Personnages du bouddhisme
4138AN SHIGAO [NGAN CHE-KAO] (IIe s.)
Premier grand traducteur de textes bouddhiques en chinois. Il s'appelle An Qing (An Shigao étant un nom honorifique ; An est une abréviation pour An-siäk, ou Arsak). Né dans une grande famille parthe, devenu prince héritier de la maison au pouvoir, il abandonne ses droits au bénéfice de son oncle, à la mort de son père, et se retire dans un monastère bouddhiste. Il arrive à Luoyang en 148 et, pend […] Lire la suite
ĀRYADEVA (IIe-IIIe s.)
Disciple de Nāgārjuna, Āryadeva est une des figures marquantes de l'école Mādhyamaka, un des quatre soleils illuminant le monde, avec Aśvaghosha, Nāgārjuna et Kumāralabdha selon Xuanzang et Yijing. Originaire de Ceylan, Āryadeva se rend en Inde du Nord où il passe pour avoir vaincu Mātriceta (ou Mātṛceta) dans une joute philosophique et l'avoir amené au bouddhisme. De nombreuses traditions rapport […] Lire la suite
ASANGA (entre IVe et VIe s.)
Parmi les maîtres les plus célèbres du bouddhisme de tendance mahāyāna, les deux frères Asanga et Vasubandhu, originaires du nord-ouest de l'Inde (région de Pashāwar), occupent une place importante. Asanga, l'aîné, est tenu pour le fondateur de l'école vijnānavāda, selon laquelle la réalité absolue n'est « rien d'autre que pensée » (vijnāna : « discernement » ; ou […] Lire la suite
AŚOKA ou AÇOKA (IIIe s. av. J.-C.)
En 264 avant J.-C., Aśoka monte sur le trône du royaume de Magadha dont la capitale est Pāṭaliputra (moderne Patna) sur le Gange. Il est le petit-fils de Candragupta qui, en 313, chassant le dernier roi Nanda, a fondé la dynastie des Maurya, unissant sous son sceptre toute l'Inde du Nord.Quatre ans après sa prise de pou […] Lire la suite
ATĪŚA ou ATĪSHA (982-1054)
Deuxième fils de Kalyānaśrī, roi du Zahor (pays de l'Inde non exactement localisé, peut-être le Bengale), Candragarbha porte, durant sa carrière dans les ordres monastiques bouddhistes, les noms de Dīpamkara Śrījnāna et d'Atīśa. Tout enfant, à peine âgé de dix ans, il est versé en médecine et dans les lettres et s'intéresse aussi au bouddhisme. À onze ans, il rencontre un moine, Jetāri, qui l'adre […] Lire la suite
BUDDHABHADRA (359-429)
Traducteur de textes bouddhiques en chinois. Né à Kapilavastu, la patrie du Buddha, Buddhabhadra émigre à Nagarahāra (Jelālābād), où sa famille fait du commerce. Très jeune, il s'intéresse à la religion et se fait remarquer par sa prodigieuse mémoire. Il entre dans les ordres et, après son ordination, se rend au Cachemire pour suivre les cours de Buddhasena, auteur d'un ouvrage intitulé […] Lire la suite
BUDDHAGHOSA (Ve s.)
Le plus grand commentateur bouddhique de langue pâli. L'histoire de la vie de Buddhaghosa est difficile à démêler des légendes qui ont été tissées autour de lui.Né au Magadha, dans une famille brahmanique, il est converti au bouddhisme par Revata. Arrivé à Ceylan pour y étudier les commentaires de Mahinda, il s'établit au Mahâvihâra où les moines le mettent […] Lire la suite
CANDRAKĪRTI (fin VIe s.)
Un des plus grands maîtres de l'école mādhyamaka. Candrakīrti serait né au Samanta, dans le sud de l'Inde. Élève de Kamalabuddhi, il découvre par lui les œuvres de Nāgārjuna, de Buddhapālita et de Bhāvaviveka. Établi à Nālandā, il se trouva en concurrence avec Candragomin, de l'école yogācāra. Celui-ci devait l'emporter et devenir le chef de la grande université bouddhique.L'œuvre de Candrakīrti, […] Lire la suite
DALAÏ-LAMA TENZIN GYATSO (1935- )
Quatorzième dalaï-lama, Tenzin Gyatso naquit le 6 juillet 1935 dans le village de Takster. Situé dans une région peu fertile de la province d'Amdo, dans l'extrême nord-est du Tibet, ce village ne nourrissait guère plus d'une vingtaine de familles. En 1935, cette province se trouvait sous la domination récente d'un chef musulman, Ma Bufeng, dont le gouvernement […] Lire la suite
DAO'AN [TAO-NGAN] (312-385)
Religieux éminent, père de l'Église bouddhique en Chine. Issu d'une famille lettrée de Chine du Sud, Dao'an vit tantôt au Nord, sous les dynasties barbares, tantôt dans le Sud, servant de trait d'union entre les groupes bouddhistes des deux régions. Encore jeune, il se rend à Ye (actuelle contrée de Pékin) pour y étudier auprès du missionnaire Fotudeng. Il s'applique surtout à l'étude du […] Lire la suite
DAOSHENG [TAO-CHENG] (365-434)
Moine bouddhiste éminent de la Chine du Sud. Disciple de Huiyuan, Daosheng étudie d'abord l'Abhidharma des Sarvāstivādin à Lushan. En 405, il se rend en Chine du Nord, dans la capitale Chang'an, auprès du grand maître Kumārajīva. Il participe à la traduction du Sūtra du Lotus (Saddharmapundarīka). De retour en Chine du Sud, il s'installe […] Lire la suite
DINNĀGA ou DIGNĀGA (VIe s.)
L'un des maîtres les plus importants de la logique bouddhique vivant au vie siècle. Dinnāga (on écrit aussi Dignāga) appartenait à l'école illustrée par Vasubhandu (de peu son aîné), qui tenait que les prétendues réalités du monde phénoménal ne sont, en fait, que des représentations (vijñāna) vides de substance (doctrine de la « va […] Lire la suite
DŌGEN (1200-1253)
Moine bouddhiste japonais, fondateur de la secte sōtō, né dans une famille marquante alliée à la dynastie, Dōgen reçut l'éducation propre à son milieu. Il perdit son père à deux ans, sa mère à huit, et passa les années suivantes en séjours successifs chez différents parents. En 1213, après avoir fait le siège d'un oncle moine qui habitait sur les pentes du mont Hiei, il entra dans les ordres au En […] Lire la suite
DŌKYŌ (mort en 772)
Il semble que Dōkyō ait appartenu à une famille de très petits fonctionnaires, peut-être descendants de Mononobe no Moriya. Né sans doute au début du viiie siècle, il se fait moine, mène une vie d'ascète mais étudie aussi les doctrines de la secte Hossō. Sa réputation lui vaut d'être appelé auprès de Kōken-tennō, l'impératrice qui vient d'abdiquer. Il […] Lire la suite
EN NO GYŌJA ou EN NO OZUNU (VIIe-déb. VIIIe s.)
Anachorète japonais, connu aussi sous les noms de En no Ozunu et de En no Ubasoku, En no Gyōja est regardé par tous les yamabushi comme le fondateur de la secte Shugendō. On ne sait rien de certain sur sa vie, sa biographie étant presque entièrement composée de légendes. Ascète, laïc, mais bouddhiste, il s'est adonné à la magie et a acquis ainsi le pouvoir de voler dans les airs, de commander les […] Lire la suite
FAHU [FA-HOU], sanskr. DHARMARAKṢA (IIIe-IVe s.)
Grand traducteur en chinois de textes bouddhistes, d'origine yuezhi (indo-scythe). Sa famille était établie à Dunhuang depuis plusieurs générations. Il prit le nom de Zhu Fahu bien que n'étant ni indien ni chinois, mais pour se conformer à une habitude de cette époque qui voulait qu'un moine bouddhiste fasse précéder son nom de Zhu (indien) ou de Shi (Buddha).Après de bonnes études classiques s'aj […] Lire la suite
FAXIAN [FA-HIEN] (340 env.-apr. 413)
Moine originaire du Shānxi, célèbre pour son voyage en Inde et à Ceylan. Faxian entre très jeune en religion, ses parents voulant lui éviter le sort de ses trois frères emportés par la maladie. Après ses études, il remarque l'absence en Chine de textes sur le vinaya et se décide à aller en rechercher en Inde. Âgé d'une soixantaine d'années, il part avec quelques compagnons en 3 […] Lire la suite
FOTUDENG [FO-T'OU-TENG] (mort en 348)
Missionnaire bouddhique d'origine kouchan, Fotudeng s'installe en 310 à Luoyang, capitale de la Chine des Jin occidentaux (265-316), qui, l'année suivante, est conquise et mise à sac par des envahisseurs hunniques. Fotudeng se rallie à leur chef, Shi Le, et le convertit par des prouesses magiques. Celui-ci, qui fondera par la suite la dynastie éphémère dite […] Lire la suite
GENSHIN (942-1017)
Moine bouddhiste japonais de la secte Tendai, également appelé Eshinsōzu et Imakashō, Genshin était né à Taima, en Chine. À dix ans, il quitta secrètement sa famille et gagna le monastère du Hiei-zan où il se mit à l'école de Ryōgen. Ses parents le recherchèrent pendant des années, avant de s'apercevoir qu'il était devenu un moine fameux. À quinze ans, il fut nommé hakkōshi (ma […] Lire la suite
HŌNEN (1133-1212)
Moine bouddhiste japonais, fondateur de la secte du Jōdo, Shisei-maru, qui prit en religion le nom de Hōnen, né à Inaokaminamurimura dans la province de Mimasaka, perdit son père à l'âge de huit ans et entra en religion chez son oncle Kangaku, qui dirigeait un temple. À quatorze ans, il fut envoyé au mont Hiei, où il étudia le Tendai. À dix-huit ans, il se rendit au Kurodani, toujours sur le mont […] Lire la suite
HUINENG [HOUEI-NENG] (638-713)
Selon la tradition, sixième patriarche de l'école bouddhique du Dhyana et fondateur du courant dit du Sud de cette école. En réalité, Huineng, Cantonais quasi illettré, est le véritable fondateur du chan (zen, en japonais). Sa biographie est plutôt légendaire. Encore jeune, il perd son père et, pour nourrir sa mère, devient ramasseur de bois mort. Un jour, au marché, entendant quelqu'un réciter le […] Lire la suite
HUIYUAN [HOUEI-YUAN] (334-417)
Éminent religieux bouddhiste de la Chine du Sud, disciple de Dao'an, Huiyuan étudie, avec ce dernier, le prajñāpāramitā à Xiangyang. Il prêche la gnose indienne en se servant des idées et du vocabulaire du taoïsme philosophique de Laozi et de Zhuangzi. Après la chute de Xiangyang, en 378, il se ren […] Lire la suite
KANG SENGHUI [K'ANG SENG-HOUEI] (mort en 280)
Moine et traducteur sogdien, qui propagea le bouddhisme en Chine. Né au Tonkin d'une famille sogdienne établie depuis longtemps en Inde, Kang Senghui perdit ses parents très jeune et embrassa la religion bouddhique. Il partit prêcher dans le royaume de Wu et s'établit à Jianye (Nankin) où, d'après la légende, il excitait la curiosité des habitants, qui n'avaient jamais vu de moine bouddhiste (en f […] Lire la suite
KUMĀRAJĪVA (344-413)
Un des plus grands traducteurs chinois de textes bouddhistes. Kumārajīva est né à Kucā d'un père ancien brahmane qui s'est converti au bouddhisme, puis marié à une princesse de Kucā. Sa mère, entrée en religion, l'emmène, âgé de huit ans, au Cachemire, où il étudie les Āgama sous la direction de Bandhudatta (352-355). À douze ans, il repart avec sa mère pour la Sérinde, se fixe un an à Kashi, où i […] Lire la suite
MADHYĀNTIKA (IIIe s. av. J.-C.)
Missionnaire bouddhiste qui, envoyé par Moggaliputta Tissa, introduisit le bouddhisme au Cachemire sous le règne d'Ashoka. Madhyāntika était sarvāstivādin. Peut-être cela explique-t-il son départ pour le Cachemire après l'échec des thèses de son école au concile de Pātaliputra.La légende veut que la mission de Madhyāntika au Cachemire, comme celle de […] Lire la suite
MAHĀDEVA
Moine bouddhiste dont la personnalité reste énigmatique, Mahādeva serait à l'origine, d'après de nombreuses sources, du premier schisme qui, à la connaissance des historiens, avait divisé la communauté (samgha) des disciples du Bouddha sans doute en ~ 340 environ. Face aux propositions qu'il défendait, les moines se seraient séparés en deux clans : ceux qui avec lui l'emportère […] Lire la suite
MAHĀKĀŚYAPA (VIe-Ve s. av. J.-C.)
Disciple du Buddha, le premier pour l'observance de la discipline (shīla), dont le nom d'avant la conversion est Pippali, et qui ne le cède en importance qu'à Shāriputra et Maudgalyāyana.Fils de brahmane, Pippali finit par se marier, sur les instances de ses parents, à Bhadrā Kāpilānī, mais ne consomma pas son mariage. Les deux époux décidèrent de quitter le monde et prirent la […] Lire la suite
MAHĀMAUDGALYĀYANA (VIe-Ve s. av. J.-C.)
Disciple du Bouddha, le premier pour la possession des pouvoirs magiques. Ami d'enfance de Shāriputra, Mahāmaudgalyāyana fut converti au bouddhisme en même temps que lui par Ashvajit et obtint l'état d'arhat au bout de sept jours. Les deux amis étaient accompagnés de cinq cents disciples de Sanjaya, leur précédent maître, qui tous se convertirent et devinrent […] Lire la suite
MAHĀSĀṆGHIKA
Membres d'une secte bouddhique du Petit Véhicule, les Mahāsāṇghika sont apparus en ~ 340 env., se faisant les adeptes des thèses soutenues par Mahādeva. Ce moine, regardé comme l'auteur de sūtra apocryphes, soutenait que l'arhat peut avoir des rêves érotiques, être en proie au doute et à l'ignorance touchant sa qualité d'arhat, être dirigé […] Lire la suite
MAHINDA (282-202 av. J.-C.)
Fils d'Aśoka et de Vedisā Mahādevī, Mahinda (Mahendra en sanskrit) entra en religion en ~ 262, le même jour que sa sœur cadette, Samghamittā. Ordonné par Moggaliputta Tissa, Mahādeva et Madhyāntika, il reçut sa formation religieuse à Pātaliputra, à l'Aśokārāma. Il assista au concile de Pātaliputra, à l'issue duquel Moggaliputta Tissa l'envoya en mission à Ceylan. Le terrain était déjà préparé par […] Lire la suite
MILARÉPA ou MI-LA RAS-PA (1040-1123)
Le plus célèbre moine bouddhiste tibétain, Je-tsun Mi-la Ras-pa ou Milarépa, commença par s'adonner à la magie avant de se mettre à l'école du grand maître bouddhiste Mar-pa (1012-1097). Né dans une famille aisée, près de la frontière du Népal, il avait perdu son père prématurément et se trouva dépouillé de tout son patrimoine par son oncle paternel, que la mè […] Lire la suite
NĀGĀRJUNA (150?-? 250)
Du plus célèbre philosophe bouddhiste, de Nāgārjuna, on ne sait rien de certain, pas même l'époque exacte où il vécut, et l'on est obligé de s'en tenir à ce que dit de lui la tradition. Celle-ci assure qu'il naquit dans le sud-est de l'Inde (Andhra Pradesh), donc en pays dravidien. Brahmane de naissance, il dut recevoir l'éducation traditionnelle d'un hindou de haute caste, ce dont témoigne sa par […] Lire la suite
NGAWANG LOBSANG GYATSO, Ve dalaï-lama
Celui qui allait réaliser l'unité du Tibet et imposer durablement la prédominance de son école, dite des « vertueux » (dGe-lugs-pa), naquit en 1617, au moment où les princes des deux provinces centrales, dBus et gTsang, se combattaient pour imposer leur pouvoir et la suprématie de l'école bouddhique que chacun patronnait : respectivement les […] Lire la suite
NICHIREN (1222-1282)
Moine bouddhiste japonais, fondateur de la secte qui porte son nom, Nichiren était le fils de Nukina Saemon Shigetada, un pêcheur de Kominato, sur la côte d'Awa. À onze ans, il entre au monastère de Kiyosumi, où il étudie, sous la direction de Dōzenbō, des doctrines tendai mêlées d'ésotérisme. Ordonné à quinze ans, il se rend au Hiei-zan en passant par le Komyō-ji de Kamakura, de tendance jōdo. Ap […] Lire la suite
PADMASAMBHAVA (2e moitié VIIIe s.)
Philosophe indien du bouddhisme tantrique, Padmasambhava est aussi appelé Padmavajra, Padmākāra. Bien que la littérature hagiographique ait fait de lui l'introducteur du bouddhisme au Tibet, le Padmasambhava historique fut, en réalité, un personnage nettement plus effacé.Né dans l'Uddiyāna au sein d'une famille apparentée à la dynastie régnante, il portait d'a […] Lire la suite
PARAMĀRTHA (499-569)
Maître bouddhiste indien et traducteur de textes en chinois. Originaire d'Ujjayinī, dans l'Inde du Nord, Paramārtha (Zhendi) arrive à Canton en 546, avec deux cent quarante liasses de manuscrits sanskrits, puis dans la capitale de l'empereur Wu des Liang (502-556), Jianye (Nankin), en 548, où il est mis à la tête d'un bureau de traductions. Les troubles qui éclatent à cette époque l'empêchent de p […] Lire la suite
SAICHŌ (767-822)
Moine bouddhiste japonais, fondateur de la secte Tendai, Saichō, né à Shiga, dans la province d'Ōmi, fait ses études au Kokubun-ji de cette province. En 785, ayant reçu les défenses complètes, il demanda et obtint l'autorisation de se retirer dans la montagne, où il construisit un ermitage sur le mont Hieizan. En 788, cet ermitage devint un petit temple appelé Hieizan-ji, puis Shikan-in ; il est c […] Lire la suite
ŚĀRIPUTRA (VIe-Ve s. av. J.-C.)
Disciple du Buddha, le premier pour la prajñā (intelligence, sagesse). Connu avant sa conversion sous le nom d'Upatishya, il est avec son ami Kolita, élève, comme lui, du maître Sanjaya, converti au bouddhisme par Ashvajit, du vivant même du Buddha, qui les promeut rapidement au rang de disciples principaux, sous les noms de Shāriputra et de Maudgalyāyana. Shāriputra, très important déjà dans le c […] Lire la suite
SHINRAN (1173-1262)
Moine bouddhiste japonais, fondateur de l'école Jōdo shinshū (secte véritable du Jōdo), qui prit le nom de Shinran, Matsuwaka maru, né à Kyōto, était le fils de Hino Arinori et fut orphelin très jeune. En 1181, il entra dans les ordres au mont Hiei, où il fut formé dans le Tendai. Il séjourna dix ans au Hieizan, puis étudia au Kōfuku-ji, à Nara. Il rencontra Hōnen à Kyōto et resta avec lui dix ans […] Lire la suite
SONG YUN (VIe s.)
Pèlerin chinois, qui se rendit en mission officielle en Inde au début du vie siècle. Né à Dunhuang, Song Yun est envoyé en 518, par une impératrice des Wei du Nord, en ambassade dans les pays d'Occident. Il est chargé de rencontrer les chefs d'État, pour lesquels il emporte des lettres de créance et des présents, et de ramener des textes bouddhiques. […] Lire la suite
VASUBANDHU (entre IVe et VIe s.)
Frère cadet du célèbre maître bouddhiste Asanga, Vasubandhu se distingua d'abord de celui-ci, à en croire la légende, en adhérant au Petit Véhicule (Hīnayāna), dont on dit même qu'il devint un docteur. Il aurait ensuite été converti par son aîné aux doctrines du Grand Véhicule (Mahāyāna) et plus particulièrement à celles de l'école du Vijñānavāda, dont Asanga passe pour être le fondateur. Après sa […] Lire la suite
VASUMITRA (IIe s.)
Auteur du Samayabhedoparacanacakra, ouvrage traitant des diverses sectes bouddhiques. L'auteur, de tendance sarvāstivādin, accorde à sa propre secte une importance démesurée, la mettant à l'origine de la plupart des sectes sthavira. Il semble qu'on puisse identifier ce Vasumitra avec celui qui présida le concile tenu au Cachemire sous Kaniṣka. Il serait également un des compila […] Lire la suite
XUANZANG [HIUAN-TSANG] (602-664)
Le plus célèbre des pèlerins chinois en Inde. Né dans le Henan, quatrième fils d'une famille lettrée, Xuanzang fait de bonnes études classiques, mais s'intéresse très jeune au bouddhisme et entre, à douze ans, dans un monastère de Luoyang. En 618, il se rend à Chengdu, dans le Sichuan, et il y reçoit, à l'âge de vingt ans (622), l'upasampadā, l'ordination. Ses études l'amènent […] Lire la suite
YIJING [YI-TSING] (635-713)
Le dernier des grands pèlerins bouddhistes chinois, qui emprunta la route maritime pour gagner l'Inde. Né au Zhili (Hebei), près de Pékin, Yijing entre en religion à sept ans ; à quinze ans, il décide de se rendre dans la patrie du Bouddha. Longtemps après, à trente-sept ans (671), il quitte Yangzhou sur un bateau persan. Son voyage va le mener d'abord à Shrîvijaya (Sumatra), où il étudie le sansk […] Lire la suite
ZHI QIAN [TCHE K'IEN] (IIIe s.)
Laïc d'origine indo-scythe (Yuezhi, d'où vient son nom Zhi). Très instruit, Zhi Qian vécut d'abord à Luoyang ; puis, en raison des troubles qui marquèrent la fin de l'empire des Han, il émigra, en 220 environ, dans le Sud, au royaume de Wu, où il fut en relations avec l'empereur Sun Quan, qui le prit comme précepteur du prince héritier, Sundeng. Il se consacra à la prédication et à la traduction, […] Lire la suite
Bouddha assis en prédication, Ajanta (Inde)
Chefs-d'œuvre de l'art religieux bouddhique, les peintures et les sculptures d'Ajanta ont exercé un rayonnement considérable. Ici, le Bouddha assis en prédication qui encadre l'entrée du sanctuaire de la grotte 19. Ajanta, État du Maharashtra, Inde. Ve siècle avant J.-C.
Crédits : G. Nimatallah/ DeAgostini/ Getty Images
Lokesvara sous les traits de Jayavarman VII
Visage monumental du bodhisattva Lokesvara représenté sous les traits du roi Jayavarman. VII (1181 env.-1220). Bayon, temple central d'Angkor Thom (XIe-XIIe s.) au Cambodge.
Crédits : H. Champollion/ AKG
Buddha de l'époque Muromachi, XVIe siècle. Bois. Musée d'art oriental Edoardo Chiossone, Gênes.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Grottes bouddhiques de Yungang, Chine
Le Buddha Sakyamuni dans la grotte numéro 20 de Yungang (province de Shanxi), Chine. Entre 460 et 493. Hauteur: 13,70 mètres environ. À l'arrière-plan, un buddha faisant le geste de l'absence de crainte.
Crédits : Woraitp/ Shutterstock
Une représentation de Buddha Sakyamuni, datant de l'époque des Wei du Nord (386-534). Cette peinture murale fut retrouvée dans les grottes de Mogao, sur le site de Dunhuang, dans la province chinoise du Gansu.
Crédits : International Dunhuang Project/ Middle Way Education ; CC BY-SA 3.0
L'apogée du bouddhisme chinois sous les Tang (618-907) est marquée par l'œuvre de compilation et de traduction du moine Xuanzang, représenté symboliquement sur cette estampe au cours de son voyage initiatique en Inde.
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Thupten Gyatso (1876-1933), treizième dalaï-lama.
Crédits : General Photographic Agency/ Hulton Archive/ Getty Images
Tenzin Gyatso n'a que deux ans, en 1937, quand il est reconnu comme la quatorzième réincarnation du fondateur de l'ordre des dGe-lugs-pa (Bonnets jaunes).
Crédits : General Photographic Agency/ Hulton Archive/ Getty Images
Le Buddha rédempteur des enfers, adoré au Japon sous le nom de Jizo. Statue en bois, Japon, époque Heian (794-1185). Victoria and Albert Museum, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Statue du Buddha Sakyamuni en métal provenant de Ch'ungung-ni. Xe siècle. Musée national, Séoul, Corée du Sud.
Crédits : Bridgeman Images

Bouddha assis en prédication, Ajanta (Inde)
Crédits : G. Nimatallah/ DeAgostini/ Getty Images
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Buddha Sakyamuni
Crédits : International Dunhuang Project/ Middle Way Education ; CC BY-SA 3.0
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Treizième dalaï-lama
Crédits : General Photographic Agency/ Hulton Archive/ Getty Images
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