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PHYTOCHROME

Différents types de phytochrome

Grâce aux travaux de génétique moléculaire, on s'est progressivement aperçu que les plantes supérieures contiennent, en fait, plusieurs phytochromes. Chez la plante modèle Arabidopsis thaliana, 5 gènes de phytochrome ont été identifiés et caractérisés. Ils ont été nommés PhyA, PhyB, PhyC, PhyD et PhyE. Tous ces phytochromes sont présents sous la forme Pr et Pfr. De plus, chacun est composé de deux monomères identiques d'environ 120 kDa. Enfin, un chromophore tétrapyrrolique est lié à chaque monomère. Sur la base d'études fonctionnelles on a noté que PhyA était photolabile (dégradation à la lumière) dès qu'il avait absorbé de la lumière rouge, alors que les quatre autres phytochromes (PhyB à PhyE) étaient stables dans ces mêmes conditions. Le phytochrome A photolabile a été classé comme appartenant au type I alors que les autres phytochromes non photolabiles appartiennent au type II. Cette diversité des photorécepteurs permet à la plante de s'adapter à des variations de la qualité de lumière incidente, mais aussi à des modifications d'intensité et de périodicité.

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Écrit par

  • : laboratoire de physiologie cellulaire et moléculaire des plantes, U.M.R. 7180, C.N.R.S., université de Paris-VI-Pierre-et-Marie-Curie
  • : professeur honoraire de physiologie végétale à l'université de Paris-VII, membre de l'Académie d'agriculture
  • : professeur honoraire à l'université de Paris-VI-Pierre-et-Marie-Curie

Classification

Pour citer cet article

Jean-Pierre BOULY, René HELLER et Émile MIGINIAC. PHYTOCHROME [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Média

Phytochrome : chromophore - crédits : Encyclopædia Universalis France

Phytochrome : chromophore

Autres références

  • CROISSANCE, biologie

    • Écrit par Universalis, André MAYRAT, Raphaël RAPPAPORT, Paul ROLLIN
    • 14 760 mots
    • 7 médias
    ...600 et 700 nm) sont les plus actives alors que les radiations rouge lointain (700-800 nm) renversent l'effet de la lumière rouge. Le photorécepteur, ou phytochrome, est une chromoprotéine qui se présente sous deux formes, l'une (Pr) absorbant la lumière rouge et l'autre (Prl) la lumière rouge...
  • DORMANCES VÉGÉTALES

    • Écrit par Paul ROLLIN
    • 2 247 mots
    • 2 médias
    ...subséquente à la lumière rouge lointaine (730 nm). Ces résultats s'expliquent par la présence dans les tissus vivants des semences d'une chromoprotéine, le phytochrome, présentant deux formes photoconvertibles, l'une inactive, absorbant la lumière rouge (P660), l'autre active, absorbant la lumière rouge...
  • PHOTOPÉRIODISME, en bref

    • Écrit par Claude LANCE
    • 218 mots

    Les Américains Wightman W. Garner et Harry A. Allard montrent, en 1920, que la floraison d'une variété de tabac (Maryland Mammoth) dépend de la durée de l'éclairement journalier (photopériode). Ils nomment ce phénomène photopériodisme. En multipliant leurs travaux, ils...

  • PHOTOPÉRIODISME

    • Écrit par Roger JACQUES
    • 1 618 mots
    • 2 médias
    ...prismes ou des réseaux de diffraction), s'est poursuivie par la mise en évidence directe, spectrophotométrique, dans les feuilles d'un pigment appelé phytochrome(W. L. Butler et coll.). C'est une chromoprotéine, qui existe sous deux formes isomères interconvertibles, l'une inactive qui absorbe le rouge...

Voir aussi