GERMES, biologie
ALLERGIE & HYPERSENSIBILITÉ
Dans le chapitre « Conditions de l'apparition » : […] Pour déterminer une allergie du type tuberculinique, il faut utiliser des germes entiers. En effet, l'administration séparée de divers constituants isolés aboutit plutôt à l'établissement d'une allergie du type immédiat (anaphylaxie ou phénomène d'Arthus). On a pensé longtemps que seuls les micro-organismes vivants pouvaient conférer cette forme d'hypersensibilité. Mais il a été démontré depuis q […] Lire la suite
ANTIBIOTIQUES
Dans le chapitre « Mise en évidence de l'activité antibiotique » : […] Deux techniques sont actuellement utilisées pour reconnaître l'activité antibiotique d'une substance chimique. En premier lieu, la technique de dilution en milieu liquide permet de rechercher par des dilutions successives du produit à expérimenter la concentration minimale inhibitrice (C.M.I.) qui suffit à inhiber la croissance de diverses espèces microbiennes, dans des conditions expérimentales b […] Lire la suite
BACTÉRIES
Bien que l'existence des micro-organismes ait été révélée par les premiers microscopes, voilà près de trois cents ans, il fallut pourtant attendre les travaux de Pasteur et de ses contemporains pour découvrir l'importance des bactéries dans la vie de l'homme. Ce fut alors l'extraordinaire épanouissement de la bactériologie médicale : le rôle pathogène des microbes se précise peu à peu ; un diagno […] Lire la suite
BACTÉRIOLOGIE
Dans le chapitre « Période prépasteurienne » : […] À la fin du xv e siècle, apparaissent les premières idées « modernes » sur les maladies infectieuses. Elles concernent surtout la syphilis : Ulsénius, en 1496, en affirme la contagiosité, puis vers 1519, von Hutten soupçonne, à son origine, de « petits vers ailés » et Paracelse, « de petits germes vivants ». Ces idées, bien que combattues par la majorité des médecins et des savants, amenèrent ce […] Lire la suite
EAU - Approvisionnement et traitement
Dans le chapitre « Traitement des facteurs microbiologiques et viraux » : […] L'eau distribuée ne doit pas être le vecteur de maladies d'origine hydrique telles que les diverses dysenteries bacillaires ou à protozoaires, les diverses typhoparatyphoïdes, le choléra et les maladies à virus. La recherche des organismes infectieux dans l'eau étant très longue et demandant des manipulations successives minutieuses, elle n'est utile que pour la recherche de responsabilités dans […] Lire la suite
ÉVOLUTION
Dans le chapitre « Naissance de l'idée d'évolution » : […] Depuis que la théorie de l'évolution s'est largement répandue, à la fin du xix e siècle, toute une littérature s'est attachée, sans doute dans un souci de légitimation, à en exhumer de supposés ancêtres depuis l'Antiquité. En fait, la pensée gréco-latine, et après elle la pensée occidentale jusqu'aux Lumières, mettra presque toujours l'accent sur la permanence des formes vivantes au fil des génér […] Lire la suite
EXTRÉMOPHILES
Les environnements considérés par l'homme comme extrêmes en termes de température, de pression, de pH et de salinité sont souvent colonisés par des micro-organismes, auxquels on a donné le nom d'extrémophiles. Ces derniers, bien adaptés à ces conditions physico-chimiques particulières, sont capables d'en retirer l'énergie nécessaire pour leur métabolisme et leur croissance. Au regard de cette bio […] Lire la suite
GÉNÉRATION SPONTANÉE - (repères chronologiques)
Haute Antiquité Les écrits de Chine, d'Inde, de Babylone, d'Égypte relatent la production de pucerons, de mouches, de crapauds, à partir de bambous, d'ordures, de boue. Monde gréco-romain Les philosophes Thalès, Démocrite, Platon, Épicure et Lucrèce développent cette idée. Aristote en élabore une véritable théorie. Renaissance Bacon, Descartes, Newton soutiennent cette théorie. xvii e siècle […] Lire la suite
GÉNÉRATION SPONTANÉE : FIN D'UNE CONTROVERSE
En publiant son ouvrage Hétérogénie, ou Traité de la génération spontanée en 1859, Félix Pouchet, correspondant de l'Institut, définit la génération spontanée comme étant la production d'un être organisé nouveau, dénué de parents, et dont tous les éléments primordiaux ont été tirés de la matière ambiante. Il reprend ainsi le flambeau porté par d'illustres prédécesseurs tels que Démocrite, Épicure […] Lire la suite
GUERRE MONDIALE (PREMIÈRE) - La santé aux armées
Dans le chapitre « Les blessés au centre du dispositif » : […] La Première Guerre mondiale fait de la prise en charge des blessés un phénomène de masse. En France, parmi les 8 660 000 hommes mobilisés, 1,4 million sont tués et 4,3 millions blessés – les mêmes hommes pouvant être blessés à plusieurs reprises. Après guerre, on recensera parmi eux 1,1 million d’invalides permanents. Ces décomptes abstraits ne disent rien de l’expérience extrême du champ de batai […] Lire la suite
IMMUNITÉ, biologie
Dans le chapitre « Modalités fonctionnelles » : […] Deux types de mécanismes opérationnellement distincts caractérisent la réponse à médiation cellulaire : – la destruction directe par les lymphocytes T des cellules porteuses de l'antigène étranger ; – la mise en jeu de lymphokines et de macrophages activés dans la destruction de l'agresseur antigénique et le déclenchement de la réaction d'hypersensibilité retardée. Le premier de ces mécanismes, la […] Lire la suite
LAIT
Dans le chapitre « Laits pasteurisés » : […] La chaleur détruit les germes. Certains sont plus résistants que d'autres. On calcule avec précision la température et le temps de chauffage. Les principales modalités de pasteurisation sont les suivantes : – pasteurisation basse (L.T.L.T. = low temperature long time ) : 63 0 C pendant 30 minutes. Elle est pratiquement abandonnée ; – pasteurisation haute (H.T.S.T. = high temperature short time […] Lire la suite
MALADIES INFECTIEUSES
Les maladies infectieuses, dites également maladies transmissibles, diffèrent des autres affections en ce que leur naissance requiert absolument la pénétration dans l'organisme hôte d'un agent infectant vivant. La spécificité de celui-ci apparaît, d'une part, dans le tableau clinique de la maladie et, d'autre part, dans son issue : la guérison correspond à un état d'immunité plus ou moins intense […] Lire la suite
MICROBIOLOGIE
D'après son étymologie grecque, la microbiologie est la science des êtres vivants de petite taille. Mais que signifie « petit » et qu'est-ce que la « vie » ? La petitesse de la taille d'un organisme vivant se détermine en fonction de l'acuité visuelle de l'espèce humaine. Le pouvoir de séparation de l'œil étant estimé à 100 μm à une distance de 25 centimètres, c'est approximativement au-dessou […] Lire la suite
PASTEUR LOUIS (1822-1895)
Dans le chapitre « Passage à la biologie appliquée : l'étude des fermentations » : […] Pasteur est nommé en 1848 professeur de physique au lycée de Dijon. Comme il désire poursuivre ses recherches, l'enseignement lui complique la vie ; son maître Balard lui obtient alors un poste de professeur suppléant à l'École de pharmacie de Strasbourg, pour qu'il puisse reprendre ses travaux. Il sera nommé en 1852 professeur titulaire à la faculté des sciences de Strasbourg. En 1849, Pasteur ép […] Lire la suite
PNEUMONIE
Dans le chapitre « La recherche du germe responsable de la pneumonie n’est pas systématique » : […] L’examen bactériologique est nécessaire lorsqu’il y a des signes de gravité. En effet, il est très important dans ce cas de connaître avec précision la cause de l’infection afin de vérifier au plus vite que l’antibiotique prescrit est adapté. Il est indispensable également lorsqu’il s’agit d’une pneumonie acquise lors d’une hospitalisation (pneumonie nosocomiale), celle-ci pouvant être liée à des […] Lire la suite
PRÉFORMATION ET ÉPIGENÈSE
Selon le dictionnaire Le Robert , la préformation est « une des deux théories biologiques en lutte aux xvii e et xviii e siècles, selon laquelle l’organisme vivant est complètement constitué dans le germe ». Son opposé est l’épigenèse, « théorie selon laquelle un embryon se développe par différenciations successives de parties nouvelles ». Ce sont des définitions actuelles, qui donnent à ces […] Lire la suite
Classification de Hütter (1965)
Crédits : Encyclopædia Universalis France