POLICIER FILM
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Comment ne pas considérer, à côté du western et de la comédie musicale, le film policier – le thriller des Américains – comme un genre cinématographique dont l'évolution a reflété celle du cinéma ? Puisant à ses débuts dans la littérature populaire, il a contribué à attirer dans les salles obscures une foule énorme qui venait vibrer aux périls de Pauline ou aux exploits de Judex étalés sur plusieurs épisodes. Par la suite, transformés en scénaristes, Faulkner et Anouilh, parmi d'autres, ont introduit une certaine ambiguïté morale dans les histoires où toute séparation semblait abolie entre le milieu des gangs et la bonne société, où le bien et le mal recouvraient une même réalité : ce fut l'apogée du « film noir » dont Hawks, Huston, Walsh, Welles, Lang et Preminger signèrent les principaux chefs-d'œuvre. La dégradation du roman policier gagnant le thriller, les films consacrés à James Bond sonnèrent le déclin passager du genre. L'histoire du crime n'est-elle pas inépuisable ? Les œuvres de Brian De Palma, Martin Scorsese, David Cronenberg ou, dans une veine plus parodique, des frères Coen, le montrent assez.
Esthétique du film policier
On peut définir le film policier comme le récit d'une chasse à l'homme. Il diffère du film d'aventures en ce que le mystère entoure jusqu'à l'explication finale des motifs du poursuivant ou la personne du poursuivi. C'est le plus souvent la seule curiosité du spectateur que l'auteur cherche à exciter : l'intrigue est alors la pièce maîtresse du film. Mais toutes les données peuvent être fournies d'emblée : l'atmosphère, la peinture d'un caractère, la description d'un milieu constituent alors le ressort essentiel de l'œuvre.
La faiblesse du film policier par rapport au roman saute aux yeux. Ce qu'une action contient d' [...]
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Écrit par :
- Jean TULARD : professeur à l'université de Paris-IV-Sorbonne
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ALDRICH ROBERT (1918-1983)
Robert Aldrich doit beaucoup à la critique française, qui sut très tôt déceler l'originalité de son talent. Dès 1955, les futurs meneurs de la Nouvelle Vague firent de Kiss Me Deadly ( En quatrième vitesse ) un de leurs films de chevet. L'œuvre avait, en effet, tout pour séduire : un mélange détonant de violence crue et de poésie ; une liberté formelle surprenante, prémonitoire ; un codage très é […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-aldrich/#i_15769
ANGLAIS (ART ET CULTURE) - Cinéma
Dans le chapitre « Une floraison de genres » : […] Sans être aussi marquée que dans le cinéma américain, la division du cinéma britannique en genres précis s'est vite imposée. Si les Anglais sont connus pour leur sens de l'humour « à froid », la comédie britannique offre une belle variété de sous-genres. Les artistes burlesques venus de la scène, au temps du muet, firent carrière outre-Atlantique (Charles Chaplin, Stan Laurel), mais l'arrivée du […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/anglais-art-et-culture-cinema/#i_15769
ARGENTO DARIO (1940- )
Né à Rome le 7 novembre 1940, Dario Argento est surtout réputé pour ses films policiers et d'horreur d'une grande violence, très efficaces, à la forme élaborée jusqu'à la sophistication. Fils du producteur Salvatore Argento et d'une photographe de mode d'origine brésilienne spécialisée dans les portraits glamour d'actrices, Elda Luxando, son enfance est surtout marquée par des lectures déjà très o […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/dario-argento/#i_15769
BARTON FINK, film de Joel et Ethan Coen
Lorsque les frères Coen reçoivent, en 1991, la palme d'or du festival de Cannes pour Barton Fink , ils ont derrière eux une œuvre encore peu abondante mais remarquée, caractérisée par leur goût pour l'insolite, la dérision et l'humour noir. Leurs personnages sont très dessinés, à la limite de la caricature, et leur mise en scène, réputée méticuleuse, ne craint pas la stylisation. Ils aiment nous p […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/barton-fink/#i_15769
BOGART HUMPHREY (1899-1957)
Dans le chapitre « Un aventurier sentimental » : […] Profitant du passage au cinéma parlant qui valut à plusieurs acteurs de théâtre, familiers de la diction, d'être engagés à Hollywood, Humphrey Bogart part pour la Californie où la Fox lui fait tourner cinq films (dont un avec John Ford). Le fils de grand bourgeois est déjà le mauvais garçon patibulaire, à la démarche nerveuse et au débit de mitraillette, mais il n'impressionne guère et revient à B […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/humphrey-bogart/#i_15769
BURNETT WILLIAM RILEY (1899-1982)
Considéré comme l'un des pères du roman noir américain, William Riley Burnett, né à Springfield (Ohio), fait ses études à l'institut militaire de Germantown, puis à la State University de Columbus (1919-1920). Employé, de 1921 à 1927, au Bureau des statistiques industrielles de l'Ohio, il va s'installer à Chicago pour écrire. Il devient écrivain professionnel en 1927. Son premier roman, Little Ca […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/william-riley-burnett/#i_15769
CAGNEY JAMES (1899-1986)
On réduit trop souvent James Cagney à l'image du gangster paranoïaque, au débit rageur et saccadé, ou du « paumé » que l'Amérique désemparée des années 1930 n'a pas réussi à inclure dans son échelle de valeurs. Il serait toutefois bien injuste de ne garder de lui que le souvenir de ces personnages un peu névrosés, alors qu'il obtint son premier oscar, en 1942, avec La Parade de la gloire , où il i […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/james-cagney/#i_15769
CLÉMENT RENÉ (1913-1996)
À l'origine de la carrière du cinéaste français René Clément, il y a, clairement, un tempérament de bâtisseur, animé par le désir d'acquérir tous les savoirs utiles au plein exercice de ses facultés créatrices. Fils d'architecte, né à Bordeaux en 1913, le jeune René Clément entre aux Beaux-Arts pour suivre la voie de son père. C'est à cette époque qu'il réalise son premier film, le dessin animé C […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rene-clement/#i_15769
COEN JOEL (1954- ) & ETHAN (1957- )
Dans le chapitre « Un burlesque noir » : […] Venus au cinéma par la voie marginale mais créative des films d'horreur à petits budgets (Joel monte Evil Dead , 1983, de Sam Raimi, pour lequel il écrira avec Ethan le scénario Mort sur le grill , 1985), les frères Coen se distinguent d'emblée par leur style : « filmeurs » inventifs, ils s'autorisent les effets de cadrage les plus extravagants, mais possèdent aussi une connaissance achevée de la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/coen-joel-et-ethan/#i_15769
COMÉDIE AMÉRICAINE, cinéma
Dans le chapitre « L'hybridation des genres » : […] Dans une période plus récente, une autre personnalité a dominé la comédie américaine moderne, faisant triompher un « humour juif » déjà illustré dans le domaine burlesque par les Marx Brothers au début du parlant, Jerry Lewis ou Mel Brooks ( Les Producteurs , 1969 ; La Folle Histoire du monde , 1981). Woody Allen crée un personnage original à fort soubassement culturel dont il ne peut se déparer […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/comedie-americaine-cinema/#i_15769
CONSTANTINE EDDIE EDWARD CONSTANTINOWSKY dit (1917-1993)
Le 29 octobre 1917, Edward Constantinowsky naît à Los Angeles. Ses parents sont des immigrés russes, chanteurs d'opéra. L'enfant est aussitôt voué à la musique, qu'il étudiera non seulement aux États-Unis, mais en Europe, à Vienne. Ayant fait ses preuves, il est accueilli d'abord au Radio City Music Hall de New York, puis rejoint les Chorus Girls de la Metro Goldwyn Mayer. Sa carrière va s'infléc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/constantine/#i_15769
CORNEAU ALAIN (1943-2010)
Né en 1943 à Meung-sur-Loire (Loiret), diplômé de l'I.D.H.E.C. en montage et réalisation, cinéphile amateur de cinéma américain et habitué de la Cinémathèque, Alain Corneau prépare aux États-Unis un documentaire sur le jazz, dont il est passionné. Mais il ne peut le mener à bien et devient assistant de Costa-Gavras, Marcel Camus, Michel Drach, José Giovanni ou Roger Corman. Original thriller poli […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/alain-corneau/#i_15769
LE DAHLIA NOIR (B. de Palma)
Il y a entre le cinéma et le célèbre fait-divers non élucidé du « Dahlia noir », romanesque et sanglant, un flirt inabouti dont le beau film de Brian De Palma préserve la singularité. En 1947, la police de Los Angeles découvre le cadavre mutilé, vidé de ses organes, d'une starlette, Elizabeth Short, surnommée le Dahlia noir. Le décor, le milieu, le mystère, les personnages qui gravitaient autour […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/le-dahlia-noir/#i_15769
DASSIN JULES (1911-2008)
Né le 18 décembre 1911 à Middletown, dans le Connecticut, Julius Dassin grandit à New York. Après avoir étudié l'art dramatique en Europe, il entre, en 1934, dans la troupe de théâtre yiddish de l'Arbeter Teater Farband. Toutefois, après avoir pris conscience qu'il n'est pas vraiment un acteur, il s'oriente vers la mise en scène. En 1940, il est engagé comme stagiaire par R.K.O. et devient l'un d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jules-dassin/#i_15769
DAVES DELMER (1904-1977)
Parti de sa base californienne, un sous-marin américain se glisse furtivement dans la baie de Tōkyō, y débarque des observateurs puis rejoint son port d'attache, au terme d'une mission particulièrement hardie et mouvementée. Filmé dans un style documentaire empruntant ses éléments dramatiques aux seules données de cet épisode authentique de la Seconde Guerre mondiale, Destination Tokyo (1944) va […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/delmer-daves/#i_15769
DERAY JACQUES (1929-2003)
Réalisateur de films français. De son vrai nom Jacques Desrayaud. D'abord assistant de Gilles Grangier, de Marcel Camus, de Jules Dassin puis de Luis Buñuel, Jacques Deray réalise, de 1960 à 2000, quelque vingt-cinq films, pour la plupart policiers. Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, réunis dans Borsalino (1970), lui permettront de réaliser bon nombre de ses succès, interprétant notamment, pour […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jacques-deray/#i_15769
EASTWOOD CLINT (1930- )
Dans le chapitre « Un goût pour les marginaux » : […] Non dénué d’une dimension élégiaque, le cinéma de Clint Eastwood ne vise pas à ressusciter un Hollywood et une Amérique historiquement dépassés, pas plus qu’un genre épuisé, mais à en retrouver l’esprit mythique fondateur. De là d’autres thèmes, déclinés sur divers modes : le vieillissement et la mort ( Honkytonk Man , 1982 ; The Bridges of Madison County [ Sur la route de Madison ], 1995 ; Spa […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/clint-eastwood/#i_15769
ELLIPSE, cinéma
Comme en littérature, l'ellipse est, au cinéma, une figure narrative consistant à supprimer du récit un certain nombre d'éléments, tels que plans, scènes, etc., faisant partie du déroulement logique de la fiction, mais jugés inessentiels à sa compréhension. L'ellipse est classiquement utilisée pour « alléger » le récit, en éliminant ce qui est considéré comme des temps morts. Ainsi, dans Vers sa […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ellipse-cinema/#i_15769
ESPIONNAGE FILM D'
Sans rompre entièrement avec l'énigme classique chère aux lecteurs d'Edgar Wallace, de Stanley Gardner, de Francis Iles ou de Boileau-Narcejac, la littérature d'espionnage s'est développée en marge du roman policier dont Van Dine avait fixé les règles en 1928. Sans doute l'espionnage est-il ancien et se retrouve-t-il à toutes les époques (ne citons que le réseau royaliste du comte d'Antraigues, so […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/film-d-espionnage/#i_15769
FERRARA ABEL (1951- )
Dès ses débuts, à l'aube des années 1980, Abel Ferrara se forge une réputation enviable dans le cercle des cinéphiles américains amateurs de séries B. Son statut, d'abord lié à un phénomène typiquement new-yorkais (il est né dans le Bronx), passe progressivement de celui de cinéaste culte à celui d'auteur, avec l'affirmation d'un style et d'un univers de plus en plus personnels, que consacre une […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/abel-ferrara/#i_15769
GRANGIER GILLES (1911-1996)
Auteur d'une abondante mais inégale filmographie, fortement critiqué lors de l'avènement de la nouvelle vague, Gilles Grangier a signé d'incontestables réussites dans le domaine du « polar » à la française ou des films d'atmosphère à la Simenon. Après avoir été assistant à la mise en scène, il commence sa carrière en 1943, en dirigeant Noël-Noël dans Adémaï bandit d'honneur . Suivront deux coméd […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gilles-grangier/#i_15769
GRAY JAMES (1969- )
À l'heure où le cinéma américain limite ses ambitions aux remakes sûrs, aux sequels bien sécurisées et aux video games détournés, un petit nombre de metteurs en scène, désireux de s'exprimer plus personnellement, parviennent toutefois à s'imposer dans la grande industrie cinématographique outre-Atlantique . Ainsi en va-t-il d'un Paul Thomas Anderson, d'un Todd Haynes ou d'un James Gray . Ce der […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/james-gray/#i_15769
LANG FRITZ
Dans le chapitre « Amérique, 1934-1957 : la maturité » : […] La carrière américaine de Lang fut plus disparate mais tout aussi riche que sa période allemande. Aussi germanique qu'il était en Allemagne, il fut américain aux États-Unis, et cette apparente rupture ne fut en réalité que le fruit d'une évolution intérieure. Allant d'une compagnie à une autre, Lang devient plus éclectique – c'est-à-dire plus universel – que jamais. Il attaque le lynchage ( Furie […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/fritz-lang/#i_15769
LANG FRITZ - (repères chronologiques)
5 décembre 1890 Naissance de Fritz Lang à Vienne. 1905-1908 Études d'architecture à Vienne, sous l'influence de son père, architecte des travaux publics de la ville. Après quoi le jeune Fritz Lang rompt avec sa famille pour étudier la peinture. 1909-1914 Voyages dans de nombreux pays : Europe, Asie, Afrique du Nord... 1914-1918 Première Guerre mondiale. Juillet-août 1914 Lang quitte Paris, où […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lang-reperes-chronologiques/#i_15769
LAURA, film de Otto Preminger
Dans le chapitre « Les multiples figures du double » : […] Construit autour de l'enquête policière et d'une recherche de vérité, ce film complexe va au-delà d'un policier classique. Otto Preminger décrypte des mécanismes plus intimes. L'histoire vécue par les quatre personnages principaux procède d'une série de révélations progressives. Laura entremêle différentes figures dans une mise en scène à la fois théâtrale et feutrée, tournant autour du portrait […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/laura/#i_15769
MELVILLE JEAN-PIERRE (1917-1973)
Dans le chapitre « Le film noir comme tragédie moderne » : […] L'échec commercial de Deux Hommes dans Manhattan va conduire Jean-Pierre Melville à « ne mettre en chantier que des films destinés au grand public, et non plus seulement à un petit nombre de cinéphiles éclairés ». C'est ainsi qu'il enchaîne trois films, à nouveau adaptés de romans, interprétés par Jean-Paul Belmondo et financés par des producteurs importants : Léon Morin, prêtre , d'après Béatric […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-pierre-melville/#i_15769
MONTGOMERY ROBERT (1904-1981)
Robert Montgomery a connu sa plus grande période de gloire dans les années 1930 et 1940, elles-mêmes les plus fastes de l'histoire et de la légende hollywoodienne. C'était un beau jeune homme au visage lisse et poupin, aux yeux clairs. On aimait à lui faire jouer les séducteurs désinvoltes, les soupirants indolents, les « dandys », les faux snobs et vrais aristocrates, les patriciens modestes à l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-montgomery/#i_15769
SELLERS PETER (1925-1980)
Né le 8 septembre 1925 à Southsea (Angleterre), de son vrai nom Richard Henry Sellers, l'acteur Peter Sellers accéda à la célébrité internationale grâce à l'incroyable variété de ses personnages, à une époque où les acteurs étaient en général cantonnés à un type de rôle déterminé. Peter Sellers est un descendant du légendaire boxeur professionnel juif Daniel Mendoza et le fils d'artistes de music […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/peter-sellers/#i_15769
TAPPERT HORST (1923-2008)
Acteur allemand. Né à Wuppertal-Elberfeld, Horst Tappert travaille après la Seconde Guerre mondiale comme comptable au théâtre de l'Altmark à Stendal, avant de commencer une carrière d'acteur qui le conduira notamment à Göttingen, Bonn et Munich. À partir des années 1950, il travaille pour le cinéma et la télévision, dans des films où il interprète essentiellement des rôles de policier ou de bri […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/horst-tappert/#i_15769
THRILLER
L'étymologie du terme (en anglais « qui donne des frissons ») est responsable de son extension et, partant, de la constitution d'une espèce de catégorie aux contours très imprécis : est souvent baptisé thriller tout roman, pièce ou film qui, pour toucher lecteurs ou spectateurs, s'attache avant tout à déclencher en eux des émotions ou sensations fortes aussi nombreuses et intenses que possible. L' […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/thriller/#i_15769
VENTURA LINO (1919-1987)
Angelo Borrini, né à Parme le 14 juillet 1919, va suivre sa famille d'exportateurs lorsque, huit ans plus tard, elle émigre en France. Il mène alors la vie d'un petit Italien déraciné et sans goût pour l'étude. En marge de diverses occupations, il se passionne pour la lutte et finit par remporter le titre de champion d'Europe. Un accident interrompt peu après sa carrière. Il devient organisateur d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lino-ventura/#i_15769
VERTIGO, film de Alfred Hitchcock
Dans le chapitre « Perdre deux fois la femme qu'on aime » : […] L'inspecteur Scottie Ferguson, qui, au cours d'une poursuite sur les toits, a causé involontairement la chute et la mort d'un policier, est en proie au vertige. Il a pris sa retraite. Un de ses anciens amis le charge de suivre son épouse Madeleine ; il découvre qu'elle s'identifie à une jeune femme morte au siècle précédent. Devenu amoureux de la jeune femme, il assiste impuissant à sa chute depui […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vertigo/#i_15769
VERTIGO (A. Hitchcock), en bref
Avec Vertigo ( Sueurs froides , 1958), Alfred Hitchcock pousse à son comble sa conception du suspense. La profondeur psychologique de l'intrigue, inspirée d'un roman de Boileau et Narcejac, le confirme définitivement comme un immense cinéaste à la fois populaire et expérimental. Le suspense n'a plus seulement pour fonction, selon son expression, la « direction de spectateur ». Il devient un éléme […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vertigo-en-bref/#i_15769
VOLTE-FACE,, film de FACE/OFF
Plus jeune réalisateur de Hong Kong à vingt-sept ans, John Woo commence par la violence : son premier film, Farewell Buddy (1973), est interdit. Il se fait une réputation avec des films qui renouvellent le genre policier, toujours dans une surenchère d'effets, jusqu'aux mythiques The Killer (1989) et Une balle dans la tête ( A Bullet in the Head , 1990). Il est vu alors comme partisan d'un « c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/volte-face-film-de-face-off/#i_15769
WOO JOHN (1946- )
Volte/Face ( Face/Off , 1997) , le vingt-cinquième film de John Woo après vingt-cinq ans de carrière, est aussi le premier à avoir porté à la connaissance d'un large public le style flamboyant de ce réalisateur de Hong Kong devenu maître du cinéma d'action à Hollywood. Découverts en France à partir de 1993, ses films justifient leur réputation de violence et de maestria grandioses, réputation acq […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/john-woo/#i_15769
ZODIAC (D. Fincher)
L'œuvre maîtresse de l'Américain David Fincher demeurait jusqu'alors Se v en (1995), sa seconde réalisation après Alien3 (1992). Venant du film publicitaire et du vidéoclip musical, l'auteur de Zodiac (2007) avait été également initié aux effets spéciaux de pointe chez Lucasfilm, ce qui lui permit de travailler sur Le Retour du Jedi (1983), L'Histoire sans fin (1984) et Indiana Jones et le te […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/zodiac/#i_15769
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Pour citer l’article
Jean TULARD, « POLICIER FILM », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 06 décembre 2019. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/film-policier/