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BOILEAU NICOLAS (1636-1711)

Articles

  • BOILEAU NICOLAS (1636-1711)

    • Écrit par Pierre CLARAC
    • 1 841 mots
    • 1 média

    Sous le règne de Louis XIV, la bourgeoisie ne cesse de s'élever. Boileau est, dans l'ordre des lettres, le représentant le plus authentique de cette bourgeoisie. Il est issu d'une longue suite de greffiers, d'avocats et de petits officiers de finance. C'est à peine si, parmi les ascendants de sa grand-mère...

  • ANCIENS ET MODERNES

    • Écrit par Milovan STANIC, François TRÉMOLIÈRES
    • 5 024 mots
    • 4 médias
    ...dans le Génie du christianisme de Chateaubriand, en 1802, mais dans un contexte tout différent, postrévolutionnaire, et pour partie réactionnaire. À l'inverse, Nicolas Boileau (1636-1711) n'hésite pas à proscrire le « merveilleux chrétien » de la littérature : « de la foi d'un...
  • ARTS POÉTIQUES

    • Écrit par Alain MICHEL
    • 5 904 mots
    • 3 médias
    ...Juste Lipse donnait à Leyde et à Louvain à la fin du siècle précédent. Ainsi se forme le classicisme, d'abord avec Guez de Balzac, ensuite avec Boileau. L'Art poétique (1674) est d'abord cartésien, l'apparente imitation d'Horace n'excluant pas une très grande différence d'...
  • ARTS POÉTIQUES, notion de

    • Écrit par Filippo D' ANGELO
    • 1 332 mots
    ...suivant, lorsque la publication de pièces de théâtre, de romans ou de recueils de poèmes s'accompagne fréquemment de textes d'inspiration critique ou normative. L'exemple le plus représentatif de cet entrecroisement entre théorie et pratique de l'écriture estl'Art poétique (1674) de Nicolas Boileau.
  • DU SUBLIME, Pseudo-Longin - Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 738 mots
    ...poésie, ce qui est plus son objet que la seule éloquence. La véritable grandeur d'une œuvre n'est d'ailleurs pas affaire de style : Boileau écrira justement dans la préface à sa traduction que, « par sublime, Longin n'entend pas ce que les orateurs entendent par style sublime », c'est-à-dire...
  • ÉPOPÉE, notion d'

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 1 627 mots
    ...tout autre choix : c'est que, dans un siècle devenu raisonnable, on a redouté la confusion du surnaturel avec la « machine », l'artifice de théâtre –  Boileau réservant à la littérature, dans son Art poétique (1674), le merveilleux mythologique, c'est-à-dire la convention (« Fable » ou fiction) subsumée...
  • SUBLIME

    • Écrit par Philippe LACOUE-LABARTHE
    • 6 156 mots
    • 3 médias
    ...fond que le traité de Longin n'est pas simplement un ouvrage de rhétorique, de poétique, voire de critique, même s'il en a toutes les apparences. Boileau le dit très bien à sa manière : « Il faut savoir que par sublime Longin n'entend pas ce que les orateurs appellent le style sublime, mais cet...
  • SUBLIME, littérature

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 1 344 mots
    ...Redécouvert par les érudits italiens de la Renaissance, le Traité du sublime atteint un large public européen à partir de sa traduction française due à Nicolas Boileau et publiée à la suite de son Art poétique, en 1674. Le militant de la doctrine classique se faisait ainsi le relais d'une poétique...
  • FRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIIe s.

    • Écrit par Patrick DANDREY
    • 7 270 mots
    Le retour à Horace et à la pure inspiration antique sera, après 1660, le fait de Boileau dont les Satires, les Épîtres et l’Art poétique, dans la lignée du poète latin, adapteront au goût classique français celui du tout premier Empire romain, tout en prolongeant la rationalité et la robustesse...
  • SATIRE

    • Écrit par Roger ZUBER
    • 2 692 mots
    • 1 média
    ...aussi elle rappelle avec plus d'insistance Juvénal, qui jouait déjà ce rôle, qu'Horace, rhétoricien moins conscient. C'est pourquoi, enfin, les colères du Boileau dont nous lisons les vers sont à la fois touchantes, parce que Boileau est sincère, et plaisantes, parce que son double, le Satirique, peut se...
  • UNITÉS RÈGLE DES TROIS, histoire littéraire

    • Écrit par Jean MARMIER
    • 516 mots

    Observées dans certaines tragédies du xvie siècle, les unités d'action, de temps et de lieu sont posées comme règle par Jean de La Taille (1572), sous l'influence de la Poétique de Castelvetro (1570), qui emprunte les deux premières à Aristote. Mais le théâtre baroque...

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Nicolas Boileau - crédits : DeAgostini/ Getty Images

Nicolas Boileau