KEYNÉSIANISME

Article principal

  • ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Keynésianisme

    • Écrit par Olivier BROSSARD
    • 7 255 mots

    John Maynard Keynes n'a jamais cessé de souligner que le libre jeu des marchés et de la concurrence ne conduit pas forcément à une situation économique satisfaisante (voir par exemple l'article « The End of Laissez-faire », publié en 1926). Les conceptions keynésiennes de la politique économique...

Articles associés

  • AFTALION ALBERT (1874-1956)

    • Écrit par Guy CAIRE
    • 171 mots

    Né en Bulgarie, mort à Genève, Aftalion a enseigné successivement aux universités de Lille et de Paris. On lui doit une œuvre abondante et plusieurs contributions importantes à la théorie économique moderne. Dans son ouvrage Les Crises périodiques de surproduction (1913), il montre comment...

  • BEVERIDGE WILLIAM HENRY (1879-1963)

    • Écrit par André TUNC
    • 677 mots
    • 1 média

    Après des études à Oxford, Beveridge est nommé, à vingt-quatre ans, sous-directeur d'un foyer londonien à but philanthropique ; bientôt il dirige les services officiels de chômage et de placement. Ces activités l'amènent à se pencher sur le problème de l'emploi. Nommé directeur de la London...

  • CHÔMAGE - Politiques de l'emploi

    • Écrit par Christine ERHEL
    • 6 426 mots
    • 2 médias
    Lesapproches keynésiennes sont également mobilisées pour l'analyse des politiques de l'emploi, mais ne constituent pas l'approche dominante dans ce champ. Elles soulignent l'impact positif direct et indirect de ces politiques sur l'emploi (via leur impact sur la demande globale) et le rôle des conditions...
  • CONSOMMATION - Dépenses de consommation

    • Écrit par Nicolas HERPIN, Daniel VERGER
    • 5 052 mots
    Au sein même de la seule communauté des économistes, l'analyse de la consommation fait débat. Le clivage principal a longtemps opposé les keynésiens et les monétaristes quant à la nature du revenu qui détermine la consommation des ménages.
  • CYCLES ÉCONOMIQUES

    • Écrit par Denis CLERC
    • 3 530 mots
    • 1 média
    Pour ceux qui s'inscrivent dans la tradition keynésienne, comme Jean-Paul Fitoussi en France, Joseph Stiglitz ou Paul Krugman aux États-Unis (ces deux derniers ayant reçu le prix Nobel d'économie, en 2001 et 2008, respectivement), les cycles courts sont le résultat de politiques économiques inadaptées....
  • ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Les grands courants

    • Écrit par Jérôme de BOYER
    • 7 647 mots
    • 10 médias
    Muni de ces outils, Keynes explique le chômage par l'insuffisance de la demande et propose d'utiliser la politique économique pour modifier les niveaux du taux d'intérêt, de production et d'emploi. La politique qu'il préconise contraste avec celle des idéologies totalitaires : il ne s'agit ni de contrôler...
  • ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Monétarisme

    • Écrit par Jean-Marc DANIEL
    • 1 368 mots
    • 1 média
    Conçu en opposition frontale aukeynésianisme, le monétarisme exprime cette opposition notamment dans son analyse du rôle de l'inflation. Dans le keynésianisme, l'inflation est impossible tant qu'il y a un sous-emploi significatif, et elle est anodine voire bénéfique quand elle accompagne la croissance....
  • ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Théorie néo-classique

    • Écrit par Jean-Marc DANIEL
    • 2 503 mots
    • 2 médias
    ...Sa rigueur intellectuelle attire toujours les théoriciens. John Hicks, qui est un grand admirateur de Walras, réalise à la fin des années 1930 une synthèse du keynésianisme en y incorporant des éléments de la réflexion néoclassique (modèle IS/LM) : en particulier, il analyse l'égalité entre l'épargne...
  • ESPAGNE (Le territoire et les hommes) - Économie

    • Écrit par Nacima BARON, Sabine LE BAYON
    • 7 471 mots
    • 9 médias
    ...injectant une cinquantaine de milliards d'euros d’argent public dans l’économie, ce qui correspond aux excédents budgétaires des précédents exercices. Ce plan d’inspiration keynésienne a trois objectifs. En débloquant ces fonds publics, l’État cherche à compenser la méfiance des organismes bancaires et...
  • FITOUSSI JEAN-PAUL (1942-2022)

    • Écrit par Jean-Marc DANIEL
    • 711 mots
    • 1 média

    Jean-Paul Fitoussi est l’un des économistes français les plus importants de la fin du xx e siècle. Il naît le 19 août 1942 à la Goulette, en Tunisie – alors protectorat français –, où se côtoient diverses communautés, parmi lesquelles de nombreux Italiens. Il entre ainsi très jeune en contact...

  • FRONT POPULAIRE

    • Écrit par Serge BERSTEIN
    • 4 352 mots
    • 1 média
    ...que Blum dépose devant les Chambres un projet de pleins pouvoirs financiers, plus précis, plus cohérent, plus radical que celui de juin 1937. C'est un projet keynésien dont le moteur est la relance industrielle fondée sur le réarmement, un contrôle des changes pour éviter la fuite des capitaux, un...
  • GALBRAITH JOHN KENNETH (1908-2006)

    • Écrit par Jean-Marc DANIEL
    • 772 mots
    • 1 média
    ...Le Nouvel État industriel) achève de faire sa réputation d'économiste hétérodoxe. Ses thèses se rattachent de fait à un double héritage : celui de John Maynard Keynes, qui a construit ses travaux dans une opposition farouche à l'économie libérale classique, et celui des institutionnalistes...
  • IMPÔT - Politique fiscale

    • Écrit par Jean-Marie MONNIER
    • 6 425 mots
    • 1 média
    Selon l'analyse keynésienne, financer aujourd'hui les dépenses publiques destinées à faire face au sous-emploi ou au besoin d'infrastructures par l'endettement est susceptible de créer, demain, une situation meilleure ; de surcroît, l'amélioration de l'emploi et des infrastructures nouvelles permettraient...
  • INFLATION

    • Écrit par Jacques LE CACHEUX
    • 7 574 mots
    • 6 médias
    Alors que l'inflation s'affichait partout, la théorie macroéconomique dominante au cours des deux décennies de l'après-guerre, lathéorie keynésienne, ignorait ostensiblement les variations de prix en raisonnant dans des modèles à prix fixes, ce qui troublait même ses plus ardents défenseurs. La...
  • L'ACCUMULATION DU CAPITAL, Joan Violet Robinson - Fiche de lecture

    • Écrit par Jean-Marc DANIEL
    • 890 mots
    • 1 média

    En 1956, la Britannique Joan Violet Robinson (1903-1983) est une figure marquante du courant keynésien. Depuis l'article de John Hicks en 1937 qui, en cherchant à amalgamer keynésianisme et théorie néo-classique, a conduit au célèbre modèle IS-LM, la réflexion des économistes a porté sur les moyens...

  • LIQUIDITY PREFERENCE AS BEHAVIOR TOWARDS RISK, James Tobin - Fiche de lecture

    • Écrit par Gunther CAPELLE-BLANCARD
    • 1 231 mots
    L'ambition première de l'article de Tobin est de proposer des fondements théoriques robustes au principe de « préférence pour la liquidité », proposée par John Maynard Keynes. Bien qu’il soit un keynésien convaincu, Tobin admet que ce principe – qui veut que les individus ne se séparent...
  • LUCAS ROBERT EMERSON Jr. (1937- )

    • Écrit par Françoise PICHON-MAMÈRE
    • 749 mots

    La pensée libérale est très souvent mise à l'honneur par les cinq membres du jury de l'Académie royale des sciences de Suède. Après Friedrich August von Hayek (1974), Milton Friedman (1976), George Stigler (1982), James Buchanan Jr. (1986) et Gary Becker (1992), Robert E. Lucas Jr.,...

  • M. KEYNES ET LES " CLASSIQUES ": PROPOSITION D'UNE INTERPRÉTATION, John R. Hicks - Fiche de lecture

    • Écrit par Jean-Sébastien LENFANT
    • 1 085 mots
    • 1 média

    Dès sa parution en 1936, la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie de John Maynard Keynes fait l'objet de lectures plurielles dont le but est de modéliser les traits essentiels de l'ouvrage et d'engager une comparaison avec le modèle « classique » (au sens...

  • MACROÉCONOMIE - Emploi

    • Écrit par Bernard GAZIER
    • 8 476 mots
    • 3 médias
    ...peu écarté, prescrivant alors des baisses de salaires, et divers courants favorables à la relance de l'activité, voire au contrôle des investissements. L'avènement du keynésianisme, frontalement opposé à la déflation salariale, marque l'irruption des déterminants macroéconomiques dans l'analyse dominante...
  • MACROÉCONOMIE - Politique économique

    • Écrit par Antoine d' AUTUME
    • 4 314 mots
    Lespolitiques d'inspiration keynésienne conservent donc une place, même si celle-ci a changé. Ces politiques ne sont plus destinées à sortir l'économie une fois pour toute d'une crise profonde. Ce sont des politiques de stabilisation destinées à limiter les effets des multiples chocs qui frappent l'économie....
  • MACROÉCONOMIE - Théorie macroéconomique

    • Écrit par Edmond MALINVAUD
    • 7 085 mots
    ...demande et la théorie quantitative de la monnaie, selon laquelle le niveau des prix s'adapte aux variations de la quantité globale de monnaie. Les modèles traduisant la théorie keynésienne expriment au contraire l'idée que, en dehors du plein-emploi, le niveau des prix est insensible aux variations...
  • MEADE JAMES EDWARD (1907-1995)

    • Écrit par Gabriel POULALION
    • 815 mots

    Né le 23 juin 1907 à Swanage, en Angleterre, James Edward Meade suit des études littéraires à Oxford, puis des études économiques à Cambridge (Grande-Bretagne), universités dont il est diplômé (master of arts) en 1928 et 1930, respectivement. Cette double formation universitaire lui vaut d'être...

  • MODIGLIANI FRANCO (1918-2003)

    • Écrit par Françoise PICHON-MAMÈRE
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    Né à Rome en 1918, Franco Modigliani s'est fait connaître très jeune, en 1944, par un article sur la théorie de Keynes qui a lancé la controverse sur le rôle essentiel de la préférence pour la liquidité. Fidèle au keynésianisme, il a pris part, en tant que chef de file, à la polémique des années...

  • MUSGRAVE RICHARD (1910-2007)

    • Écrit par Jean-Marc DANIEL
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    Économiste spécialisé dans ce qu'il est convenu d'appeler l'économie publique, Richard Abel Musgrave est né le 14 décembre 1910 à Koenigstein, en Allemagne, dans les environs de Francfort. Après avoir commencé des études supérieures à l'université de Munich, il rejoint Heidelberg. En 1933, il postule...

  • NOUVELLE ÉCOLE CLASSIQUE (N.E.C.), économie

    • Écrit par François LANGOT
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    La révolutionkeynésienne est née de l'impuissance de la théorie classique à expliquer la dépression des années 1930. À l'époque de la grande dépression, John Maynard Keynes juge la théorie classique incapable d'expliquer l'ampleur des niveaux de chômage et inapte à formuler des...
  • ROBINSON JOAN VIOLET (1903-1983)

    • Écrit par Jean-Luc GAFFARD
    • 1 266 mots
    • 1 média

    Les années de l'entre-deux-guerres ont pu être qualifiées d'années de la haute théorie, tant cette période de stagnation et de crise a été cruciale pour le renouvellement de la pensée économique dans tous les domaines, qu'il s'agisse de la théorie de la valeur, de l'analyse...

  • SAMUELSON PAUL ANTHONY (1915-2009)

    • Écrit par Universalis
    • 897 mots

    Chercheur, pédagogue, conseiller de hautes autorités financières et politiques, Samuelson a rempli avec succès toutes ces fonctions et gagné une notoriété qui dépasse le cercle des spécialistes de l'économie. Les nouveaux outils méthodologiques et l'inventivité théorique qu'il a appliqués...

  • SOCIALISME - Social-démocratie

    • Écrit par Philippe MARLIÈRE
    • 8 868 mots
    • 4 médias
    ...politiques résolument réformistes. La renaissance de la social-démocratie dans l'après-guerre repose sur le recours à un État interventionniste. Le keynésianisme fournit le cadre intellectuel qui manquait encore à une social-démocratie débarrassée du marxisme. Des politiques économiques dites...
  • STAGFLATION

    • Écrit par Jean-Paul HUET
    • 686 mots

    Situation économique caractérisée par un ralentissement du rythme de croissance de la production et une augmentation du chômage, alors que la hausse des prix se poursuit ou s'accélère, la stagflation a touché à des degrés divers, dans les années 1970, aussi bien les États-Unis et le Japon...

  • STIGLITZ JOSEPH (1943- )

    • Écrit par Françoise PICHON-MAMÈRE
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    Stiglitz appartient au courant de pensée des « nouveaux keynésiens », ces économistes qui ont introduit dans la problématique keynésienne (de nature macroéconomique) l'étude des comportements individuels (de nature microéconomique). Avec eux, Stiglitz contribue à fonder la nouvelle microéconomie qui,...
  • TAUX D'INTÉRÊT

    • Écrit par Virginie COUDERT
    • 4 849 mots
    Dans la théorie keynésienne, c'est le taux d'intérêt nominal qui est le plus important, et le taux d'intérêt réel n'en est qu'une résultante. Les ménages décident par précaution d'allouer une partie de leur revenu à l'épargne, sans prendre en compte le niveau du taux d'intérêt. Ils cherchent ensuite des...
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    • Écrit par Bruno JETIN
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    Né en 1918 à Champaign (Illinois, États-Unis) et mort le 11 mars 2002 à New Haven (Connecticut), James Tobin explique sa passion pour l'économie par le souvenir de la grande dépression qui l'a profondément marqué durant son enfance. D'où sa volonté de mettre la réflexion théorique au service de la...

  • YELLEN JANET (1946- )

    • Écrit par Jean-Marc DANIEL
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    • 1 média
    ..., le célèbre prix Nobel dont l’idée de taxe sur les transactions financières a alimenté et alimente encore débats et fantasmes. Tobin fait d’elle une keynésienne convaincue, une enseignante respectée et une libérale au sens américain du terme, c'est-à-dire un défenseur des idées de la gauche de gouvernement....