Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

MONISME

Articles

  • ADVAITA

    • Écrit par Jean FILLIOZAT
    • 1 551 mots

    L'advaita, dont le nom signifie « non-dualité », est une des doctrines majeures de la philosophie indienne, et la forme la plus répandue de la philosophie dite Vedānta, aboutissement du Savoir par excellence. Les advaitavạ̄din sont ceux qui professent la doctrine selon laquelle il...

  • BASILIDE (IIe s.)

    • Écrit par Pierre Thomas CAMELOT
    • 269 mots

    Écrivain gnostique qui enseignait, entre 120 et 145 environ, à Alexandrie au temps d'Hadrien et d'Antonin le Pieux. Il avait été l'élève, à Antioche, de Ménandre, disciple de Simon le Mage. Il composa un Évangile, dont on a un fragment, un commentaire, Exegetica (peut-être...

  • BRUNO GIORDANO (1548-1600)

    • Écrit par Jean SEIDENGART
    • 5 290 mots
    ...Bruno soit alors dualiste et qu'il ménage une place toute particulière à la transcendance divine ? Si, au contraire, il adopte une perspective résolument moniste et immanentiste (comme son naturalisme le laisse pressentir), ne risque-t-il pas de sombrer dans un matérialisme où l'être divin n'est plus qu'un...
  • DUALISME

    • Écrit par Simone PÉTREMENT
    • 6 159 mots
    Ainsi, trois fois au moins, en Occident, une doctrine fortement dualiste a renouvelé la philosophie ; mais bientôt elle a été combattue et recouverte par des doctrines plus ou moins monistes. Il semble qu'il y ait dans le dualisme quelque chose de hardi et de rude que peu de philosophes supportent. La...
  • ÉLÉATES (VIe-Ve s. av. J.-C.)

    • Écrit par Universalis, Henri Dominique SAFFREY
    • 1 041 mots
    Parce qu'il avait purifié et unifié la notion de dieu, on comprend qu'une tradition dont Aristote est le premier témoin (Métaphysique, I, 5, 986 b 21) ait pu faire de Xénophane le maître de Parménide, le véritable fondateur du monisme éléatique. Cette dépendance a paru tellement incroyable...
  • HEGEL GEORG WILHELM FRIEDRICH (1770-1831)

    • Écrit par Jacques d' HONDT, Yves SUAUDEAU
    • 11 852 mots
    • 1 média
    En dernière instance, la philosophie de Hegel est un monisme. Elle récuse expressément, et même aigrement, le dualisme. Il n'y a qu'une substance, et c'est l'esprit. Les « choses », la nature, les êtres finis ne sont que des instances subordonnées, relatives et éphémères qui se dessinent...
  • IBN ‘ARABĪ (1165-1241)

    • Écrit par Osman YAHIA
    • 4 422 mots
    ...al-ilāhiyya à Mossoul, lors de ses pérégrinations dans le Proche-Orient, vers la fin de l'an 1204. Il y développe son idée maîtresse concernant le monisme ( tawḥīd), problème à la fois théologique et philosophique. Pour exposer sa pensée, il choisit la forme d'un dialogue imaginaire avec les grands...
  • IMMANENCE ET TRANSCENDANCE

    • Écrit par Robert MISRAHI
    • 4 283 mots
    • 1 média
    On n'a pas affaire, cependant, à un empirisme ou à un matérialisme, mais à un monisme rigoureux. Un seul monde, une seule nature, un seul système d'explication. Mais ce système est réflexif, ce monde est une totalité, et l'immanence réside dans le fait que la totalité se réfléchit et...
  • LE CERVEAU INTIME (M. Jeannerod) - Fiche de lecture

    • Écrit par Pierre-Marie LLEDO
    • 1 021 mots

    Siège de nos sens, de notre mémoire et de notre pensée, à ce titre, enjeu d'une longue convoitise théologique, philosophique et scientifique, le cerveau n'a encore livré qu'une infime partie de ses secrets. Marc Jeannerod (1935-2011) s’est s'attaché pendant plus de trente ans à en décrypter le fonctionnement....

  • MASSIGNON LOUIS (1883-1962)

    • Écrit par Youakim MOUBARAC
    • 3 431 mots
    C'est dire du même coup le problème posé de cette manière aux musulmans. Si la distinction désormais classique entremonisme testimonial et monisme existentiel semble devoir accréditer le premier dans l'orthodoxie sunnite, il n'en reste pas moins que, tant dans les faits que dans la formulation...
  • MATÉRIALISME

    • Écrit par Georges GUSDORF
    • 3 912 mots
    • 1 média
    ... comme inutile et d'ailleurs inintelligible. La substance pensante représente une superstructure qui pose plus de problèmes qu'elle n'en résout. La nouvelle philosophie de la nature sera résolument moniste, c'est-à-dire qu'elle ne reconnaîtra, dans la réalité totale, qu'un principe unique d'action,...
  • MATIÈRE/ESPRIT (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 3 374 mots

    Alors que les sagesses orientales étaient toutes « monistes » (du grec monos, « unique »), autrement dit convaincues que le réel se réduisait à une unique dimension, les premières philosophies grecques ont choisi la voie du dualisme, opposant chacune à leur manière la matière à l’esprit,...

  • MORT - Les interrogations philosophiques

    • Écrit par René HABACHI
    • 7 550 mots
    Face au dualisme platonicien et à l'unité substantielle aristotélicienne, le grand courant du monisme matérialiste ne considère pas la mort comme un problème mais comme un fait à constater et qui trouve une explication complète, pour l'homme comme pour le reste des vivants, dans la constitution physique...
  • PANTHÉISME

    • Écrit par Robert MISRAHI
    • 7 628 mots

    Ce n'est pas par une facile association d'idées que le concept de panthéisme évoque le nom de Giordano Bruno. Celui-ci est effectivement l'un des plus marquants parmi les philosophes de la totalité, et la chaîne qui relie Plotin à Spinoza passe nécessairement par lui. Mais cette...

  • PARMÉNIDE (VIe-Ve s. av. J.-C.)

    • Écrit par Clémence RAMNOUX
    • 2 238 mots
    • 1 média

    Les indications de Diogène Laërce situent la maturité de Parménide autour de 500 avant J.-C. et en font un contemporain d'Héraclite. Celles de Platon la situent autour de 480. Dans son Parménide, Platon place Socrate en position d'étudiant par rapport à Zénon, et Zénon en position de disciple...

  • RELATION

    • Écrit par Jean LADRIÈRE
    • 7 566 mots
    Selon la conception moniste, une proposition telle que aRb doit être ramenée à une proposition prédicative du type (ab)r, attribuant un certain prédicat r au tout composé de a et de b. Mais cette façon de voir ne permet absolument pas d'expliquer la différence entre (ab)r et (ba)r, dans le...
  • ROYCE JOSIAH (1855-1916)

    • Écrit par Charles BALADIER
    • 590 mots

    S'inscrivant, avec Francis Herbert Bradley et Bernard Bosanquet dans la ligne de l'« idéalisme » hégélien — étiquette que les intéressés récusent néanmoins —, Josiah Royce reprend, pour l'essentiel de son apport philosophique, le problème que posait le premier de ces trois penseurs anglo-saxons...

  • ŚIVA ou SHIVA ET SHIVAÏSME

    • Écrit par Pierre-Sylvain FILLIOZAT
    • 8 153 mots
    • 3 médias
    Plus que toute autre école non dualiste de la philosophie indienne, le Trika a affirmé avec force le monisme du sujet et de l'objet, l'origine non mondaine du monde dans l'absolu du sujet, l'identité de cet absolu et du sujet empirique, enfin sa faculté de s'illuminer de lui-même. Ces idées intéressent...
  • UN PHILOSOPHIES DE L'

    • Écrit par Jean TROUILLARD
    • 3 729 mots
    On peut se demander d'ailleurs si le dualisme n'est pas originellement un monisme de la relation. Il s'appuierait sur une oscillation dialectique entre deux extrêmes aussi irréductibles qu'inséparables puisqu'ils tiendraient leur sens de leur corrélation. Dans ce cas, l'unité résiderait dans la...