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VÉRITÉ, logique

Articles

  • VÉRITÉ

    • Écrit par et
    • 10 672 mots

    La réflexion sur la vérité a suscité bien des spéculations philosophiques. D'abord sur sa nature. Deux positions, l'une réaliste, l'autre idéaliste, s'opposent sur ce problème : d'un côté, la vérité se définit par l'adéquation de l'esprit à la chose,...

  • ANALYTIQUE PROPOSITION

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    • 459 mots

    Le mot « analytique » a au moins trois sens.

    1. Au sens large, une proposition est dite analytique si elle est vraie en vertu de la signification des termes qu'elle contient. La simple considération des significations suffit à donner l'assurance de sa vérité. À ce sens se rattachent le...

  • ANSELME DE CANTORBÉRY (1033/34-1109)

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    • 2 168 mots
    ...seulement il se bat dans ses fonctions publiques, mais il médite sur le réel pour en trancher les problèmes, pour le transformer. Le rapport entre la vérité logique et la vérité morale, entre la connaissance abstraite exacte et son application judicieuse dans la vie, est un thème auquel il a donné formulation...
  • BOLZANO BERNARD (1781-1848)

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    • 3 609 mots
    Encherchant à élucider les notions de vérité logique et de déduction, Bolzano remarque qu'elles sont fondées sur le concept de forme propositionnelle (Satzform). Une forme propositionnelle résulte d'une proposition lorsqu'on y remplace une ou plusieurs représentations par des variables ;...
  • CROYANCE

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    • 11 987 mots
    En quoi consiste cette énigme ? La croyance ne pose pas seulement un problème de degré : du doute à la certitude. Elle pose un problème de valeur qui tient à son rapport ambigu à la vérité. Tenir pour vrai, n'est-ce pas prendre pour vrai ce qui, peut-être, paraît vrai, mais n'est pas vrai ? Cette...
  • DESCRIPTION ET EXPLICATION

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    • 9 388 mots
    • 1 média
    ...(susceptible de rentrer dans un des types recensés plus haut). La nécessité logique ou déductive n'est ni suffisante ni indispensable à l'explication. La part de vérité de la théorie nomologico-déductive est la suivante : une loi scientifique particulière, obtenue par induction, est expliquée quand elle apparaît...
  • DIALECTIQUE, notion de

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    • 1 610 mots
    Pour Platon, la dialectique se caractérise par un jeu alterné de questions et de réponses qui conduit à découvrir la vérité. Elle relève à la fois d'un art du dialogue et d'une maïeutique des idées visant à atteindre le vrai, qui permet en retour de légitimer les éléments du monde sensible. C'est...
  • EMPIRISME

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    • 13 324 mots
    • 1 média
    La tendance à confondre la vérité avec une perfection finale se retrouve dans le pragmatisme. Selon Quine, «  Peirce a essayé de définir entièrement la vérité en terme de méthode scientifique. La vérité serait pour lui la théorie idéale de laquelle on s'approche comme d'une limite lorsque...
  • ERREUR

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    • 4 874 mots
    • 2 médias

    La définition classique de la vérité et de l'erreur est celle d'Aristote : « Dire de ce qui est qu'il est, ou de ce qui n'est pas qu'il n'est pas, c'est dire vrai ; dire de ce qui n'est pas qu'il est ou de ce qui est qu'il n'est pas, c'est dire faux. » Cet énoncé, parfois jugé trop ...

  • EXPÉRIENCE

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    • 7 147 mots
    • 1 média
    ...propriété des formes du langage et de la signification, et non pas comme une propriété des formes de la pensée en général. Il tient aux faits que certaines vérités (celles de la logique et des mathématiques) sont vraies seulement en vertu des significations des termes qui y figurent. Mais ces vérités sont...
  • FORMALISME

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    • 5 001 mots
    • 1 média
    ...formule démontrable qui correspondrait dans une interprétation quelconque à une proposition fausse ; c'est même une condition du résultat précédent. La tentative de représenter lavérité des propositions de l'arithmétique par la démonstrabilité formelle n'aurait plus alors aucun sens cohérent.)
  • IDÉALISME

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    • 9 534 mots
    ...de la démonstration). Avec la meilleure volonté du monde, il est difficile d'y trouver une métaphysique sous-jacente. S'agit-il de la définition de la vérité ? L'idéalisme demande une conception « cohérentiste » du vrai, entendu comme l'accord des représentations entre elles ou comme la compatibilité...
  • IDÉOLOGIE

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    • 6 777 mots
    Reste la question importante des rapports entre idéologie et vérité (H. Lefebvre et F. Châtelet, Idéologie et Vérité). Son étude complète demanderait un article spécial, mais le présent travail serait incomplet s'il n'en posait au moins les jalons.
  • KRIPKE SAUL (1940-2022)

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    • 1 274 mots

    Logicien et philosophe américain, Saul Aaron Kripke est né le 13 novembre 1940 à Bay Shore, New York. On peut reconnaître dans son œuvre l’héritage de la philosophie analytique telle que l’ont formulée Gottlob Frege, Bertrand Russell, Rudolf Carnap et Willard Van Orman Quine.

    Saul Kripke...

  • LANGAGE PHILOSOPHIES DU

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    • 23 538 mots
    • 9 médias
    ...jeté les bases de façon concurrente, a ouvert d'autres perspectives. Davidson a contourné les difficultés mises au jour par Quine en faisant appel à la théorie de la vérité formulée par Alfred Tarski et plus précisément à la « Convention T », selon laquelle l'énoncé « La neige est blanche » est vrai...
  • LOGIQUE

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    • 12 972 mots
    • 3 médias
    ...psychiques ou des signes linguistiques. Deuxième propriété fondamentale des propositions : elles sont susceptibles de prendre l'une des deux valeurs de vérité. Elles se divisent donc en vérités en soi et faussetés en soi. Bolzano pense avoir démontré l'existence d'une infinité de vérités en soi par récurrence...
  • MODALITÉS, logique

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    • 7 573 mots
    • 1 média
    ...forme la phrase « nécessairement 2 + 2 = 4 »). Mais elles diffèrent d'autres fonctions, comme la négation, parce qu'elles ne sont pas des fonctions de vérité, c'est-à-dire ne sont pas « extensionnelles » (mais « intensionnelles »), au sens où la vérité ou la fausseté d'un énoncé modal ne dépend pas seulement...
  • NÉO-POSITIVISME ou POSITIVISME LOGIQUE

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    • 3 405 mots
    • 1 média
    ...symboles dans leur rapport avec des désignations possibles. Un langage est alors défini au moyen de règles de formation, de règles de désignation et de règles de « vérité », qui indiquent à quelles conditions générales les propositions seront considérées comme vraies. Par opposition à la vérité ...
  • PRAGMATIQUE

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    • 6 552 mots
    ...en bonne méthode, aux anomalies que recelait la théorie sémantique des logiciens. Prenant en vue et ne perdant pas de vue la question classique de la vérité, elle s'intéressa d'abord à la vérité d'une énonciation eu égard à une interprétation fixe et à un contexte donné. Ce...
  • PRAGMATISME

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    • 4 614 mots
    ...appliquer une idée, c'est tout un. Il n'y a donc pas un monde des idées acquises et certaines et un monde des idées provisoires et seulement probables. Le pragmatiste reconnaît qu'il existe des idées qui peuvent paraître stables et quasi nécessaires, ce que James appelle les « vérités établies ». Rien...
  • PREUVE, épistémologie

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    • 3 338 mots
    • 1 média

    Une proposition est dite prouvée si, ayant été établie par une méthode reconnue, elle fait l'objet d'une croyance. Cette formulation permet de distinguer quatre versants dans la théorie de la preuve : 1o un élément sémantico-formel, la proposition qu'il s'agit de prouver ; 2...