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FISCHER-DIESKAU DIETRICH (1925-2012)

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Découvreur et bâtisseur

Loin de se limiter au confort du grand répertoire, Dietrich Fischer-Dieskau aime se risquer en des terres plus exotiques, dont il laisse de nombreux enregistrements : Christus de Franz Liszt (avec Antal Dorati, 1962), Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók en allemand (le Duc Barbe-Bleue, avec Julia Varady et Ferenc Fricsay, 1978), Doktor Faust de Ferruccio Busoni (rôle-titre, avec Ferdinand Leitner, 1969), la Quatorzième Symphonie de Chostakovitch (avec Julia Varady et Bernard Haitink, 1980), la Symphonie lyrique de Zemlinsky (avec Lorin Maazel, 1981), le requiem Als Flieder jüngst mir im Garten blüht (avec Wolfgang Sawallisch, 1987) et Cardillac (rôle-titre, avec Joseph Keilberth, 1968) d'Hindemith, sans oublier Wozzeck et Lulu d'Alban Berg sous la direction de Karl Böhm (1965 et 1968, respectivement).

Impressionnante est la liste des partitions dont il a assuré la création : Three Songs, opus 45, de Samuel Barber (1974), War Requiem (1962), Cantata Misericordium (1963) et Songs and Proverbs of William Blake, opus 74 (qui lui sont dédiés, 1965), de Benjamin Britten, Rosa Mystica, opus 40 (1973), Leb wohl, Frau Welt, opus 43 (1974) et An die Nachgeborenen, opus 42 (1975), de Gottfried von Einem, Gesangsszene (1964) de Karl Amadeus Hartmann, Fünf neapolitanische Lieder (1956) et Élégie pour de jeunes amants (en allemand, rôle de Gregor Mittenhofer, 1961) de Hans Werner Henze, Les Espaces du sommeil (1978) de Witold Lutosławski, Holofernes (1981) de Siegfried Matthus, Ein Totentanz (1960), Zyklus (1971), Lear (rôle-titre, écrit à son intention, 1978), le Requiem (1982), Tre poemi de Michelangelo (composé pour le soixantième anniversaire de Fischer-Dieskau, 1986) et Shine and Dark (1991) d'Aribert Reimann, Umsungen (1984) et Dies (1986) de Wolfgang Rihm, ... der die Gesänge zer schlug (Stele für Paul Celan) de Peter Ruzicka (1985), Abraham and Isaac (1964) de Stravinski, The Vision of St Augustine (1966) de Michael Tippett, la Cinquième Symphonie (1987) d'Isang Yun...

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Pour citer cet article

Pierre BRETON. FISCHER-DIESKAU DIETRICH (1925-2012) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Article mis en ligne le et modifié le 10/02/2009

Médias

Fischer-Dieskau - crédits : Erich Auerbach/ Hulton Archive/ Getty Images

Fischer-Dieskau

Arabella - crédits : Erich Auerbach/ Hulton Archive/ Getty Images

Arabella

Autres références

  • ESCHENBACH CHRISTOPH (1940- )

    • Écrit par
    • 977 mots
    • 1 média
    ...son style et la richesse de sa palette sonore, les plus grandes voix de son temps font appel à lui : Matthias Goerne, Peter Schreier, Renée Fleming et Dietrich Fischer-Dieskau. Avec ce dernier, il signe une mémorable intégrale des lieder de Schumann pour voix d’homme (1975-1979). Il crée en 1968 le ...
  • Wozzeck, BERG (Alban)

    • Écrit par
    • 833 mots
    Avec Arnold Schönberg, son maître, et Anton von Webern, Alban Berg constitue l'école de Vienne, qui symbolise l'avant-garde musicale du xxe siècle. Des trois, il est le plus lyrique, le plus «romantique». Que ce soit dans son Quatuor à cordes (1911), ses Trois Pièces pour orchestre...