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LOGIQUE

Articles

  • LOGIQUE

    • Écrit par et
    • 12 972 mots
    • 3 médias

    Ce n'est qu'à une époque relativement récente qu'on a vraiment commencé à s'intéresser à l'histoire de la logique. Jusqu'au milieu du xixe siècle régnait en effet l'idée que la logique n'avait pas d'histoire, étant, pour l'essentiel, sortie « close et achevée » de...

  • ANALOGIE

    • Écrit par , et
    • 10 427 mots
    Dès les années 1200, et pour une large période, l'analyse du phénomène logico-sémantique de l'équivocité se voit lestée de thèmes directement empruntés à Avicenne. C'est sous son influence que l'équivocité « selon l'antérieur et le postérieur » est reconnue par les logiciens (...
  • ANALYTIQUE PROPOSITION

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    • 459 mots

    Le mot « analytique » a au moins trois sens.

    1. Au sens large, une proposition est dite analytique si elle est vraie en vertu de la signification des termes qu'elle contient. La simple considération des significations suffit à donner l'assurance de sa vérité. À ce sens se rattachent le...

  • ANTINOMIE

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    • 372 mots

    N'est pas antinomie n'importe quelle contradiction, mais seulement celle qui joue entre des lois — soit des lois juridiques ou théologiques, soit des lois de la raison (Kant), soit des thèses déduites de lois logiques (théorie des ensembles) —, ni n'importe quel paradoxe...

  • CATÉGORIES

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    • 6 071 mots
    Körner énonce encore un quatrième fait, la logique sous-jacente aux cadres catégoriaux, selon qu'elle est plus ou moins rigide. En effet, de très nombreux travaux récents ont mis en relief le fonctionnement d'une pensée constructive et stratégique, proche de la logique intuitionniste, dont les exigences...
  • COGNITIVES SCIENCES

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    • 19 262 mots
    • 4 médias
    Pendant longtemps,la logique a été considérée comme fournissant les règles du raisonnement idéal : n'est-elle pas la science de l'inférence valide, c'est-à-dire de l'opération permettant de passer à coup sûr de prémisses vraies, ou supposées telles, à une conclusion vraie ? Si tel de nos raisonnements...
  • CONCEPT

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    • 3 826 mots

    Les théories de la connaissance s'accordent généralement à reconnaître qu'il y a essentiellement, dans l'être humain, deux modes de connaissances de la réalité, l'un qui porte directement sur le concret, saisi dans sa singularité, l'autre qui n'atteint le réel qu'à travers des déterminations de...

  • CONTEXTE, linguistique

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    • 1 188 mots
    Dans une tout autre perspective,les approches logiques de la langue ont été confrontées à la question du contexte, à propos de la définition de la notion d'« identité ». C'est le logicien allemand Gottlob Frege qui, à la fin du xixe siècle, a montré l'inadéquation de la définition...
  • CONTINGENCE

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    • 4 900 mots
    L'idée de contingence prend-elle rang au milieu des concepts scientifiques ? À coup sûr, elle appartient, depuis l'Antiquité, à la logique, où elle qualifie le contraire du nécessaire. Joue-t-elle aussi un rôle dans les sciences de la nature et dans les sciences sociales ?
  • CONTRAIRES & CONTRADICTOIRES, logique

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    • 390 mots

    Distinction qui, en logique aristotélicienne, concerne essentiellement les propositions et secondairement les termes. Deux propositions contradictoires sont opposées à la fois en quantité (quelques / tous) et en qualité (affirmation / négation) : « Tous les chats sont gris » / « Quelque chat n'est...

  • CONVERSION, logique

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    • 390 mots

    Dans la logique aristotélicienne, la « conversion » est un procédé d'inférence immédiate qui consiste à transposer les termes d'une proposition de la forme sujet-prédicat de telle sorte que le prédicat devienne sujet et le sujet prédicat, et ce de façon que la proposition converse n'affirme...

  • COPULE, logique

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    • 261 mots

    Du latin copula (cum apio, « attacher avec, ensemble ») : « lien », puis « lien charnel », copule désigne dans nos langues indo-européennes le verbe « être » dans sa fonction de prédication, c'est-à-dire de lien entre un sujet et un attribut, ou prédicat, au sein d'une proposition. Cette fonction...

  • DÉFINITION

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    • 503 mots

    Traditionnellement, définir, c'est expliciter, lorsqu'il s'agit d'un mot, et, lorsqu'il s'agit d'un être, c'est lui assigner un statut ; on définit par genre prochain et différence spécifique : « La rose est une fleur d'églantier dont les étamines sont devenues pétales. »...

  • DÉMONSTRATION (notions de base)

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    • 3 085 mots
    ...une démonstration n’est nullement contraint : on lui donne les moyens de retrouver par lui-même la validité des propositions qui lui sont proposées. La démonstration s’impose sans contrainte à toute personne dotée de logique. Mais peut-on démontrer la logique elle-même ? Autour de cette interrogation...
  • DÉVELOPPEMENT DU RAISONNEMENT

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    • 1 349 mots
    ...comprendre aucune des notions permettant à l’adulte de penser rationnellement le monde telles que le temps, l’espace, la causalité, le nombre ou la mesure. C’est seulement vers l’âge de sept ou huit ans que la coordination des activités de pensées (les schèmes) conduirait à une première forme de logique demeurant...
  • DIALECTIQUE

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    • 8 037 mots
    • 2 médias
    La question est donc posée : la dialectique est-elle une logique fondée sur une ontologie (et elle se trouve alors déjà impliquée au niveau de cette ontologie), ou bien une logique formelle, indépendante de toute ontologie, ou bien encore une technique d'argumentation propre à justifier n'importe...
  • DIALLÈLE

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    • 463 mots

    Raisonnement erroné qui a été repéré et thématisé par les philosophes grecs, notamment les sceptiques. Diallèle est la transcription de diallèlos, nom grec de ce qu'on appelle aussi « cercle vicieux » ou « inférence réciproque », et qui consiste à définir un terme ou à démontrer une proposition...

  • DILEMME

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    • 172 mots

    Originellement, le dilemme désigne un argument à deux prémisses. Sa signification s'est restreinte, chez les rhéteurs hellénistiques du iie siècle, aux arguments dont les stances du Cid représentent pour nous le meilleur exemple :

    – Si je tue don Gormas [le père de Chimène], je perds Chimène....

  • DISCOURS PARTIES DU

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    • 602 mots

    L'étude systématique des différences portant sur les éléments (« parties ») mis en jeu dans le langage réalisé (« discours ») a été entreprise il y a fort longtemps par les grammairiens. C'est déjà pour les Indiens un début d'inventaire structural que d'inventorier le verbe, le nom, les prépositions...

  • DIALECTIQUE, notion de

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    • 1 610 mots

    La dialectique se conçoit, à l'origine, comme art du dialogue, c'est-à-dire comme mise en œuvre d'un dialogue effectif devant aboutir à un accord entre les interlocuteurs. Le but de cette entreprise est de parvenir au vrai, grâce à une mise à l'épreuve des arguments en présence. Comme l'exprime...

  • ENTHYMÈME, rhétorique

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    • 221 mots

    Terme peu usité, qui vient de la logique grecque de l'Antiquité. Quintilien récapitule trois sens de l'enthymème : ce qu'on a dans l'esprit, pensée, raisonnement ; affirmation appuyée sur la raison qui la justifie ; argument allusif et non rigoureux. Les deux sens techniques principaux sont les...