée de la mort et du déshonneur . Elle convoqua son mari et […] Lire la suite
MAKART HANS (1840-1884)
Peintre d'histoire autrichien, Makart est l'un des plus brillants représentants de la grande peinture décorative en Europe autour de 1870. Après des débuts difficiles, il connut une carrière fulgurante interrompue par une mort prématurée. Faute de moyens, il dut interrompre ses études à l'académie des Beaux-Arts de Vienne. Le prince-évêque de Salzbourg s'intéressa à lui et l'envoya à Munich, où il […] Lire la suite
MANET ÉDOUARD
Dans le chapitre « L'œuvre et la vie » : […] On peut distinguer trois moments importants dans l'activité de Manet. D'abord celui qui consiste à prendre toute la mesure du Salon officiel. On sait que le jeune Manet était le fils d'un magistrat parisien qui aurait été davantage satisfait de le voir entrer à l'École navale que dans un atelier de peintre. Une traversée de l'Atlantique sur le Havre et Guadeloupe , qui met un terme à sa vocation d […] Lire la suite
MEISSONIER JEAN-LOUIS ERNEST (1815-1891)
« Le succès qu'il obtient, les honneurs dont on l'accable me font toujours chercher en lui un homme que je ne trouve pas » : ce scepticisme de Zola, proféré dès 1867, marque bien la paradoxale situation de Meissonier. Peintre admiré, adulé, dont les toiles valaient si cher qu'il n'entra en force au Louvre qu'en 1909, grâce au legs du richissime Chauchard, Jean-Louis Meissonier est tombé presque au […] Lire la suite
METSU GABRIEL (1629-1667)
Né à Leyde, Gabriel Metsu est le fils du peintre Jacques Metsu, né en Flandre. Rien ne permet d'affirmer qu'il ait fait son apprentissage chez Gérard Dou. Il fut l'un des membres fondateurs de la gilde des peintres de Leyde en 1648 et reste dans cette ville jusqu'en 1654, puis s'installe à Amsterdam en 1657. Avant 1655, Metsu exécute surtout des tableaux d'histoire, comme La Femme adultère (musée […] Lire la suite
LA MORT DE SARDANAPALE (E. Delacroix)
Le Salon de 1824 avait marqué l'avènement, au sein de l'école française de peinture, d'un fort courant romantique. Le Salon suivant, organisé dans les derniers mois de 1827 et au début de l'année 1828, confirma l'opposition entre les tenants d'une esthétique classique se réclamant, en particulier, de l'exemple de David, et une jeune génération d'artistes qui bousculaient la conception traditionnel […] Lire la suite
NATOIRE CHARLES (1700-1777)
Artiste savant et délicat qui ne bénéficie pas actuellement de toute la réputation qui pourrait être la sienne. La carrière de Charles Natoire, à en juger d'après les critères de la hiérarchie académique, fut un modèle : premier prix de peinture en 1721, séjour à Rome, entrée à l'Académie en 1734 ; s'il ne fut jamais premier peintre, il obtint en 1751 le poste de directeur de l'Académie de France […] Lire la suite
NATTIER JEAN-MARC (1685-1766)
Fils de portraitiste et élève de Rigaud, Nattier débute dans la carrière de peintre d'histoire sous l'influence de Charles Le Brun et sous la tutelle de son parrain, Jean Jouvenet. Lors d'un séjour en Hollande, il est pressenti pour travailler pour le tsar Pierre le Grand . En 1718, il est reçu à l'Académie. Son style est alors celui de la grande tradition française. Il utilise les ressources du c […] Lire la suite
NAZARÉENS, peinture
Les nazaréens forment un courant à part du préromantisme allemand. Aux artistes du préromantisme, Philipp Otto Runge et Caspar David Friedrich, nés tous deux au xviii e siècle, autour des années soixante-dix, succèdent des artistes plus jeunes ; on citera Peter von Cornelius (né en 1783), Friedrich Olivier (né en 1785), Wilhelm Schadow (né en 1788), Franz Pforr (né en 1788), Friedrich Overbeck […] Lire la suite
NÉERLANDAISE ET FLAMANDE PEINTURE
Dans le chapitre « Les genres : portrait et paysage » : […] La plus grande innovation iconographique est certainement l'apparition des genres qui sont indépendants du contexte de l'art religieux du xv e siècle. On a déjà remarqué que le paysage indépendant s'est développé à partir des arrière-plans des retables. Une même tendance a stimulé l'art du portrait qui avait commencé, avec hésitation, à mener avec Van Eyck sa vie propre : maintenant, au lieu des […] Lire la suite
NÉO-CLASSICISME, arts
Dans le chapitre « Le style Empire » : […] La partie théorique du néo-classicisme se complète au cours du xviii e siècle, qui voit aussi la naissance d'œuvres originales (les tableaux de David : Hector et Andromaque , Le Serment des Horaces , Brutus , Marat , Les Sabines ; les sculptures de Canova : tombeau de Clément XIV, Hercule et Lycas , Amour et Psyché ; la Sapho de Johann Heinrich Dannecker ; la barrière de la Villette de Ledou […] Lire la suite
PEINTURE - Les catégories
Dans le chapitre « La hiérarchie des genres » : […] La formation d'esprits capables, devant les tableaux, d'adopter une attitude esthétique indépendante de leurs sujets semble le fait des humanistes italiens. Cette attitude nouvelle permet la création d'un marché, alimenté en grande partie par les artistes flamands, qui furent en somme « les virtuoses, non les créateurs » des genres (Ch. Sterling). Les importations de tapisseries et de peintures fl […] Lire la suite
PEYRON JEAN FRANÇOIS PIERRE (1744-1814)
La réputation et le génie de David ont précipité dans des ténèbres, à peine dissipées aujourd'hui par la curiosité des historiens d'art, plusieurs peintres français, relevant du néo-classicisme ; Peyron est l'un d'eux. « Il m'a ouvert les yeux », devait pourtant dire David de celui qui, en 1773, obtint contre lui le prix de Rome et put passer pour un des grands maîtres de la nouvelle école, de cel […] Lire la suite
PICOT FRANÇOIS-ÉDOUARD (1786-1868)
Fils de François-André Picot, brodeur de l'empereur Napoléon I er , le peintre François-Édouard passa son enfance dans le milieu de l'artisanat de luxe qui contribuait avec les artistes aux fastes de l'Empire. Dès quatorze ans, il entre dans les ateliers de Léonor Mérimée, secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts, et de François-André Vincent. Il reçoit de leur enseignement l'idéal classi […] Lire la suite
PORTUGAL
Dans le chapitre « L'art roman et l'art gothique » : […] La rencontre de deux courants de civilisation dans la péninsule Ibérique, celui des Wisigoths arrivés au v e siècle et celui des Arabes dont l'invasion date du commencement du viii e siècle, a produit une civilisation originale, moçarabe , dont l'architecture religieuse du futur territoire portugais porte témoignage, particulièrement à l' église de Lourosa, près de Lamego, dans le nord du pays, […] Lire la suite
POUSSIN NICOLAS (1594-1665)
Dans le chapitre « La première période romaine » : […] En 1624, après deux essais infructueux, Nicolas Poussin parvenait à gagner Rome à la suite d'un bref séjour à Venise. Marino, son protecteur, quitta Rome rapidement, mais il avait introduit le peintre auprès de collectionneurs romains qui allaient devenir ses meilleurs clients. Le plus puissant d'entre eux était le cardinal Francesco Barberini, neveu du pape récemment élu Urbain VIII, mais le plu […] Lire la suite
LE RADEAU DE LA MÉDUSE (T. Géricault)
La courte carrière de Théodore Géricault (1793-1824) commence sous l'Empire et s'achève avant la reconnaissance du mouvement romantique dans la peinture française, aux Salons de 1824 et 1827. Il fut cependant un modèle pour la génération des peintres qui représentent le romantisme au plein sens du terme : Delacroix, Sigalon, Horace Vernet ou Eugène Devéria. Malgré sa date précoce, Le Radeau de la […] Lire la suite
RAFFET DENIS AUGUSTE MARIE (1804-1860)
« Raffet ! le plus grand nom de l'estampe originale du siècle. Ce n'est pas encore assez dire : l'un des plus grands noms de l'art français. » Ce jugement hyperbolique et catégorique d'un amateur aussi averti qu'Henri Béraldi, qui a dressé le catalogue de l'œuvre gravé, doit faire réfléchir. Raffet n'est pas seulement l'épigone de Charlet dont il reçut technique et thèmes. Moins anecdotique, moins […] Lire la suite
RÉCIT
Dans le chapitre « La fonction du spectateur et le dispositif perspectif » : […] On notera, dans tous les cas, la fonction décisive du spectateur dans la constitution de la représentation narrative : c'est sa position statique ou dynamique dans l'« espace de visibilité » qui produit dans le temps l'histoire racontée dans l'espace et par les moyens propres à l'espace. Son regard guidé par l'organisation de l'œuvre et ses contraintes développe l'image en une succession continue […] Lire la suite
REGNAULT JEAN-BAPTISTE (1754-1829)
Par l'importance de son œuvre, la qualité de ses élèves (Guérin par exemple), les honneurs qu'il reçut (membre de l'Institut en 1795, décoré par Napoléon et anobli), Regnault a pu être considéré et s'est en tout cas voulu comme le rival et l'égal de David. Aussi bien, le règne et le génie davidiens ont-ils obscurci toute une famille de peintres néo-classiques, moins marqués par la passion de l'Ant […] Lire la suite
REMBRANDT (1606-1669)
Dans le chapitre « La fable et la Bible : un narrateur non conformiste » : […] Ce qui fait la grandeur de Rembrandt peintre d'histoire n'est ni l'originalité de ses thèmes bibliques ou de leurs particularités iconographiques qui sont tous empruntés à des devanciers nordiques, peintres ou graveurs, parmi lesquels son maître Lastman, ni même l'abondance de ses peintures religieuses (Lastman en a peint davantage), mais leur force de conviction et leur capacité à émouvoir. Dans […] Lire la suite
RESTOUT JEAN (1692-1768)
Il a fallu attendre 1970 et l'importante exposition organisée par le musée de Rouen pour que la personnalité de Jean Restout retrouve la place qu'elle méritait dans l'histoire de la peinture française du xviii e siècle. Voici en effet un artiste qui, dans un siècle que l'on répute trop facilement occupé de frivolités, a consacré toute sa carrière à la grande peinture, aux sujets religieux et myth […] Lire la suite
RÉVOLUTION FRANÇAISE ARTS SOUS LA
Après avoir visité le Salon de 1791, le premier Salon « libre » ouvert par un décret de l'Assemblée nationale à tous les artistes sans distinction, le graveur J.-G. Wille notait dans son Journal : « J'y vis du sublime, du beau et bon, du médiocre, du mauvais et de la croûterie. » Cette idée reçue que la Révolution française n'a été en général qu'un « déplorable intervalle dans la région des beaux- […] Lire la suite
ROCOCO
Dans le chapitre « La France » : […] Carle Van Loo, Niçois de naissance, formé à Rome et travaillant à Turin en 1732 ( Repos de Diane à Stupinigi), est pourtant considéré comme un peintre français ; après ce séjour italien, il se fixe en effet à Paris, y fait une carrière des plus brillantes et devient enfin premier peintre du roi en 1752. Aussi célèbre de son vivant que Boucher, il a connu après 1780 un discrédit encore plus grand, […] Lire la suite
ROUSSEAU THÉODORE (1812-1867)
Dans le chapitre « Formation. Premières œuvres » : […] Fils d'un tailleur parisien, Rousseau comptait plusieurs artistes dans sa famille, notamment un cousin de sa mère, le paysagiste Pau de Saint-Martin. Dès son plus jeune âge, il s'intéressa au paysage, copiant les tableaux de son parent et dessinant des vues de Paris et des environs. Un carnet de croquis de 1825 nous transmet le souvenir d'un voyage en Franche-Comté. La technique et la composition […] Lire la suite
RUBENS PIERRE PAUL (1577-1640)
Dans le chapitre « Épanouissement du style « idéaliste » (1614-1621) » : […] La loi même du succès, l'afflux de commandes très diverses, depuis le tableau de nudités mythologiques jusqu'à la triomphale pala d'autel, du modello en grisaille pour les gravures aux cartons de tapisserie, vont contraindre Rubens à adopter un style tout à fait clair, accessible au public comme aux élèves, fonctionnel en quelque sorte : c'est qu'il lui faut réunir et concilier tout à la fois les […] Lire la suite
RUSSIE (Arts et culture) - L'art russe
Dans le chapitre « Le romantisme russe » : […] Au début du xix e siècle, la culture aristocratique s'épanouit, prend un caractère national – surtout après la guerre de 1812 – et embrasse des domaines très vastes. Le romantisme plonge en Russie des racines profondes, autant sous sa forme « pure » que dans ses aspects néo-classique. Si, en peinture, le portrait, le paysage, les scènes d’intérieur et de genre relèvent de la forme absolue du roma […] Lire la suite
STUBBS GEORGE (1724-1806)
Peintre et graveur anglais. L'étiquette de peintre animalier qu'on lui attribue généralement ne doit pas faire illusion sur l'originalité de la démarche et du talent de Stubbs. Son œuvre est précédée, en Angleterre, par une abondante production de sporting painting , dont les principaux représentants sont John Wootton, Peter Tillemans et James Seymour ; mais leurs tableaux sont à l'art de Stubbs c […] Lire la suite
TAILLASSON JEAN JOSEPH (1745-1809)
Peintre méconnu, Jean Joseph Taillasson acquit, du moins de son vivant, une notoriété honorable avant de sombrer dans l'oubli. Mais son grand mérite est d'être représentatif du courant néo-classique. Provincial, Taillasson quitte son milieu bordelais pour apprendre à Paris le métier de peintre d'histoire — le seul qui soit noble, qui permette de faire une carrière officielle, d'être confronté aux […] Lire la suite
TER BRUGGHEN HENDRICK (1588-1629)
Tempérament secret au comportement mélancolique, Ter Brugghen fit peu parler de lui de son vivant et les renseignements concernant sa vie et sa production sont rares ; son fils Richard le fait mentionner après sa mort dans l' Histoire de la peinture de Houbraken. On sait qu'il est né dans la province d'Overijsel, d'une famille aisée et catholique qui s'installa peu après à Utrecht, ville restée f […] Lire la suite
THÉODORE GÉRICAULT ET LE ROMANTISME - (repères chronologiques)
1812 Géricault présente au Salon Portrait de M. D*** , dit aujourd'hui Officier de chasseurs à cheval chargeant (musée du Louvre). L'œuvre surprend par sa composition en diagonale et en profondeur, par la vigueur de la touche et du coloris, par l'ambiguïté du sujet, à la fois un portrait et un tableau de bataille, enfin par son format monumental. 1814 L'Officier de chasseurs à cheval chargeant […] Lire la suite
THORNHILL sir JAMES (1675-1734)
Peintre anglais, né en 1675 à Melcombe Regis (Dorset), mort le 13 mai 1734 à Thornhill House, près de Stalbridge (Dorset). Premier grand peintre d'histoire britannique, Sir James Thornhill s'inscrit dans la tradition du baroque italien, comme peintre d'histoire et peintre décorateur des rois George I er et George II. Nommé maître de la Painters' Company en 1720 et promu chevalier la même année […] Lire la suite
TIEPOLO LES
Dans le chapitre « Le peintre des cours européennes » : […] À la fin de 1750, Tiepolo, accompagné de ses enfants Giandomenico et Lorenzo, s'installe à Würzburg ; il y restera trois ans pour décorer la résidence du prince-évêque Karl Philipp von Greiffenklau. Dans la Kaisersaal, il représente Apollon conduisant à Frédéric Barberousse son épouse Béatrice de Bourgogne , les Noces de Frédéric Barberousse et l' Investiture de l'évêque Harold ; au plafond de l' […] Lire la suite
TRUMBULL JOHN (1756-1843)
Peintre, architecte et écrivain américain, né le 6 juin 1756 à Lebanon (Connecticut), mort le 10 novembre 1843 à New York. John Trumbull est le fils du gouverneur du Connecticut, Jonathan Trumbull. Une blessure à l'œil gauche durant son enfance le rend pratiquement borgne. Diplômé du Harvard College en 1773, il entame une carrière d'enseignant. Lors de la guerre d'indépendance, il sert comme aide […] Lire la suite
UNE ÉPOQUE EN RUPTURE. 1750-1830 (W. Hofmann) - Fiche de lecture
L'Univers des formes (Gallimard) franchit avec Une époque en rupture une étape capitale. Jusqu'alors cantonnée aux époques anciennes, la collection n'avait en effet jamais dépassé l'orée du xvi e siècle. C'est donc un nouveau chapitre qui s'ouvre ici, chronologiquement et méthodologiquement. La peinture et plus généralement les arts graphiques y prennent en effet le pas sur l'architecture et la […] Lire la suite
VAN DER MEULEN ADAM FRANS (1632-1690)
Peintre baroque flamand, Adam Frans van der Meulen se spécialisa dans les paysages et les scènes de bataille. Baptisé le 11 janvier 1632 à Bruxelles, dans les Pays-Bas espagnols, Adam Frans van der Meulen se forme dès 1648 auprès du peintre de batailles Pieter Snayers, issu de l'école flamande. Vers 1664, le ministre des Finances Colbert le fait venir à Paris, à la demande de Charles Le Brun, pou […] Lire la suite
VAN DYCK ANTOINE (1599-1641)
Dans le chapitre « La première période anversoise (jusqu'en 1621) » : […] Curieusement, et en contradiction avec ce qu'on pourrait attendre à la fois de la biographie du peintre et de ses travaux des années 1618-1621, les œuvres du début ne témoignent pas d'un rubénisme catégorique mais, bien au contraire, révèlent une surprenante violence, une agressivité puissante et farouche, très personnelle. On n'y retrouve guère l'élève du maniérisant habile et agréable qu'était […] Lire la suite
VAN MIERIS LES
Famille de peintres néerlandais originaires de Leyde. Portraitiste et surtout peintre de genre, Frans van Mieris le Vieux (1635-1681) est, avec Gérard Dou, son maître, un des meilleurs représentants de la peinture « fine » qui, s'inspirant du clair-obscur et du rendu illusionniste introduits par Rembrandt en 1630, va devenir une spécialité de l'école leydoise dans la seconde moitié du xvii e sièc […] Lire la suite
VAN SCOREL JAN (1495-1562)
L'un des plus éminents chefs de file du mouvement romaniste dans la peinture des Pays-Bas du xvi e siècle. Humaniste accompli, chanoine lettré, versé dans la musique et dans la technique (en 1549 et 1550, il donne des plans de digues) autant que dans les arts plastiques, Jan van Scorel est pour la Hollande l'équivalent des grands maîtres de la Renaissance italienne et, avec un Lucas de Leyde, inn […] Lire la suite
VAN VEEN OTTO dit VENIUS (1556-1629)
Travaillant d'abord chez le Leydois Isaac Claesz van Swanenburgh, puis à Liège, en 1574, chez Dominicus Lampsonius, Otto van Veen visita ensuite longuement l'Italie (de 1577 à 1582) pour rester à jamais un « romaniste » et un humaniste aussi fervent que cultivé, admirateur de Corrège à Parme, et directement marqué par les Zuccari à Rome. Après un court arrêt à Munich, il revient dans les Pays-Bas […] Lire la suite
VERMEER DE DELFT (1632-1675)
Dans le chapitre « Vermeer et la peinture d'histoire » : […] Seules trois peintures de Vermeer sont datées : La Courtisane ( Chez l'entremetteuse ) de 1656 à Dresde, et deux intérieurs : L'Astronome (musée du Louvre, Paris, dation Rothschild, 1983 ; daté de 1668) et Le Géographe (musée de Francfort, 1669). Comme son œuvre a pratiquement été conservée dans sa totalité, il est toutefois possible de retracer son évolution et son épanouissement artistiques. Le […] Lire la suite
VERNET ANTOINE CHARLES HORACE dit CARLE (1758-1836)
« Je ressemble au grand dauphin : fils de roi, père de roi, jamais roi. » Authentique ou non, ce mot de Carle Vernet donne assez bien la position d'un peintre, éminemment talentueux, comme on l'était dans cette famille, mais qui ne sut imposer sa prééminence dans aucune spécialité, comme Joseph, son père, dans le paysage, ou Horace, son fils, dans la peinture de batailles. La souplesse du talent d […] Lire la suite
VERNET HORACE (1789-1863)
« Pour définir M. Horace Vernet d'une manière claire, c'est l'antithèse absolue de l'artiste ; il substitue le chic au dessin, le charivari à la couleur et les épisodes à l'unité ; il fait des Meissonier grands comme le monde » (Salon de 1846). Horace Vernet ne s'est pas encore relevé des fureurs de Baudelaire. L'éreintage est à la mesure du succès que connut le peintre, mais l'injustice est évide […] Lire la suite
WEST BENJAMIN (1738-1820)
Peintre américain. Bien que West soit né en Amérique et qu'il y ait appris la « partie mécanique » (selon ses propres termes) de la peinture, son œuvre est entièrement étrangère au développement de l'art américain. Au contraire, elle occupe une position centrale et joue un rôle décisif dans l'histoire de la peinture européenne à la fin du xviii e siècle. West se rend en Italie de 1760 à 1763, séj […] Lire la suite
Benjamin WEST, Alexandre III d'Écosse sauvé de la fureur d'un cerf par l'intrépidité de Colin Fitzgerald, huile sur toile National Gallery, Édimbourg, Royaume-Uni
Crédits : Bridgeman Images
Les Voortrekkers, pionniers boers néerlandais qui entreprennent le Grand Trek dans les années 1830, ont rencontré l'opposition farouche du royaume Zulu Bataille de Blauwkrantz, 6 février 1838 Thomas Baines, huile sur toile Africana Museum, Johannesburg
Crédits : Bridgeman Images
Le dispositif en ligne mince des Français (en habit blanc) à Malplaquet, petit village au situé sud de Mons, le 11 septembre 1709 Leur résistance face à l'armée des coalisés (Anglais, Hollandais, Portugais) supérieure en nombre permit de stabiliser une situation compromise dans le Nord...
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Le 14 juin 1800, ce n'est qu'avec l'arrivée in extremis du corps d'armée de Desaix que Napoléon peut retourner la situation et l'emporter sur les Autrichiens Huile sur toile de Louis-François Lejeune (1775-1848) Château de Versailles
Crédits : VISIOARS/ AKG
Le Feldmarschall Johann von Radetzky à la bataille de Novara (Novare), le 23 mars 1849 Huile sur toile, 1853
Crédits : Imagno/ Hulton Fine Art Collection/ Getty Images
La bataille de Poitiers, au cours de laquelle Charles Martel arrêta, en octobre 732, les troupes musulmanes d'Abd al-Rahman, fut magnifiée au XIXe siècle pour soutenir la politique coloniale de Louis-Philippe en Algérie, l'épisode illustrant le rôle traditionnel de la France comme défenseur...
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Charge de cuirassiers, le 6 août 1870 Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la puissance de feu décuplée de l'infanterie et de l'artillerie sonne le glas pour les charges furieuses de cavalerie Aimé Morot, «Bataille de Reischoffen», huile sur toile, 1887
Crédits : AKG
Reddition du général anglais Burgoyne Il est escorté par le général Phillips (au centre), qui lui présente le général Gates, le 16 octobre 1777 Huile sur toile composée par John Trumbull Yale University Art Gallery
Crédits : Yale University Art Gallery
Éléments clés dans l'ordre de bataille adopté par Hannibal, les éléphants n'eurent pas sur les Romains l'effet de terreur escompté Huile sur toile, école romaine, 1521
Crédits : AKG
En juillet 1683, les troupes ottomanes du grand vizir Kara Mustafa, fortes de plus de 100 000 hommes, encerclent Vienne, défendue par 30 000 impériaux Grâce au renfort du roi de Pologne Jean III Sobieski, les Turcs sont écrasés au Kahlenberg, devant Vienne, le 12 septembre C'est le début du...
Crédits : AKG
Le général Bonaparte donne ses ordres à la bataille du pont de Lodi Huile sur toile de Louis-François Lejeune, vers 1804 Château de Versailles
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Catherine d'Aragon (1485-1536), reine d'Angleterre
Michel Sittow, Catherine d'Aragon Kunsthistorisches Museum, Vienne
Crédits : G. Nimatallah/ De Agostini/ Getty Images
Giovanni Antonio PELLEGRINI, César devant Alexandrie, huile sur toile Birmingham Museums and Art Gallery, Royaume-Uni
Crédits : Bridgeman Images
Taddeo ZUCCARO, Charles Quint et Alexandre Farnèse à Worms, fresque de la Salle des fastes farnésiens Villa Farnèse, Caprarole, Italie
Crédits : Bridgeman Images
Nicholas Hilliard, Élisabeth Ire (1533-1603), reine d'Angleterre Kunsthistorisches Museum, Vienne
Crédits : G. Nimatallah/ De Agostini/ Getty Images
Adam Frans van der Meulen, «Entrée solennelle de Louis XIV et de la reine Marie-Thérèse à Arras» (30 juillet 1667) Huile sur toile Musées des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles
Crédits : A. F. van der Meulen/ Bridgeman Images
Jean Léon GERÔME, Exécution du maréchal Ney Sheffield Galleries and Museums Trust, Royaume-Uni
Crédits : Bridgeman Images
Jean Auguste Dominique INGRES, Jeanne d'Arc au sacre du roi Charles VII dans la cathédrale de Reims, huile sur toile Musée du Louvre, Paris
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Paul Delaroche, Jeanne d'Arc malade est interrogée dans sa prison par le cardinal de Winchester 1824 Huile sur toile Musée des Beaux-Arts, Rouen, France
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Pierre Révoil, «Jeanne d'Arc prisonnière à Rouen», 1819 Huile sur toile, 174 cm × 138 cm Musée des Beaux-Arts, Rouen
Crédits : Erich Lessing/ AKG
La Bataille de Grünwald, J. Matejko
Jan Matejko, La Bataille de Grünwald, huile sur toile, 1878 Muzeum Narodowe, Varsovie La scène représente la mort du grand maître de l'ordre Teutonique, Ulrich von Jungingen Au centre, le grand duc de Lituanie, Vytautas
Crédits : Erich Lessing/ AKG
La bataille de Waterloo est l'une des nombreuses illustrations de la suprématie conservée par l'infanterie de ligne sur le champ de bataille jusqu'au milieu du XIXe siècle Disciplinée et capable de concentrer sa puissance de feu par des salves nourries et cadencées, elle peut repousser les...
Crédits : AKG
Francisco de Zurbaran, La Défense de Cadiz ou Le Secours de Cadiz1634 Huile sur toile Musée du Prado, Madrid
Crédits : Bridgeman Images
Pierre Paul Rubens, La Majorité de Louis XIII La reine remet les affaires au roi, le 20 octobre 1614», vers 1622-1625 Huile sur toile, 394 cm × 295 cm Musée du Louvre, Paris
Crédits : Bridgeman Images
Tintoret (1518-1594), La Prise de Constantinople, huile sur toile Palais ducal de Venise, Italie
Crédits : Bridgeman Images
Gerard ter BORCH, La Ratification du traité de Münster, 1648, huile sur cuivre National Gallery, Londres
Crédits : Bridgeman Images
Le Radeau de la Méduse, T. Géricault
Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse, 1819 Huile sur toile 4,91 m X 7,16 m Musée du Louvre, Paris
Crédits : AKG
Les Enfants d'Édouard, P. Delaroche
Hippolyte dit Paul DELAROCHE, Édouard V, roi mineur d'Angleterre et Richard, duc d'York, son frère puîné, dit "Les Enfants d'Édouard", huile sur toile Musée du Louvre, Paris
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Jean-Paul Laurens, «L'Excommunication de Robert le Pieux», 1875 Huile sur toile, 130 cm × 218 cm Musée d'Orsay, Paris
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Antoine François Callet (1741-1823), Louis XVI, roi de France Kunsthistorisches Museum, Vienne
Crédits : G. Nimatallah/ De Agostini/ Getty Images
Marie-Louise (1791-1847), impératrice des Français
Robert Lefevre (1755-1830), Marie-Louise Museo Glauco Lombardi, Parme
Crédits : G. Dagli Orti/ De Agostini/ Getty Images
Mort de Charles le Téméraire (1433-1477), duc de Bourgogne, le 5 janvier 1477, au cours du siège de Nancy Eugène Delacroix, La Bataille de Nancy Huile sur toile, 1831 Musée des Beaux-Arts, Nancy
Crédits : AKG
Jean-Marc Nattier (1685-1766), Pierre Ier le Grand, tsar de Russie 1717
Crédits : G. Dagli Orti/ De Agostini/ Age Fotostock
Portrait de Napoléon Ier, Girodet-Trioson
Anne Louis GIRODET dit GIRODET-TRIOSON, Portrait de Napoléon Ier - Étude pour "Remise des clés de la ville de Vienne le 13 novembre 1805", huile sur toile Musée Bonnat, Bayonne
Crédits : Erich Lessing/ AKG
S'il est fameux pour ses œuvres d'inspiration orientaliste ou ses sujets antiquisants, Gérôme peint également des sujets à caractère historique, où s'affirme le goût du décorum propre au second Empire Jean Léon Gérôme, Réception des ambassadeurs du Siam à Fontainebleau, 1864 Huile sur...
Crédits : DEA / G. Dagli Orti/ De Agostini/ Getty Images
Saint Louis, roi de France, Greco
GRECO, Saint Louis, roi de France, vers 1585-1590 Huile sur toile, 120 cm × 96 cm Musée du Louvre, Paris
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Saint-Barthélemy, 24 août 1572
François Dubois (1790-1871), Le Massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572) Détail Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne
Crédits : G. Dagli Orti/ De Agostini/ Age Fotostock
Titien (1488 environ-1576), Tarquin et Lucrèce, vers 1571 Huile sur toile (H 1, 93 m ; L 1,43 m) Musée des Beaux-Arts, Bordeaux Selon le récit transmis par la tradition, Tarquin le Superbe, le dernier roi étrusque de Rome, aurait été chassé de la ville par Brutus en 509, à la suite d'une...
Crédits : Cameraphoto/ AKG
Watson and the Shark (
John Singleton COPLEY, Watson and the Shark (Watson et le requin), 1778, huile sur toile The Detroit Institute of Arts, États-Unis
Crédits : Founders Society purchase, Dexter M. Ferry Jr. Fund, Bridgeman Images

Crédits : Bridgeman Images
photographie

Catherine d'Aragon (1485-1536), reine d'Angleterre
Crédits : G. Nimatallah/ De Agostini/ Getty Images
photographie

Crédits : A. F. van der Meulen/ Bridgeman Images
photographie

Crédits : Erich Lessing/ AKG
photographie

Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
photographie

Crédits : Bridgeman Images
photographie

Marie-Louise (1791-1847), impératrice des Français
Crédits : G. Dagli Orti/ De Agostini/ Getty Images
photographie