CORÉE Arts
Proche de la Chine, la Corée a été de bonne heure attirée dans l'orbite de sa puissante voisine. Elle en a reçu de nombreux apports, sans jamais vraiment complètement les assimiler, tout comme elle a constitué une importante tête de pont pour leur transmission vers le Japon. Dans une dynamique paradoxale de rejet dû à cette confrontation, la Corée a su tirer profit des diverses influences auxquelles elle était exposée, en développant un art aux caractéristiques propres.
Évolution générale
L'Âge du bronze
Période charnière entre le Néolithique coréen et l'Âge du bronze proprement dit, le IIe millénaire avant notre ère est marqué par l'introduction de la riziculture dans la péninsule, associée à un outillage perfectionné en pierre polie comprenant des couteaux semi-circulaires pour la moisson. Afin de libérer les terrasses basses pour les cultures, les villages se déplacent vers les pentes des collines. Les dolmens, généralement considérés comme les sépultures d'une élite naissante, apparaissent à cette époque, et une nouvelle céramique, grossière et sans décor, remplace progressivement celle de la période précédente dont les motifs géométriques se complexifient avant de disparaître.
Aux alentours de l'an mille avant notre ère, la métallurgie du bronze se développe dans la péninsule, accompagnée de sépultures en fosses dallées de pierres qui coexistent avec les dolmens. Le mobilier funéraire témoigne d'une forte hiérarchisation de la société : les armes et les miroirs en bronze, les très beaux poignards de pierre veinée finement polis, les vases rouges lustrés, les ornements de jade (dont les premiers magatama : ornements en forme de griffe) et les pierres précieuses caractérisent probablement les tombes de la classe dirigeante.
Divers ensembles de gravures rupestres à motifs figuratifs ou abstraits, des figurines animales en argile, des cuillères décorées, des visages sculptés sur bois et une flûte en os appartiennent également à l'Âge du bronze coréen.
L'Âge du fer
À partir de la fin du ve siècle avant J.-C., la technologie du fer commence à se diffuser en Corée, et de nombreuses monnaies en forme de couteau fabriquées dans la principauté chinoise de Yan circulent dans la péninsule. Parallèlement, les mégalithes disparaissent, les modes de sépultures se diversifient et la riziculture devient intensive. Jusqu'au ier siècle avant notre ère, l'usage du bronze continue cependant à jouer un rôle important dans la fabrication des armes, des miroirs et des nombreux objets rituels (cloches, plaques de formes variées à décors gravés et souvent munies de grelots). Des éléments de harnachement et des pièces d'ornement : boutons décorés de motifs géométriques simples, boucles de ceintures zoomorphes, complètent cet art mobilier en bronze. Les premières perles en verre, souvent tubulaires, apparaissent aussi à cette époque.
Vers 195 avant J.-C., le royaume de Wiman Chosŏn s'établit dans le nord-ouest de la péninsule, probablement favorisé par sa position d'intermédiaire dans le réseau commercial qui relie le nord de la Chine et les régions centre et nord-est de la Corée. Moins d'un siècle plus tard, en 108 avant J.-C., les Chinois envahissent ce royaume et y créent quatre commanderies. Celle de Lelang, célèbre pour ses tombes riches typiquement Han, se maintiendra jusqu'en 313 après J.-C. Militaires, fonctionnaires civils, marchands et artisans s'y installent et entretiennent des relations avec les populations du Sud qui peuvent échanger du poisson, du sel, du fer, du bois et des produits agricoles contre des biens d'importation chinoise (objets en bronze, en fer ou en argent, laques, jades, soie). Les miroirs en bronze de type chinois, particulièrement prisés, sont ensuite copiés localement.
Les premiers royaumes
Durant les premiers siècles de notre ère, le royaume de Koguryŏ, situé au nord-est de la commanderie de Lelang, est déjà constitué en un véritable État avec un centre urbain entouré d'une muraille, une architecture monumentale et un gouvernement centralisé. Dans la partie méridionale de la péninsule, plusieurs entités politiques puissantes et hiérarchisées se développent : dans le Sud-Ouest, un groupe, dont les dirigeants sont inhumés dans de grands cercueils en jarres sous tumulus, sera intégré au royaume naissant de Paekche avant d'avoir pu s'organiser en État ; dans le Sud-Est, la confédération de Kaya résistera plus longtemps à un autre jeune royaume, celui de Silla, qui annexera la région au milieu du vie siècle, puis l'ensemble de la péninsule en 668.
De nombreuses tombes et leur mobilier, des rochers gravés ou sculptés de thèmes bouddhiques, quelques places fortes, des plans de palais et de temples représentent les principaux vestiges des royaumes coréens décrits dans les textes historiques chinois.
À Koguryŏ, les peintures funéraires qui décorent les chambres intérieures des grands tombeaux des régions de Tonggu et de P'yŏngyang sont bien conservées. Les plus anciennes (ive-ve s.) montrent le couple défunt ainsi que des scènes de banquets, de danse, de lutte ou de chasse. Des animaux fantastiques (serpents à deux têtes, chevaux et poissons ailés) apparaissent également. Ensuite, à partir du vie siècle, les parois s'ornent de motifs d'origine chinoise qui représentent les quatre directions (tortue noire au Nord, phénix rouge au Sud, dragon vert à l'Est et tigre blanc à l'Ouest), et les plafonds en lanterne accueillent des génies célestes chevauchant des dragons ou jouant de la musique. Les motifs bouddhiques apparaissent très souvent dans ces peintures, montrant l'attrait de l'élite pour la nouvelle religion, introduite à Koguryŏ en 372. Les sculptures, également inspirées du bouddhisme, témoignent de l'influence du style des Wei du Nord (398-534) dans ce royaume depuis longtemps sinisé.
Réparties dans le bassin de la rivière Han, les plus anciennes tombes de Paekche, en dalles de pierre, évoquent celles de son voisin septentrional. Après le transfert de la capitale vers le sud, à Kongju en 474, puis à Puyŏ en 538, de grandes sépultures en briques estampées dans le style de la Chine centrale apparaissent au côté des tombes à chambre funéraire en pierre dont certaines présentent des traces de peintures murales dans la tradition de Koguryŏ. Malgré les nombreux pillages, ces tombes possédaient encore un mobilier luxueux avec des couronnes en bronze doré, des boucles d'oreilles en or, de la vaisselle en bronze et des épées à pommeau orné. Briques et tuiles, utilisées dans la construction des tombes, mais aussi des temples et des palais, sont souvent décorées, en relief, de motifs de fleurs de lotus, de nuages, de phénix, de dragons, de monstres et de paysages. Dès 384, le bouddhisme est introduit à Paekche d'où il sera transmis au Japon en 552. Les vestiges des monastères comprennent surtout des pagodes en pierre et de grandes représentations de Mirŭk (Maitreya ou Bouddha du futur). Les statuettes de Bouddha et de Bodhisattva, célèbres pour leur sourire délicat – dit « sourire de Paekche » –, s'inspirent du style des Qi du Nord. Des pierres pour le jeu dego, laquées de rouge et de bleu, et décorées de colombes, corroborent l'image de raffinement artistique souvent utilisée pour caractériser Paekche.
Les tombes du territoire de Kaya, à l'embouchure du fleuve Naktong, contenaient de grandes quantités d'objets prestigieux : couronnes en bronze doré, ceinture en argent, armures et casques en fer, boucles d'oreilles en or, épées et poignards à pommeau décoré d'un phénix ou d'un motif trifolié. Les nombreuses céramiques, dont de célèbres récipients en forme de canard, rappellent les productions de Silla. Au centre de polémiques passionnées – on discute notamment de ses relations avec le Japon occidental –, Kaya (appelée Mimana par les Japonais) a pu s'enrichir grâce au commerce du fer. Cependant, cette entité politique, qui ne semble pas très différente de ses voisins du point de vue des richesses accumulées ou du degré d'organisation apparent, se trouve exclue des Trois Royaumes décrits dans les textes historiques chinois et coréens.
Resté à l'écart des rivalités et des influences chinoises pendant les premiers siècles de notre ère, le royaume de Silla s'est progressivement organisé autour de sa capitale (l'actuel Kyŏngju) pour devenir, à partir du ive siècle, un puissant État, commerçant avec des régions très éloignées. Les nombreuses tombes de la classe dominante sont généralement constituées d'une structure interne en bois recouverte d'un tertre de pierres et de terre. Des peintures funéraires sont connues, notamment dans la tombe du Cheval céleste, mais c'est le riche mobilier de ces sépultures souvent intactes qui les ont rendues célèbres : plusieurs couronnes en or et en bronze doré, des ceintures, des boucles d'oreilles et des coupes en or, des souliers en bronze doré, des éléments de harnachement, de très beaux verres importés. La céramique de Silla est réputée pour ses récipients en forme de cavalier ou de dragon, ainsi que pour ses vases dont l'épaule s'orne de figurines dans la tradition chinoise des céramiques de Yue. De même qu'à Paekche, de nombreuses tuiles et briques décorées en relief étaient utilisées en architecture. Adopté tardivement (à partir de 528), le bouddhisme s'est répandu rapidement à Silla, et la statuaire y est marquée par l'influence de ses voisins. L'observatoire astronomique de Kyŏngju constitue également un témoin intéressant de cette période.
Il faut préciser que le sud-est de la péninsule, où se trouvaient Kaya et Silla, bénéficie d'une bonne conservation des vestiges et d'un nombre très important de fouilles et d'études, ce qui n'est pas le cas pour Paekche. Ainsi, le déséquilibre qui apparaît entre les régions du Chŏlla et du Kyŏngsang à l'époque des Trois Royaumes n'est peut-être qu'une conséquence de l'avancement des recherches.
En complément, on se référera à l'article extrême-orient(Préhistoire et archéologie) - Corée : préhistoire, archéologie et arts.
Le Grand Silla (668-935)
À partir de 668, le Silla s'épanouit sous l'égide des Tang, dont il adopte la culture et les mœurs. Kyŏngju est rebâti sur le plan en damier de Chang'an, la métropole chinoise. Un important trafic maritime dans le nord de la mer de Chine assure la prospérité du royaume. Aux alentours de Kyŏngju, de nombreux vestiges évoquent la splendeur de l'ancienne cité où triomphait le premier art Tang (viie-viiie s.) : étangs où se reflétaient les palais ; mausolées des souverains, dont les sculptures révèlent, tout comme les nombreuses images bouddhiques taillées à même le rocher, la maîtrise des tailleurs de pierre ; pagodes carrées ; terrasses en appareil cyclopéen du Pulkuk-sa (en japonais : Bukkokuji), monastère fondé en 751 ; hauts-reliefs de Syokkulam (ou Sŏk-kul-am, en japonais : Sokokuji), grotte artificielle abritant un Bouddha monumental. Tuiles et briques sont ornées de fleurs de lotus et de chèvrefeuille. Orfèvres et bronziers rivalisent dans la création d'images bouddhiques, de reliquaires, de cloches. Un certain déclin se manifeste au cours du ixe siècle, où le culte de Bhaisajyaguru (Bouddha de médecine) se manifeste par de nombreuses statuettes en bronze ; leur corps massif est drapé dans des étoffes aux plis symétriques, et leur tête volumineuse a souvent des traits stéréotypés.
L'époque de Koryŏ (918-1392)
La chute des Tang, en 906, devait entraîner celle du Silla. La dynastie Koryŏ établit alors sa capitale à Kaesŏng (ou Kä-sŏng, en japonais : Songdō), à mi-chemin entre Séoul et P'yŏngyang. Fervents bouddhistes, les souverains Koryŏ créent de nombreux monastères et accordent aux moines une grande place dans la vie politique. L'imprimerie alors florissante favorise le développement de la culture. Bâti à flanc de colline, le palais de Kaesŏng utilise les partis architecturaux des Song du Nord. L'influence de la Chine est aussi visible dans les pagodes octogonales au fût élancé revêtu d'un décor foisonnant. L'usage de la fonte de fer renouvelle en outre la plastique coréenne.
L'art de l'époque de Koryŏ est essentiellement aristocratique et les ateliers du palais abritent de nombreux artisans. Les textes japonais contemporains ont vanté la beauté de leurs laques incrustés de motifs en nacre : fleurs ou paysage de rivière où évoluent des canards mandarins sous les saules pleureurs. On retrouve les mêmes thèmes, tracés en fils d'argent, sur les kundika(vases à eau lustrale) en bronze et sur les miroirs.
Les céladons, déjà vantés par un Chinois en 1125, étaient, bien que produits dans le sud du pays, destinés à la Cour qui dirigeait certainement cette production : de nombreux céladons furent exhumés des tombes princières de la région de Kaesŏng.
En 1236, les Coréens sont submergés par une invasion mongole et, contre leur gré, leur flotte est contrainte de participer aux tentatives infructueuses de débarquement des Mongols au Japon (1274 et 1281). Tandis que les pirates japonais pillent ses rivages, la Corée s'appauvrit et ses productions artistiques perdent peu à peu leur perfection.
L'époque Yi (1392-1910)
Bien que, dès 1368, les Chinois aient chassé les Mongols de leur propre territoire, les Coréens restèrent fidèles à leur alliance jusqu'en 1392. À cette date, le général Yi (ou Li) prit le pouvoir et reconnut la suzeraineté des Ming. Comme ceux-ci, les souverains Yi devinrent résolument confucianistes, et leurs fonctionnaires (yang-ban) étaient éduqués dans des écoles confucéennes. Des nombreuses sectes bouddhiques, seule persista la secte Sŏn (en chinois : Chan).
Les Yi avaient fondé leur capitale, Séoul, au bord de la rivière Han ; ils l'entourèrent de murailles et y construisirent, à l'imitation de la Cité interdite de Pékin, le palais Kyŏngbok. Dans la longue histoire de la dynastie Yi (ou Li), on peut distinguer deux périodes. La première, qui s'étend de 1392 à 1592, fut très brillante et vit se développer l'imprimerie à caractères mobiles ainsi qu'un alphabet, inspiré du sanscrit, qui permit une transcription plus aisée de la langue coréenne et favorisa le développement d'une littérature populaire. Les Yi avaient créé une Académie de peinture où rivalisaient les peintres professionnels chargés des portraits de cour et les amateurs (yang-ban) qui, à l'image des Chinois, s'adonnaient à des recherches calligraphiques dans leurs paysages, leurs tableaux de fleurs ou de bambous.
La céramique connut un nouvel essor ; tandis que les porcelaines blanches, parfois rehaussées de bleu de cobalt, étaient fabriquées pour la Cour, les potiers du Sud créaient des pièces plus lourdes, ornées de décor graphique peint ou incrusté sous une couverte gris-vert ou blanche.
Ravagée au Sud par les Japonais qui l'occupèrent de 1592 à 1598, au Nord par les Chinois venus l'aider à repousser Hideyoshi, le dictateur japonais qui prétendait conquérir la Chine, la Corée a perdu, dans les pillages, de nombreux objets d'art. C'est dans certains monastères japonais que l'on peut admirer ses élégants guéridons et ses boîtes en laque.
Peu de temps après avoir délivré leur territoire, les Yi furent assujettis aux Mandchous (1634). Dès lors, le pays se replie sur lui-même, restant fidèle dans sa culture et ses usages à la tradition Ming. Le xviiie siècle verra un retour à la prospérité et à la naissance d'une peinture de mœurs empreinte d'humour.
Les fours royaux produisent à nouveau des porcelaines. Mais des luttes politiques appauvrissent les provinces et, à l'exception de belles armoires en bois roux, ornées de ferrures de cuivre et de coffres peints en couleurs vives sous une couche de corne, les créations artistiques ne se renouvellent pas.
Seule la céramique populaire garde sa vigueur, avec de grandes jarres en porcelaine grossière rehaussées d'un décor peint en brun ou en rouge de cuivre aux motifs simples et naïfs.
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Écrit par
- Laurence DENÈS : chercheuse en archéologie coréenne (CNRS, U.R.A. no 1474, études coréennes)
- Arnauld LE BRUSQ : écrivain, docteur en histoire de l'art
- Madeleine PAUL-DAVID : ancien maître de recherche au CNRS, professeure honoraire à l'École du Louvre, chargée de mission au Musée national des arts asiatiques-Guimet
Classification
Médias
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