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BOÈCE (480-524)

Articles

  • BOÈCE (480-524)

    • Écrit par Pierre HADOT
    • 1 463 mots

    L'œuvre de Boèce a été, pour le Moyen Âge et la Renaissance, une source fondamentale de réflexion philosophique. Elle a joué un rôle décisif dans la transmission de l'héritage de la philosophie antique à l'Occident médiéval et moderne. Les traductions latines et les adaptations...

  • ANALOGIE

    • Écrit par Pierre DELATTRE, Universalis, Alain de LIBERA
    • 10 427 mots
    ...siècle. Les premiers médiateurs du complexe formé par trois textes sources, qu'Aristote lui-même n'avait jamais combinés en une théorie unifiée, ont été le commentaire de Boèce sur les Catégories (In categorias Arist., I ; P. L. 64, 166 B2-C2) et la Paraphrasis Themistiana (paragr. 17-18). Avec eux,...
  • AVERROÏSME

    • Écrit par Jean JOLIVET
    • 1 586 mots
    ...« forme » de son corps (mais dans ses Questions sur le livre des Causes il renoncera à ces thèses). Il enseigna aussi l'éternité du monde. De Boèce, on connaît principalement un écrit consacré à ce dernier sujet, où, tout en niant que le monde fût éternel, il affirme que chaque spécialiste a...
  • ENTHYMÈME, rhétorique

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 221 mots

    Terme peu usité, qui vient de la logique grecque de l'Antiquité. Quintilien récapitule trois sens de l'enthymème : ce qu'on a dans l'esprit, pensée, raisonnement ; affirmation appuyée sur la raison qui la justifie ; argument allusif et non rigoureux. Les deux sens techniques principaux sont les...

  • ÉTERNITÉ

    • Écrit par Henry DUMÉRY
    • 335 mots

    Une durée indéfinie, un temps qui ne commence ni ne finit, n'est pas l'éternité. Selon les formules de Boèce, qui ont fait école, l'éternité est un présent qui se maintient stable, un permanent, un pur « maintenant » ; pour qu'il y ait éternité, il ne suffit pas, assure Boèce, de...

  • GILBERT DE LA PORRÉE (1080?-1154)

    • Écrit par Jean JOLIVET
    • 344 mots

    Après 1126, Gilbert de La Porrée est chancelier de la cathédrale de Chartres ; en 1141, Jean de Salisbury assiste à ses cours à Paris ; il est évêque de Poitiers en 1142, et meurt en 1154. C'est avant tout un théologien, qui aura, de même qu'Abélard, des difficultés avec saint Bernard (synode...

  • MOYEN ÂGE - La littérature en prose

    • Écrit par Nicola MORATO
    • 6 740 mots
    • 3 médias
    ...substantif « prose » est attesté pour la première fois dans le Confortement de philosofie, une traduction commentée anonyme de la Consolatiophilosophiae de Boèce (Bourgogne, première moitié du xiiie siècle). Dans son prologue, le traducteur annonce que « la plus grant partie del livre est faite par prose...
  • MOYEN ÂGE - La pensée médiévale

    • Écrit par Alain de LIBERA
    • 22 212 mots
    ...), le sujet ontologique, là sa « qualité » (qualitas nominis), la forme qui le fait être –, elle est elle aussi loin d'être littérale. En effet, bien que généralement justifiée par la « règle de Boèce » ou règle de l'« exigence du prédicat » (exigentia praedicati) selon...
  • NATURE, notion de

    • Écrit par Hubert FAES
    • 1 484 mots
    ...concept de nature est pratiquement synonyme d'essence. La nature est pour Augustin (354-430) « ce qui constitue un être dans son espèce ». Selon Boèce (480-524), possèdent une nature « toutes les choses qui sont et peuvent être saisies par l'intellect ». Dieu a une nature même si elle n'est connue...
  • PERSONNALISME

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 2 387 mots
    • 2 médias
    ...qu'elle doit le plus clair de son statut métaphysique et de son prestige moral ; elle se trouve en effet d'abord fixée en contexte chrétien. Boèce (vie s.) propose entre autres la définition fameuse reprise par tout le Moyen Âge : rationalis naturae individua substantia. Ce n'était pas...