PAROI CELLULAIRE
BACTÉRIES
Dans le chapitre « Structure anatomique des bactéries » : […] En microscopie optique, les bactéries apparaissent comme des corpuscules sphériques (coques ou cocci) ou cylindriques à pôles hémisphériques, à axe droit ( bacilles), ou incurvé (vibrions), ou hélicoïdal (spirochètes et tréponèmes), dont la plus grande dimension n'excède généralement pas deux micromètres en moyenne (fig. 1 ). Leur forme est stabilisée par une couche rigide (paroi) entourant le cor […] […] Lire la suite
BOIS
Dans le chapitre « Les substances macromoléculaires » : […] Les proportions et la structure chimique de la lignine et des hémicelluloses varient chez les conifères et les feuillus, alors que la cellulose a une composition identique pour toutes les espèces. Les substances macromoléculaires des parois cellulaires représentent 97 à 99 p. 100 du bois des pays tempérés, et 90 p. 100 en moyenne des bois tropicaux. Ces derniers contiennent donc plus d'extract […] […] Lire la suite
CELLULE L'organisation
Dans le chapitre « Cellule végétale » : […] Une cellule du tissu vert friable que renferme une feuille d'épinard (parenchyme palissadique) d'une feuille d'épinard est de forme prismatique et mesure 60 μm de haut et 20 μm de large. De forme prismatique (fig. 4), elle est délimitée par une paroi rigide de 0,1 μm d'épaisseur, riche en polysaccharides. C'est un cytosquelette extracellulaire dont les constituants sont synthétisés par la cellu […] […] Lire la suite
DÉVELOPPEMENT (biologie) Le développement végétal
Dans le chapitre « Différenciations pariétales » : […] Chez les végétaux, la spécialisation est souvent acquise par l'élaboration de parois cellulaires très caractéristiques. À tel point qu'on peut rappeler à ce propos qu'une méthode traditionnelle – encore largement utilisée, commode mais contestable – d'étude de la structure interne d'un organe consiste à pratiquer des « coupes anatomiques » vidées de leur contenu protoplasmique. L'examen des envel […] […] Lire la suite
GLUCIDES
Dans le chapitre « Polyholosides bactériens » : […] La spécificité antigénique de certaines bactéries est souvent liée à la possession d'une capsule plus ou moins épaisse et compacte, dont la nature est déterminée génétiquement. La purification des capsules a montré que ce sont des polyholosides de poids moléculaire élevé et de composition plus ou moins complexe. De nombreux antigènes capsulaires de pneumocoques contiennent, en dehors du glucose e […] […] Lire la suite
GRAM COLORATION DE
Technique de coloration qui est la plus utilisée dans l'étude et la classification des bactéries en deux grands groupes : les bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Le principe de cette méthode, mise au point de façon empirique par le médecin danois Gram en 1884, est le suivant : on étale les bactéries sur une lame de verre, on les fixe par la chaleur ou l'alcool, puis on les colore successiv […] […] Lire la suite
LEVURES
Dans le chapitre « Morphologie, cytologie et reproduction » : […] Les Levures, bien qu'utilisées inconsciemment par l'homme depuis plus de 5 000 ans pour la préparation de boissons alcoolisées, ne sont en fait considérées comme les êtres vivants unicellulaires responsables de la fermentation que depuis le xix e siècle. F. J. F. Meyen, en 1837, propose le nom de Saccharomyces pour la levure de bière, organisme incolore de petite taille, qui se reproduit par bou […] […] Lire la suite
MICROBIOLOGIE
Dans le chapitre « Les bactéries » : […] L' étude taxonomique des bactéries (procaryotes) montre que ces organismes forment deux ensembles phylogénétiquement très distincts, les archéobactéries et les eubactéries. Les archéobactéries vivent dans des milieux extrêmement défavorables et ont des caractéristiques si spécifiques tant au niveau de leur expression génétique que de leur métabolisme que certains biologistes considèrent que le mon […] […] Lire la suite
MYCOBACTÉRIES
Dans le chapitre « La paroi » : […] De nombreuses propriétés des mycobactéries (entre autres leur résistance vis-à-vis des désinfectants, des solvants, des inhibiteurs et des enzymes) sont dues à l'épaisseur et à la structure de leur paroi. Cette dernière est formée de deux hauts polymères interconnectés : le peptidoglycane et le lipopolysaccharide pariétal (fig. 2). Certains composants de la paroi ont une valeur « diagnostique », […] […] Lire la suite
RÉSERVES PHYSIOLOGIQUES Réserves végétales
Dans le chapitre « Contrôle de l'utilisation des réserves » : […] La mobilisation des réserves est liée à la réhumidification des graines. Avec celle-ci s'instaure un métabolisme actif qui est révélé par une respiration intense et une synthèse de nouvelles protéines servant à la croissance de la jeune plantule. Ces phénomènes débutent avec l'intervention d'enzymes dont l'action est déclenchée par des commandes hormonales venant en général de l'embryon. Ils ont […] […] Lire la suite
SQUELETTE
Dans le chapitre « Squelettes intracellulaires ou péricellulaires des protozoaires et des végétaux » : […] Parmi les protistes, vaste groupe polyphylétique d'êtres unicellulaires, différents groupes possèdent un squelette minéralisé. On se bornera à signaler l'existence de structures squelettiques purement organiques (généralement des scléroprotéines) chez les zooflagellés (axostyle), chez certains ciliés (squelette du cytopharynx par exemple), chez les radiolaires (capsule centrale chitineuse). Dans […] […] Lire la suite
STREPTOCOQUES
Dans le chapitre « C5a peptidase » : […] Cette protéine est un enzyme de la paroi des streptocoques des groupes A, B et G. Les gènes de structure des streptocoques des deux premiers groupes ont été clonés et séquencés. Cet enzyme contribue à la virulence bactérienne par inhibition de leur phagocytose par les polynucléaires, en interférant avec l'activité chimiotactique du facteur C5a du complément, peptide, de 74 acides aminés provenan […] […] Lire la suite
THÉORIE CELLULAIRE
Dans le chapitre « Modification et précision de la théorie » : […] Les réactions aux travaux de Schleiden et Schwann furent variées, avec d’importantes spécificités nationales. Par exemple, en France, le poids de l’héritage de Bichat contribua à entretenir une forte résistance à la théorie cellulaire jusqu’à la fin du xix e siècle. Charles Robin (1821-1885), notamment, fut l’un de ses plus farouches adversaires. Ailleurs en Europe, la théorie fut globalement acc […] […] Lire la suite
TISSUS VÉGÉTAUX
Dans le chapitre « Structure et fonctions des tissus primaires » : […] Les parenchymes sont constitués de cellules relativement banales et peu structurées, aux caractères polyvalents. Elles sont en général très vacuolisées, à parois minces et séparées par de grands méats aérifères : on parle alors de parenchymes lacuneux. La spécialisation fonctionnelle porte principalement sur les plastes , ce qui permet à ce tissu parfois qualifié de conjonctif ou « tissu de rempl […] […] Lire la suite
VACUOLE VÉGÉTALE
La cellule végétale typique (cellule foliaire, cellule corticale de racine ou de tige) renferme une grande vacuole centrale, ce qui signifie que le protoplasme de cette cellule est creusé d'une vaste dépression remplie d'une solution saline ou colloïdale diluée — le liquide vacuolaire — et bordée par une membrane simple, le tonoplaste . Certains colorants « vitaux », comme le rouge neutre, envahi […] […] Lire la suite
VÉGÉTAL
Dans le chapitre « Quelles sont les caractéristiques d’une cellule végétale ? » : […] Il est difficile de décrire une cellule végétale « type » puisque l’on retrouve des différences structurales entre les cellules des diverses lignées d’algues, ou entre des types cellulaires distincts existant au sein d’un même organisme végétal pluricellulaire. En plus des organites typiquement eucaryotes tels que le noyau et les mitochondries, une cellule végétale possède généralement trois struc […] […] Lire la suite
Développement végétal: texture d'une paroi en croissance
Texture d'une paroi en croissance, dans le collenchyme de céleri. Coupe tangentielle montrant les plans croisés de polysaccharides.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Acquisition d'une polarité de croissance, en a : changement de forme d'une cellule passant d'un stade méristématique, sensiblement isodiamétrique, à un stade de croissance orientée dans une direction privilégiée (élongation) ; seules certaines faces pariétales s'accroissent...
Crédits : Encyclopædia Universalis France