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CHOSE-EN-SOI

Articles

  • ANTINOMIE

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 372 mots

    N'est pas antinomie n'importe quelle contradiction, mais seulement celle qui joue entre des lois — soit des lois juridiques ou théologiques, soit des lois de la raison (Kant), soit des thèses déduites de lois logiques (théorie des ensembles) —, ni n'importe quel paradoxe...

  • DUALISME

    • Écrit par Simone PÉTREMENT
    • 6 159 mots
    ...toute la Critique, que le donné de l'expérience et la forme transcendantale sont deux éléments qui ne peuvent venir l'un de l'autre. Il distingue en outre profondément le phénomène et la chose en soi. Le monde de la chose en soi est pour lui comme un autre monde par rapport à celui...
  • EXISTENCE PHILOSOPHIES DE L'

    • Écrit par Jean WAHL
    • 6 166 mots
    • 3 médias
    Nous voici donc revenus à l'idée de l'être. C'est qu'il y a une multiplicité des formes de l'être, de son équivocité. Chez Kant, on trouve la séparation entre la chose en soi et les phénomènes qui sont en relation les uns avec les autres et avec l'esprit humain. Le phénomène se voit...
  • FICHTE JOHANN GOTTLIEB (1762-1814)

    • Écrit par Universalis, Alexis PHILONENKO
    • 8 864 mots
    • 1 média
    ...est originairement devoir d'être pour soi, ou bien encore idéal, c'est-à-dire « je dois », donc raison pratique. C'est dire que la chose en soi est, en sa signification réelle, la liberté et que l'en-soi du savoir est la liberté. Comme l'essence du moi est progrès, tension...
  • HERBART JOHANN FRIEDRICH (1776-1841)

    • Écrit par Louise LAMBRICHS
    • 837 mots

    Les débuts de la psychologie scientifique, généralement attribués à Wundt (1879), remontent en fait aux années 1824-1825. Ces dates sont celles de la publication de l'œuvre principale de Herbart, intitulée Psychologie als Wissenschaft neugegründet auf Erfahrung, Metaphysik und Mathematik...

  • IDÉALISME

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 9 534 mots
    ...modes ou façons de la pensée d'un sujet, opérations intellectuelles, modifications de la conscience : la matérialité de l'idée est son étoffe mentale. « Objectif » signifie « qui est dans l'intelligence », présenté (objectum) à l'entendement (quod objicitur intellectui), ce qui est...
  • IDÉALISME ALLEMAND

    • Écrit par Jacques d' HONDT
    • 7 102 mots
    Pour se démarquer de cet idéalisme « scandaleux », Kant maintient l'existence de la « chose en soi », – c'est-à-dire d'une réalité qui persiste en elle-même et pour elle-même, hors de la conscience humaine et indépendamment d'elle, même si elle reste pour nous inconnaissable en tant que telle. C'est...
  • KANT EMMANUEL (1724-1804)

    • Écrit par Louis GUILLERMIT
    • 13 373 mots
    • 1 média
    ...expose les formes, l'espace et le temps, qui rendent possible la représentation des choses non comme elles sont en elles-mêmes, mais comme phénomènes : les choses telles qu'elles sont en soi ne sauraient, comme telles, être pour nous, et si nous devons bien les penser comme fondement des représentations...
  • NOUMÈNE

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 704 mots

    Terme créé par Kant et qui n'a guère d'usage et de sens qu'à l'intérieur de la philosophie kantienne. Le mot « noumène » est transcrit du grec, et sa signification littérale est empruntée à la philosophie platonicienne ; noumène (noumênon) est employé par Platon...

  • PHÉNOMÈNE

    • Écrit par Jean-Paul DUMONT
    • 3 347 mots
    ...limitatif » ; car le noumène, en tant qu'objet d'intuition, ne saurait être que l'objet d'une intuition non sensible, ce qui est impossible. D'autre part, la chose en soi est, du fait même du caractère synthétique de l'élaboration du phénomène, placée en dehors de toute relation à un acte de connaissance,...
  • PLATON (env. 428-env. 347 av. J.-C.)

    • Écrit par Monique DIXSAUT
    • 13 762 mots
    • 3 médias
    ...réalités, mais Platon emploie plutôt le terme Forme (ou Idée : eidos) quand il veut répondre à une double question, celle de l'articulation des réalités en soi avec les choses sensibles, ou celle de leurs articulations entre elles. Dans le premier cas, les Formes sont causes. La Forme n'engendre...
  • RÉALITÉ

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 4 984 mots
    C'est pourquoi, refusant l'idéalisme, Kant a toujours maintenu, en sa philosophie, la doctrine de la chose en soi. La chose en soi, c'est l'être, inconnaissable et premier, extérieur à l'esprit et indépendant de lui. C'est à une telle réalité que toute conscience humaine croit et se réfère. Non, cela...
  • SCHOPENHAUER ARTHUR (1788-1860)

    • Écrit par Jean LEFRANC
    • 3 160 mots
    • 1 média
    ...la philosophie critique sans en trahir les résultats. À ses yeux, l'acquis définitif du kantisme est la dualité irréductible du phénomène et de la chose en soi. Le postkantisme de Schopenhauer est donc radicalement distinct de celui d'un Fichte, d'un Schelling ou d'un Hegel, qui croient pouvoir surmonter...