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IDÉE

Articles

  • MÉTAPHYSIQUE

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    • 9 395 mots
    • 1 média
    ...ce pouvoir que reprend Hegel pour affirmer, selon sa formule célèbre, que tout ce qui est rationnel est réel, que tout ce qui est réel est rationnel. On retrouve ici l'équivalent de la métaphysique spinoziste : l'ordre des idées est l'ordre même des choses, et en suivant son propre mouvement, la raison...
  • NOUMÈNE

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    • 704 mots

    Terme créé par Kant et qui n'a guère d'usage et de sens qu'à l'intérieur de la philosophie kantienne. Le mot « noumène » est transcrit du grec, et sa signification littérale est empruntée à la philosophie platonicienne ; noumène (noumênon) est employé par Platon...

  • OBJET

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    • 8 211 mots
    ...on considère ces objets comme des constructions de langage, renvoyant en dernier ressort à des sensations. Pour Locke, ils consistent en relations d' idées, non de fait dont l'exacte manipulation a surtout pour effet de procurer une habitude de « raisonner rigoureusement avec ordre » (De la...
  • PENSÉE

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    • 8 304 mots
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    ...susceptibles d'être l'objet d'une attention et d'une réflexion particulières. Descartes admet que les pensées ont une certaine structure : elles sont composées d'« idées », qui peuvent se combiner entre elles et représenter le monde, avec un degré plus ou moins grand de certitude selon qu'elles proviennent de...
  • PLOTIN (205-270)

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    • 4 922 mots
    Transposant cette relation paradoxale au niveau de l'Intelligence, Plotin n'hésite pas à définir la deuxième hypostase comme « mouvement de l'Idée », de présenter en elle une pluralité de genres qui « s'interpénètrent totalement » (VI, ii, 8). Si l'« infini » (apeiron)...
  • PRAGMATISME

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    Les critiques européens du pragmatisme ne virent dans ce mouvement américain que la glorification de la valeur pratique des idées. Une idée n'est vraie que si elle fonctionne. James accumule dans Le Pragmatisme les épithètes qui confirment aux yeux de beaucoup de philosophes la justesse de cette...
  • RATIONALISME

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    • 7 634 mots
    ...sujet, liberté « dont nous connaissons ainsi a priori la possibilité sans toutefois la comprendre » (Critique de la raison pratique, V, 4, 2, p. 610). Les idées de Dieu et d'immortalité sont alors présentées non comme relevant d'un savoir objectif et d'une démonstration, mais comme « conditions de l'objet...
  • RÉALITÉ

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    ...l'esprit qui forme la croyance lui paraît « un des plus grands mystères de la philosophie » (Traité de la nature humaine, I, 3e partie, section VII). La croyance consiste non dans l'idée, mais dans la manière dont nous la concevons. Elle n'ajoute pas à l'idée une autre idée, mais semble poser l'idée...
  • SCHOPENHAUER ARTHUR (1788-1860)

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    • 3 160 mots
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    ...s'objective la volonté une. C'est ainsi que, comme l'étymologie le suggère, à chaque « espèce » animale du monde phénoménal correspond métaphysiquement une «  idée ». Il en est de même des forces naturelles (distinguées des causes). Dans l'exemple de la pesanteur, la force est traduite aussi bien dans les lois...
  • SIGNE ET SENS

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    • 7 783 mots
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    ...c'est-à-dire sur les modèles intelligibles des choses empiriques, qui seuls sont véritablement. Socrate avait déjà enseigné à « définir » les Idées (idées mathématiques, idées morales, idées de choses, etc.) : ces définitions constituent notre premier concept du sens ; le sens d'une notion,...
  • TRAITÉ DES PRINCIPES DE LA CONNAISSANCE HUMAINE, George Berkeley - Fiche de lecture

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    • 779 mots
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    ...Berkeley ne voulait pourtant que retrouver le sol ferme du sens commun que les philosophes – Descartes, voire Locke – avaient paru abandonner. Mais comment concilier les exigences du sens commun avec l'affirmation de l'inexistence de la substance matérielle et avec celle de la fallacité...