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MALEBRANCHE NICOLAS (1638-1715)

Articles

  • MALEBRANCHE NICOLAS (1638-1715)

    • Écrit par Ginette DREYFUS
    • 8 466 mots

    Retenant du cartésianisme qu'il n'est de vraie connaissance que par les idées claires et distinctes, Malebranche, qui se veut disciple de Descartes – en même temps que de saint Augustin –, s'éloigne de lui pour le reste. Substituant le Verbe à la lumière naturelle créée, la vision en...

  • ÂME

    • Écrit par Pierre CLAIR, Henri Dominique SAFFREY
    • 6 020 mots
    ..., il tâche de donner à l'âme (esprit, pensée) son rôle le plus objectif. C'est toujours l'« union » qui préoccupe Rohault, Cally, Regis... et Malebranche. Celui-ci, attaché à une nature spirituelle, garde à l'âme sa généralité, qui renvoie à des corrélats tels que conscience, connaissance, sentiment...
  • AUGUSTINISME

    • Écrit par Michel MESLIN, Jeannine QUILLET
    • 5 572 mots
    Ainsi s'explique la tentative de Malebranche, à la rencontre d'un cartésianisme réputé augustinisant et d'un augustinisme dont le père Charles Martin avait tenté de démontrer qu'il était, avant la lettre, cartésien (dans sa Philosophia christiana, achevée en 1671). Avec une fidélité...
  • CARTÉSIANISME

    • Écrit par Pierre GUENANCIA
    • 1 862 mots
    ...inutile et incertain » lorsqu'il prétend déduire d'un petit nombre de principes la nature de tous les phénomènes du monde visible. Il en va de même pour Nicolas Malebranche (1638-1715) que la lecture du Traité de l'homme (1633) a converti au cartésianisme dont il se montre fidèle disciple tant qu'il...
  • CAUSALITÉ

    • Écrit par Raymond BOUDON, Marie GAUTIER, Bertrand SAINT-SERNIN
    • 12 987 mots
    • 3 médias
    ...triomphe la dynamique, à la fois sur le plan mathématique et physique, que le principe de causalité commence à se lézarder : un coup rude est porté par Malebranche, admirateur de Descartes : si Dieu est liberté et que ses volontés soient inscrutables pour la raison humaine, nos « causes » ne sont que des...
  • DIEU - Problématique philosophique

    • Écrit par Jacques COLETTE
    • 5 676 mots
    Après Descartes, Malebranche et Leibniz entreprennent de reconnaître, en raison, l'être de Dieu et de parler de l'ordre de son entendement et de ses desseins, sans pour autant suivre la voie spinoziste de l'émanation nécessaire du fini à partir de l'unique substance. Plus théologien,...
  • ÉPISTÉMOLOGIE

    • Écrit par Gilles Gaston GRANGER
    • 13 112 mots
    • 4 médias
    Une deuxième ligne d'évolution de l'épistémologie post-cartésienne peut être reconnue dans les critiques de la notion de cause. Malebranche puis Hume en sont les représentants, qui s'interrogent sur le sens d'une détermination des faits les uns par les autres. Descartes avait finalement recours...
  • IDÉALISME

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 9 534 mots
    L'idéalisme est le fait de penseurs qui viennent après Descartes. Plus cartésiens que le maître, ils sont tout près de trouver en lui des vestiges de scolastique et d'infrarationnel. Malebranche et Berkeley, dont les doctrines comportent des analogies et des différences, sont des ecclésiastiques en réaction...
  • MÉCANISME, philosophie

    • Écrit par Joseph BEAUDE
    • 5 210 mots
    • 1 média
    ...cartésiens, sauf peut-être Rohault, disparu trop jeune pour donner toute sa mesure, n'ont pas été des hommes de science, mais des métaphysiciens. C'est Malebranche, lui-même beaucoup plus métaphysicien et théologien que savant, qui sans doute a prétendu le plus défendre, affiner et développer la physique...
  • MÉTAPHYSIQUE

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 9 395 mots
    • 1 média
    ...ontologique, argument que l'on peut considérer comme essentiel à la métaphysique moderne, puisqu'on le retrouvera chez Descartes, chez Spinoza, chez Malebranche, chez Leibniz, et même, en un sens différent il est vrai, chez Hegel et les post-kantiens. Dieu apparaît, en cet argument, comme l'être absolu,...
  • MÉTHODE

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 9 066 mots
    ...attaqués à des problèmes limités, au lieu que les « méthodes » de Bacon et de Descartes sont trop générales et trop vagues pour être d'aucune utilité. Malebranche reconnaît la trivialité des règles méthodologiques cartésiennes : « Il ne faut pas s'attendre ici d'avoir quelque chose de fort extraordinaire,...
  • MORT - Les interrogations philosophiques

    • Écrit par René HABACHI
    • 7 550 mots
    Plus tard, tout en respectant une cosmologie de la création ex nihilo, Descartes et Malebranche seront les successeurs du platonisme de l'âme. Le « moi » est substance pensante inétendue, sans nul point de suture avec le corps qui est étendu (Descartes, Réponse aux cinquièmes objections...
  • PERCEPTION (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 3 227 mots
    ...sensation de brûlure ne m’apprend rien sur ce qu’est objectivement la chaleur, elle me permet d’éviter de mettre mon corps en danger. À la suite de Descartes, Malebranche (1638-1715) reprend cette thèse en la résumant par ces mots : « Nos sens ne nous sont donnés que pour la conservation de notre corps. » La...
  • PRÉFORMATION ET ÉPIGENÈSE

    • Écrit par Maria Teresa MONTI
    • 6 746 mots
    • 7 médias
    ...cette occasion, il réfère le système à un personnage bien plus autorisé que lui, qu’il ne nomme pas, mais dont on peut aisément comprendre qu’il s’agit de Nicolas Malebranche (1638-1715). De fait, en 1674, ce philosophe est le premier à formuler de façon complète et radicale la théorie préformationniste....
  • SPINOZA BARUCH (1632-1677)

    • Écrit par Robert MISRAHI
    • 12 159 mots
    • 1 média
    ...de leur système, ce qui ne les empêche pas de renier cette influence, de récuser cette source de réflexion. Le fait est particulièrement évident pour Malebranche qui, avec la presque totalité de ses contemporains, ne voyait dans le spinozisme qu'une ontologie ; c'est Dortous de Mairan (le disciple malebranchiste...
  • UN PHILOSOPHIES DE L'

    • Écrit par Jean TROUILLARD
    • 3 729 mots
    Malebranche transpose cette thèse dans l'univers chrétien quand il déclare que Dieu ne pourrait rien créer s'il ne s'unissait d'abord à son ouvrage par l'Incarnation de son Verbe, afin de le rendre digne de sa sagesse. Et Spinoza adopte une position parallèle quand il totalise la genèse de l'univers...
  • VERTU

    • Écrit par Baldine SAINT GIRONS
    • 4 492 mots
    Il est revenu à Malebranche de préciser la définition augustinienne de la vertu qui devient alors « l'amour dominant, habituel et libre de l'ordre immuable » : en effet, il importe avant tout au philosophe de distinguer l'ordre du mérite et celui de la grâce. « La foi est un don de Dieu, qui...