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IPHIGÉNIE, mythologie

Dans la mythologie grecque, fille aînée d'Agamemnon et de Clytemnestre. Lors de la guerre de Troie, son père dut la sacrifier à Artémis pour obtenir de la déesse qu'elle fît cesser le calme (ou les vents contraires) qui retenait en Aulide la flotte des Achéens. Dans certains endroits, on l'identifiait à Artémis, et quelques auteurs anciens prétendaient qu'Iphigénie était à l'origine la déesse Hécate.

Gluck, Iphigénie en Aulide, ouverture - crédits : CEFIDOM / Encyclopædia Universalis France

Gluck, Iphigénie en Aulide, ouverture

Iphigénie fut le personnage clef de plusieurs tragédies grecques : notamment, Agamemnon d'Eschyle, Électre de Sophocle, Iphigénie à Aulis, pièce inachevée d'Euripide, et Iphigénie en Tauride, pièce antérieure du même auteur. À l'époque moderne, l'histoire d'Iphigénie fournit l'intrigue de l'Iphigénie de Racine et de l'Iphigénie en Tauride (Iphigenie auf Tauris) de Goethe. La tragédie de Racine servit de base à l'opéra de Gluck, Iphigénie en Aulide.

Gluck, Iphigénie en Aulide, «O Diana, Dea spietata» - crédits : CEFIDOM / Encyclopædia Universalis France

Gluck, Iphigénie en Aulide, «O Diana, Dea spietata»

Gluck, Iphigénie en Tauride, «Unis dès la plus tendre enfance» - crédits : CEFIDOM / Encyclopædia Universalis France

Gluck, Iphigénie en Tauride, «Unis dès la plus tendre enfance»

— Universalis

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Pour citer cet article

Universalis. IPHIGÉNIE, mythologie [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Médias

Gluck, Iphigénie en Aulide, ouverture - crédits : CEFIDOM / Encyclopædia Universalis France

Gluck, Iphigénie en Aulide, ouverture

Gluck, Iphigénie en Aulide, «O Diana, Dea spietata» - crédits : CEFIDOM / Encyclopædia Universalis France

Gluck, Iphigénie en Aulide, «O Diana, Dea spietata»

Gluck, Iphigénie en Tauride, «Unis dès la plus tendre enfance» - crédits : CEFIDOM / Encyclopædia Universalis France

Gluck, Iphigénie en Tauride, «Unis dès la plus tendre enfance»

Autres références

  • AGAMEMNON

    • Écrit par Universalis
    • 242 mots
    • 2 médias

    Roi de Mycènes et d'Argos, fils d'Atrée, et frère de Ménélas. Après le meurtre d'Atrée par Thyeste et son fils Égisthe, Agamemnon et Ménélas se réfugièrent chez Tyndare, roi de Sparte, et épousèrent ses filles, Clytemnestre et Hélène. Clytemnestre donna à Agamemnon un fils, Oreste,...

  • ARTÉMIS

    • Écrit par Robert DAVREU
    • 647 mots
    • 1 média

    Malgré son nom probablement d'origine anatolienne, le lien qui unirait Artémis à la partie non hellénique de l'Asie Mineure est loin d'apparaître clairement. Son appartenance de longue date au monde grec ne saurait, en revanche, faire de doute, comme l'attestent poèmes et hymnes homériques. Fille...

  • IPHIGÉNIE, Jean Racine - Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 1 518 mots
    ...révèle à son confident Arcas le message des dieux, transmis par le grand prêtre Calchas : la déesse Artémis exige, pour libérer les vents, le sacrifice d'Iphigénie, sa propre fille. D'abord résigné, le roi, sous prétexte de célébrer le mariage d’Iphigénie avec Achille, a demandé qu’elle...
  • IPHIGÉNIE À AULIS, Euripide - Fiche de lecture

    • Écrit par Florence BRAUNSTEIN
    • 941 mots
    • 1 média

    Des grands tragiques grecs, Euripide (480 env.-406 av. J.-C.) est sans doute celui qui a le plus nettement contribué au renouvellement du genre. Iphigénie à Aulis est sa dernière pièce, l'ultime tragédie qu'il composait lorsqu'il mourut en 406 avant J.-C. Comme Antigone, Iphigénie...

Voir aussi