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ARON RAYMOND (1905-1983)

Articles

  • ARON RAYMOND (1905-1983)

    • Écrit par Bernard GUILLEMAIN
    • 6 092 mots

    La célébrité de Raymond Aron, très tardive, ne s'est pas étendue à sa pensée philosophique. Pourtant, sa problématique s'est formée dans une ambiance philosophique. C'est à partir de la philosophie que l'œuvre a pris son essor et c'est d'elle qu'elle tire, au-delà de ses avatars,...

  • BAECHLER JEAN (1937-2022)

    • Écrit par Alexandre ESCUDIER
    • 1 184 mots
    En 1975, sous la direction de Raymond Aron, Jean Baechler soutient une thèse de doctorat, Les Suicides, dont on peut dire qu’elle fera date. À partir d’une conception « stratégique » de l’action dont il ne se départira plus, il dégage douze sens typiques du suicide, en forme d’histoire...
  • CAPITALISME - Sociologie

    • Écrit par Michel LALLEMENT
    • 3 521 mots
    • 2 médias
    ...résonance avec un débat récurrent au long du xxe siècle : faut-il choisir la voie socialiste ou celle du capitalisme ? Au milieu des années 1950, Raymond Aron prend de la distance avec cette opposition polémique. Après tout, par-delà leurs différences, ces deux systèmes possèdent de nombreux traits...
  • CLASSES SOCIALES - La théorie de la lutte de classes

    • Écrit par André AKOUN
    • 8 287 mots
    C'est ce que montre Raymond Aron, qui conclut : « Le marxisme est une interprétation de la société d'ancien régime à la lumière de la société moderne et de la société moderne à la lumière de la société d'ancien régime. »
  • COMPRÉHENSION (sociologie)

    • Écrit par Isabelle KALINOWSKI
    • 903 mots

    C’est au sein des sciences humaines allemandes de la seconde moitié du xixe siècle que la notion de compréhension a été formulée pour la première fois par l’historien Johann Gustav Droysen puis par le philosophe Wilhelm Dilthey. Elle est d’emblée définie en référence à un dualisme des...

  • DAMPIERRE ÉRIC DE (1928-1998)

    • Écrit par Henri MENDRAS
    • 963 mots

    Éric de Dampierre incarne sans doute le mieux ce qui fut l'ambition de la génération de sociologues qui a reconstruit la sociologie française au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : fonder une science sociale empirique qui n'oublie pas pour autant ses fondateurs, ni la philosophie, ni...

  • GUERRE

    • Écrit par Jean CAZENEUVE, P. E. CORBETT, Victor-Yves GHEBALI, Q. WRIGHT
    • 14 345 mots
    • 10 médias
    Outre ces distinctions inhérentes aux définitions, on peut essayer de classer les différentes sortes de paix. Raymond Aron propose une typologie ternaire fondée sur les répartitions de la puissance, c'est-à-dire sur le rapport entre les capacités qu'ont les unités politiques d'agir les unes sur les...
  • IDÉOLOGIE

    • Écrit par Joseph GABEL
    • 6 777 mots
    ...constater une ambiguïté foncière : le terme « idéologie » est utilisé dans un sens tantôt neutre, pour ne pas dire laudatif, tantôt critique (péjoratif). Raymond Aron signale une « oscillation, dans l'usage courant, entre l'acception péjorative, critique ou polémique – l'idéologie est l'idée...
  • INTELLECTUEL

    • Écrit par Jean Marie GOULEMOT
    • 9 442 mots
    • 2 médias
    ...1980 et 1983, Lacan en 1981 ; puis celle de Barthes (1980), Foucault (1984), Althusser (1980). L'activité politique de Sartre fut soumise à la critique. Aron lui-même, désigné « spectateur engagé », ne fut pas épargné. Le souvenir de Raymond Aron et de Sartre se rendant à l'Élysée pour plaider la cause...
  • LIBÉRALISME

    • Écrit par Francis BALLE
    • 6 823 mots
    • 1 média
    ...d'inspiration dans une même tradition qui va de la philosophie grecque à l'esprit des Lumières en passant par la pensée judéo-chrétienne. Comme le souligne Raymond Aron dans son Essai sur les libertés : « La logique du libéralisme conduit à la démocratie par l'intermédiaire du principe de l'égalité devant...
  • POLÉMOLOGIE

    • Écrit par Michel-Henri GIÈS
    • 3 849 mots
    ...violence qui ferait perdre à ceux-ci leur spécificité et de s'associer à un projet « éducatif » qui la dénaturerait. Enfin, elle partage le point de vue de Raymond Aron qui, dans la conclusion de son Clausewitz. Penser la guerre, dénonce « la nouvelle grande illusion, celle des Européens, parfois même celle...
  • PROGRÈS

    • Écrit par Bernard VALADE
    • 8 628 mots
    • 2 médias
    Raymond Aron a souligné, à plusieurs reprises, qu'il n'était plus possible, au xxe siècle, de penser à la manière des Grecs et de ne voir dans les événements que les reflets déformés des idées ou du cosmos. Thucydide, en effet, interprétait la guerre du Péloponnèse en se référant...