Personnages des religions orientales
4135BAI YUCHAN [PAI YU-TCH'AN] (1134-1222)
Grand taoïste de l'époque des Song du Sud (1127-1279), dont l'œuvre domine le taoïsme des Temps modernes, surtout en Chine du Sud. Mais l'état actuel des recherches ne permet point de saisir tous les aspects de cette œuvre. La vie de Bai Yuchan est elle-même mal connue. Ge Changgeng, né dans l'île de Hainan, où son père est fonctionnaire, est adopté, dans sa […] Lire la suite
CHANGCHUN [TCH'ANG-TCH'OUEN] ou QIU CHUJI (1148-1227)
Patriarche taoïste de l'école Quanzhen, maître Changchun (« printemps éternel »), dont le nom laïque est Qiu Chuji, devient taoïste en 1166. L'année suivante, il rencontre maître Wang Zhi, dont il devient le septième et le dernier disciple. Dix ans après, il se retire dans les montagnes de Longmen au Shǎnxi, d'où la coutume d'appeler l'école Quanzhen, après […] Lire la suite
DU GUANGTING [TOU KOUANG-T'ING] (850-933)
Maître taoïste de l'époque des Cinq Dynasties. La vie de Du Guangding est encore mal connue. Il reçoit sa formation dans l'école taoïste du Tiantai (différente de l'école bouddhique du même nom) et suit l'empereur Xizong des Tang (874-889) quand ce dernier se réfugia au Sichuan (881). Un protégé de l'entourage de l'empereur, un certain Wang Jian (847-918), obtient le gouvernement du Sichuan à la s […] Lire la suite
GUO XIANG [KOUO HIANG] (mort en 312)
Philosophe chinois de l'école Xuanxue, Guo Xiang est connu pour le commentaire du Zhuangzi qui porte son nom. La question de savoir si ce commentaire a réellement été écrit par lui ou s'il est l'œuvre de Xiang Xiu (221 env.-300) a été beaucoup discutée depuis l'époque de sa parution jusqu'à nos jours. En définitive, il semble que le comme […] Lire la suite
HIRATA ATSUTANE (1776-1843)
Philologue japonais, né à Akita, dans l'extrême nord du pays. À vingt ans, Hirata Atsutane quitte la clan d'Akita pour faire à Edo des études de littérature confucéenne, de stratégie et de médecine. La lecture de Motoori Norinaga l'amène à l'étude des classiques japonais. Il entre alors à l'école de Motoori Haruniwa, fils et successeur de Norinaga, dont il s […] Lire la suite
LAOZI [LAO-TSEU]
Sage taoïste de l'Antiquité chinoise, auteur présumé du livre qui porte son nom (Laozi) et qui est plus connu sous le titre de Daode jing, Livre de la Voie et de la Vertu. De la vie de Laozi (littéralement, le « Vieux Maître ») ne sont connues que des légendes : aucune identification avec un personnage historique n'a été possible jusqu'ic […] Lire la suite
LIEZI [LIE-TSEU]
Sage taoïste de l'Antiquité. La biographie de Liezi n'est faite que de quelques anecdotes légendaires, dont celle qui rapporte qu'il voyageait en chevauchant le vent. Il intervient dans le Zhuangzi comme un reclus et un sage, mais dont la réussite est inégale. En réalité, il est avant tout connu à cause du recueil d'anecdotes taoïstes, en huit chapitres, qui porte son nom ( […] Lire la suite
LÜ TONGBIN [LU T'ONG-PIN]
Saint taoïste de la Chine moderne. Sa biographie n'est faite que de légendes, on ignore même s'il a existé. Lü Tongbin est pourtant considéré comme patriarche de presque toutes les écoles taoïstes depuis le xiiie siècle. Ayant échoué, bien que doué pour l'étude, aux concours impériaux de qinshi (docteur), il rencontre un prêtre tao […] Lire la suite
LU XIUJING [LOU SIEOU-TSING] (406-477)
Patriarche taoïste dont l'importance est comparée à celle de Confucius pour la tradition classique. Né à Wuxing (province du Zhejiang), Lu Xiujing quitte définitivement sa famille (« père, mère, femme, enfants : connais pas ! ») vers l'âge de trente ans et se retire sur la montagne Yunmengshan (province du Jiangxi). Il vit pendant quelques années à la cour de l'empereur Wen de la dynastie des Liu […] Lire la suite
NĀNAK DEV dit GURŪ NĀNAK (1469-1539)
Maître spirituel indien fondateur du sikhisme, Nanak Dev est né le 15 avril 1469 à Rai-Bhoi-di-Talwandi (auj. Nankana Sahib, située près de Lahore, Pakistan), mort le 7 mai 1539 à Kartarpur (Pendjab).Les rares informations existantes sur la vie de Nanak Dev nous viennent de la légende et de la tradition. Nous avons la certitude qu'il est né en 1469, dans le village de Rai-Bhoi-di-Talwandi. Issu d' […] Lire la suite
TAO HONGJING [T'AO HONG-KING] (452-536)
Patriarche taoïste de la Chine du Sud, homme exceptionnel grâce auquel le taoïsme religieux a pu survivre aux persécutions dont il fut l'objet à l'époque.Né à Danyang (près de Nankin), patrie de Ge Hong, Tao Hongjing fait preuve d'une grande aptitude pour l'étude. Encore jeune, il est nommé précepteur de la famille impériale, poste qu'il quittera de son prop […] Lire la suite
XI KANG [HI K'ANG] (223-262)
Originaire d'une famille aisée et traditionnellement confucianiste, marié à une princesse de la dynastie régnante, Xi (on transcrit aussi Ji) Kang n'occupa jamais dans la hiérarchie des fonctionnaires qu'un poste honoraire sans charge (zhongsan dafu). Pour un homme de sa classe et de ses talents, ce refus de s'engager dans la vie publique est si extraordinaire que les usurpateu […] Lire la suite
YANG ZHU [YANG TCHOU] (actif vers 350 av. J.-C.)
Penseur individualiste et hédoniste de la Chine antique, Yang Zhu est un des esprits les plus originaux et les plus grands de son époque. Pour Mencius (Mengzi), l'école dont il est le chef de file égale en importance celle de Confucius et de Mo Di (Mozi, ou Micius). Mais l'œuvre de Yang Zhu est perdue, à l'exception de quelques fragments réunis dans le chapitre vii du […] Lire la suite
ZHANG DAOLING [TCHANG TAO-LING] (IIe s.)
Fondateur légendaire de l'Église taoïste en Chine, Zhang Ling serait né dans les années 30 apr. J.-C. ?, dans le Jiangsu (Chine), et mort en 156 ? à Hanzhong, dans le Shaanxi. Il s'installe dans le Sichuan pour y étudier le Dao (la « Voie ») pendant le règne de l'empereur Shun (125-144 de la dynastie des Han. C'est alors qu'il prend le nom de Daoling. Il compose par la suite un ouvrage taoïste pou […] Lire la suite
ZHANG TIANSHI [TCHANG T'IEN-CHE]
Nom chinois désignant les Maîtres Célestes de la famille Zhang, qui sont les chefs héréditaires de l'Église taoïste orthodoxe (Zhengyi). À la même époque que celle du mouvement des Turbans jaunes, on trouve, dans les régions frontalières de l'ouest de la Chine (le Sichuan), une communauté constituée de Chinois et d'aborigènes et organisée selon les pr […] Lire la suite