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PIETRAGALLA MARIE-CLAUDE (1963- )

Une étoile très demandée

Marie-Claude Pietragalla marque de sa forte empreinte tous les rôles qui lui sont confiés. Les héroïnes dessinées par Roland Petit ont sa faveur : Esmeralda, mais aussi la hiératique incarnation de la Mort, gantée de noir, dans Le Jeune Homme et la mort, ou Carmen, partagée entre les déchirures de la passion amoureuse et les ruades de l'orgueil. De nombreuses créations émaillent sa carrière. Dès 1986, Sans armes citoyens de Rudi van Dantzig, Arepo de Maurice Béjart, Fantasia Semplice qui marque l'entrée au répertoire de l'Opéra d'un jeune chorégraphe talentueux, Dominique Bagouet. Suivent Leçons de ténèbres (1987) de Maguy Marin, Magnificat (1987) de John Neumeier, Tanz-Schul (1989) de Jiří Kylián, Points in Space de Merce Cunningham, L'Histoire de Manon (1990) de Kenneth MacMillan, Dances at a Gathering (1991) de Jerome Robbins, Giselle (1993) dans la surprenante relecture de Mats Ek qui situe le deuxième acte dans un hôpital psychiatrique. Don't Look Back (1993) marque une autre rencontre importante dans la carrière de la danseuse : sa collaboration directe avec Carolyn Carlson, monstre sacré de la danse moderne. La sympathie de l'une pour l'autre ainsi que leur véritable complicité artistique trouveront un nouvel aboutissement lors de la création de Signes (1997), pièce pour laquelle le peintre Olivier Debré imagine une scénographie colorée et hardie. Pietragalla participe à la résurrection d'un ballet de Nijinski, Till Eulenspiegel (1994), et des Variations d'Ulysse (1995), nouvelle mouture pour l'Opéra de Paris de la pièce qui révéla Jean-Claude Gallotta.

Dès 1988, Marie-Claude Pietragalla avait fait ses premiers pas de chorégraphe en réglant Boromabile sur une musique d'Hugues Le Bars. Corsica (1996) obtient un beau succès d'estime ; à cette occasion, la danseuse choisit une musique de Petru Guelfucci et un thème qui exaltent ses racines corses.

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Pour citer cet article

Jean-Claude DIÉNIS et Agnès IZRINE. PIETRAGALLA MARIE-CLAUDE (1963- ) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

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