HALOGÉNURES

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  • ANTIMOINE

    • Écrit par Universalis, Jean PERROTEY
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    • 3 médias
    Lestrihalogénures d'antimoine sont préparés par union directe des éléments ou, le plus souvent pour le fluorure et le chlorure, par action de l'hydracide sur l'oxyde ou le sulfure. Le pentafluorure, obtenu par action d'acide fluorhydrique sur le pentachlorure, et ce dernier, par halogénation...
  • BÉRYLLIUM

    • Écrit par Jean-Paul CARRON, Robert GADEAU, Jean PERROTEY
    • 4 761 mots
    • 5 médias
    Leshalogénures de béryllium doivent être divisés en deux groupes très différents. Le fluorure donne avec les ions béryllium des complexes fluorés très stables et très peu de complexes avec des coordinats neutres. Le chlorure et le bromure, très semblables entre eux, et l'iodure, moins bien...
  • BORE

    • Écrit par Jean CUEILLERON
    • 4 668 mots
    • 6 médias
    Les dérivés normaux BX3, de formation très exothermique, sont très stables. On a identifié, mais non isolé, des dérivés mixtes (par exemple BF2Cl...). On connaît, de plus des halogénures B2X4, peu stables, obtenus en particulier par décharge électrique sous basse pression dans BX3 et qui...
  • CÉSIUM

    • Écrit par Roger NASLAIN
    • 989 mots
    • 3 médias
    Le césium brûle en présence d'un halogène. En raison de la taille de l'ion Cs+, les variétés usuelles d'halogénures ne possèdent pas la structure NaCl correspondant à la coordination 6 ; elles cristallisent avec une maille cubique centrée, l'ion Cs+ situé au centre se trouvant entouré...
  • CARBONE

    • Écrit par Jean AMIEL, Henry BRUSSET
    • 7 266 mots
    • 11 médias
    Plusieurs composés binaires de fluor et de carbone sont connus : CF4, C2F6, C3F8... Ils sont gazeux à la température ordinaire et se forment surtout par chauffage au rouge du composé d'insertion CF. La composition de ce dernier peut varier entre CF0,68 et CF0,99 et il est obtenu par action...
  • CARBOXYLIQUES ACIDES

    • Écrit par Jacques METZGER
    • 4 843 mots
    • 6 médias
    ...2CO2H. Le malonate d'éthyle est transformé en carbanion par une base forte comme l'éthylate, ou, mieux, l'amidure de sodium. L' halogénure d'alkyle ou d'aryle est condensé sur ce carbanion et conduit à l'alkyl- ou aryl-malonate d'éthyle. Par hydrolyse acide, on passe à l'acide malonique...
  • CHROME

    • Écrit par Jean AMIEL
    • 3 347 mots
    • 2 médias
    – les halogénures : CrF3 vert et [Cr(H2O6]F3 violet, CrCl3 couleur « fleur de pêcher » sublimable vers 1 100 0C et [Cr(H2O)6]Cl3 violet, CrBr3 et [Cr(H2O)6]Br3, [Cr(H2O)6]I3, 3H2O ;
  • ÉTAIN

    • Écrit par Claude FOUASSIER, Michel PÉREYRE
    • 2 973 mots
    Les halogénures SnX4 (X : F, Cl, Br, I) s'obtiennent par action des halogènes sur l'étain. Le caractère ionique du fluorure le distingue des autres halogénures : c'est un solide, qui se sublime au-dessus de 700 0C, tandis que le chlorure est un liquide incolore, volatil,...
  • FLUORURE D'HYDROGÈNE

    • Écrit par Bernard CARTON
    • 540 mots

    Formule brute : HF

    Masse moléculaire : 20,01 g

    Point d'ébullition : 19,5 0C

    Point de fusion : — 83,1 0C

    Température critique : 188 0C.

    Gaz incolore d'odeur piquante fumant dans l'air.

    Le fluorure d'hydrogène bout déjà à la température ordinaire, mais, refroidi, il...

  • HALOGÈNES

    • Écrit par Jacques METZGER, Robert de PAPE
    • 5 808 mots
    • 5 médias
    Très réactifs, les halogènes ne sont rencontrés dans la nature qu'à l'état combiné sous forme d'halogénures ou de sels complexes cristallisés ou dissous ; fluor et chlore sont particulièrement abondants dans l'écorce terrestre ; brome et iode sont plus rares (tabl. 1). Chlore, brome et iode, qui...
  • IONIQUES STRUCTURES

    • Écrit par Michel POUCHARD
    • 1 867 mots
    • 5 médias
    ...taille s'accompagne donc d'une évolution progressive du caractère ionique au caractère covalent de la liaison. On citera comme exemple d'une telle évolu tion les trois structures des oxydes de zirconium ZrO2 (variété de haute température), de titane TiO2 (rutile) et de silicium SiO2 (cristobalite) représentées...
  • MÉTAUX - Métaux alcalino-terreux

    • Écrit par Jean PERROTEY
    • 2 269 mots
    • 2 médias
    Lorsqu'on introduit dans la flamme d'un bec Bunsen ou dans le charbon d'un arc électrique un composé alcalino-terreux assez volatil, comme un halogénure, la flamme ou l'arc prend une coloration intense, dont la couleur caractérise le métal : rouge brique pour le calcium et le strontium, jaune-vert livide...
  • MÉTAUX - Métaux alcalins

    • Écrit par Jean PERROTEY
    • 2 660 mots
    • 4 médias
    Les halogénures, très répandus à l'état naturel, cristallisent dans deux types de structures cubiques. Lorsque le cation est sensiblement plus petit que l'anion, c'est-à-dire dans tous les cas, le césium excepté, la structure est cubique à faces centrées, selon le type du chlorure...
  • MERCURE, élément chimique

    • Écrit par Guy PÉREZ, Jean-Louis VIGNES
    • 2 020 mots
    • 3 médias
    Le fluorure est essentiellement ionique, il possède la structure de la fluorine CaF2. La distance Hg—F de 0,240 nm est pratiquement égale à la somme des rayons ioniques (r Hg 2+  = 0,110 nm et r F  = 0,133 nm). C'est un électrolyte fort, mais il est hydrolysé en solution aqueuse en...
  • OR

    • Écrit par Paul HAGENMULLER
    • 2 038 mots
    • 2 médias
    Les halogénures AuF3, AuCl3 et AuBr3 s'obtiennent par synthèse à basse température, le premier sous pression. Peu stables, ils se décomposent à la chaleur avec formation de monohalogénure et libération d'halogène (l'enthalpie de dissociation dans le cas de la réaction AuCl3 ⇌ AuCl + Cl...
  • ORGANOMÉTALLIQUES COMPOSÉS

    • Écrit par Jacques METZGER, Charles PRÉVOST
    • 3 703 mots
    • 2 médias
    4. Action d'un halogénure métallique sur le dérivé d'un autre métal :
  • PHOSPHORE

    • Écrit par François MATHEY, Maurice MAURIN, Maurice SLANSKY
    • 7 910 mots
    • 15 médias
    Les principaux halogénures de phosphore sont présentés dans le tableau 5 avec leur point d'ébullition, de fusion ou de sublimation. Ils sont dans l'ensemble incolores (exception faite de PI3 rouge sombre, PBr5 jaune, P2I4 orange).
  • PLOMB

    • Écrit par Claude FOUASSIER, Michel PÉREYRE, Michel RABINOVITCH, Jean-Louis VIGNES
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    • 2 médias
    ...entraîne la précipitation de l'hydroxyde Pb(OH)2 qui, amphotère, se dissout en milieu plus basique avec formation d'ions plombites HPbO 2  :
    Les halogénures PbCI2, PbBr2 et PbI2 présentent une solubilité qui, faible à température ordinaire, s'accroît considérablement avec la température. Ils se...
  • POTASSIUM

    • Écrit par André HATTERER, Henri KESSLER
    • 2 582 mots
    Les halogènes X2 réagissent violemment en donnant des halogénures alcalins KX blancs, thermiquement très stables. Divers défauts réticulaires se traduisent par des centres colorés (avec des bandes d'absorption du bleu au rouge ou bien au-delà du spectre optique) : on remarque surtout la non-stœchiométrie...
  • SÉLÉNIUM

    • Écrit par Bernard GAUDREAU
    • 1 804 mots
    • 1 média
    ...appartiennent à quatre types : Se2X2(X = Cl, Br), SeX2(X = Cl, Br), SeX4 (X = F, Cl, Br) et SeX6 (X = F). Les iodures ne sont pas connus. Les halogénures SeX2 n'ont pu être isolés : ils ne se manifestent que dans des mélanges, à l'état de vapeur, entre 200 et 500 0C. Les autres...
  • SILICIUM

    • Écrit par Jacques DUNOGUÈS, Michel POUCHARD
    • 4 894 mots
    • 1 média
    Le siliciumréagit avec les halogènes d'autant plus facilement que l' halogène est léger. Les halogénures SiX4 formés sont des molécules tétraédriques. SiF4 est gazeux, SiCl4 et SiBr4 liquides, SiI4 solide. Les phases condensées sont très volatiles et hydrolysables par l'eau. Le fluorure...
  • SODIUM

    • Écrit par Luc AUFFRET, Albert HÉROLD, André METROT, Bernard PIRE
    • 4 093 mots
    • 2 médias
    Les halogènes réagissent avec un grand dégagement de chaleur en donnant les halogénures NaX cristallisés dans le système cubique type NaCl où le cation Na+ possède un entourage octaédrique d'anions Cl et réciproquement. Ces sels peuvent s'associer à de très nombreux halogénures pour...
  • THALLIUM

    • Écrit par Georges KAYAS
    • 232 mots
    • 1 média

    Du grec thallos, verdure.

    Symbole chimique : Tl

    Numéro atomique : 81

    Masse atomique : 204,37 g

    Point de fusion : 303,5 0C

    Point d'ébullition : 1 457 0C

    Densité (à 20 0C) : 11,85

    Métal mou, facilement fusible, facilement oxydable dans l'air, découvert, grâce à sa raie spectrale...