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Lucien JERPHAGNON

Professeur à l'université de Caen

Articles

  • ANANKÈ

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 285 mots

    Le mot grec anankè veut dire « nécessité » (anankè estin, « il faut ») ; plus précisément, chez les poètes, les tragiques, les philosophes, les historiens, anankè évoque une contrainte, une nécessité naturelle, physique, légale, logique, divine... Ce nom personnifie la Nécessité...

  • AU-DELÀ

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 436 mots

    Usité comme adverbe, au-delà signifie plus loin, et, comme locution prépositive, plus loin que telle limite — de l'ordre du physique, de l'imaginable, du concevable — qu'on dépasse intentionnellement. Portée à l'absolu, cette dernière intention est créatrice d'objet : pris substantivement, le terme...

  • LOGOS

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 501 mots

    Dans le grec classique, logos signifie une parole ou la parole, et tout rôle qu'elle assume : profane (proposition, définition, exemple, science, opinion particulière, rumeur publique) ou sacré (réponse d'oracle, révélation d'en haut). Ce terme tient une place si considérable...

  • DIEU PREUVES DE L'EXISTENCE DE

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 1 013 mots

    Au long de l'histoire de la philosophie, les preuves de l'existence de Dieu varient selon le type d'argument choisi pour les fonder. Le philosophe peut partir de l'expérience qu'il fait de la contingence du monde, et en inférer, se plaçant à différents points de vue,...

  • EUDÉMONISME

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 157 mots

    Du grec eudaimonia (bonheur). Se dit des systèmes où l'activité morale consiste dans la recherche du bonheur, tenu pour souverain bien. Les eudémonismes diffèrent selon la définition qu'ils donnent du bonheur : harmonie de diverses vertus et dispositions (Platon) ; activité noétique et ...

  • HYPOSTASE, philosophie

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 320 mots

    Du grec hupostasis, ce qui est en dessous, au fond, d'où le sens de dépôt (Aristote), de fondement, de structure, de réalité par opposition à quelque fruit de l'imagination (Aristote). Le terme n'acquiert de sens philosophique que tardivement. L'Épître aux Hébreux, où Jésus-Christ est dit «...

  • MARCEL GABRIEL (1889-1973)

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 1 136 mots

    Gabriel Marcel s'inscrivit très tôt, et de façon originale, dans le mouvement qui s'opposait aux idéalismes et rationalismes régnant dans l'Université du début du siècle. Attentif à l'existence concrète, toujours soucieux de soutenir l'intuition qu'il a d'une expérience s'étendant à tous les domaines...

  • NÉDONCELLE MAURICE (1905-1976)

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 825 mots

    Universitaire et prêtre français, philosophe et historien de la pensée religieuse, Nédoncelle a ouvert une voie originale entre l'idéalisme universitaire français des années vingt et un personnalisme philosophiquement fondé. Il part, en 1926, d'une « Esquisse d'un volontarisme idéaliste...

  • NOMS & ATTRIBUTS DIVINS

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 427 mots

    Le problème des noms divins dans la pensée chrétienne revient à poser la question suivante : comment concevoir que s'appliquent à l'absolue simplicité de Dieu, découlant de sa définition, les perfections multiples qu'on lui attribue en vue d'expliciter, à l'usage de l'homme, son essence, ainsi que...

  • PERSONNALISME

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 2 387 mots
    • 2 médias

    Expression ultime de cette « découverte de la subjectivité » qui, selon Merleau-Ponty, s'est approfondie en trois siècles, de Montaigne à Kierkegaard, les philosophies de la personne ne se sont guère systématisées qu'au xxe siècle, sous la double pression d'un « impersonnalisme...

  • QUIDDITÉ

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 83 mots

    La quiddité (quidditas), expression qui remonte aux traductions latines d'Avicenne, au xiie siècle, ressortit à la problématique scolastique de l'essence (ce que sont les êtres) et de l'existence (le fait qu'ils sont). Dans une telle perspective, deux questions se posent...

  • THÉAGÈNE DE RHÉGIUM (VIe-Ve s. av. J.-C.)

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 66 mots

    Le premier des historiens de la littérature homérique, selon Tatien. Un scholion sur L'Iliade (ch. XX, v. 67), conservé par Porphyre, le donne comme le premier à recourir, contre les détracteurs de la théologie homérique, à l'interprétation allégorique des mythes : ce qui est dit des dieux...