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ONDES, physique

Les interférences

Superposer deux ondes en un même point peut résulter soit en un renforcement, soit en une diminution de l’intensité du phénomène physique en ce point, quelle que soit la nature de ce phénomène, sonore ou lumineux par exemple. On désigne ce phénomène sous le nom d’interférence, pour insister sur le fait que tout se passe comme s’il y avait une influence mutuelle entre les deux ondes. La figure d’interférence de deux sillages de bateaux présente ainsi des zones calmes et d’autres très mouvementées. La célèbre expérience des fentes d’Young, réalisée en 1804, démontra le caractère ondulatoire de l’optique en rendant perceptible que la superposition de deux faisceaux lumineux pouvait engendrer de l’obscurité. Le dispositif consiste à éclairer un écran par une source puis à interposer un cache percé de deux fentes. Il apparaît alors sur l’écran une suite de franges claires et sombres. Pour que des franges soient noires, il faut que les deux ondes aient des intensités égales mais des phases en opposition (mathématiquement, leur différence est un multiple impair du nombre π). Dans le cas considéré, les deux rayons secondaires provenant de la même source ont des intensités égales et leur différence de phase est proportionnelle à la différence de longueur des deux trajets ; les franges sombres sont le lieu géométrique des points de l’écran où les phases sont en opposition.

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Écrit par

  • : directeur de recherche émérite au CNRS, centre de physique théorique de l'École polytechnique, Palaiseau

Classification

Pour citer cet article

Bernard PIRE. ONDES, physique [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • BESSEL FRIEDRICH (1784-1846)

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 496 mots

    En 1817, Bessel introduit les fonctions qui porteront son nom et qui s’avéreront indispensables à la description de la propagation des ondes.

    Né le 22 juillet 1784 à Minden en Westphalie, fils d’un petit fonctionnaire, Friedrich Wilhelm Bessel accomplit un début de scolarité si médiocre au lycée...

  • BRAGG sir WILLIAM HENRY (1862-1942) & sir WILLIAM LAWRENCE (1890-1971)

    • Écrit par Christian BRACCO
    • 1 790 mots
    • 1 média
    ...L’impulsion X donne ainsi lieu à des réflexions sur ces plans régulièrement séparés de la distance d, si elles interfèrent constructivement, ce qui, pour des longueurs d’onde λ contenues dans le rayonnement X incident, conduit à des directions ϴ telles que nλ=2dsinϴ (n étant l’ordre de diffraction). Cette formule...
  • BROGLIE LOUIS DE (1892-1987)

    • Écrit par Marie-Antoinette TONNELAT
    • 2 218 mots
    • 1 média
    ...tout au long de son histoire, dominée par le dualisme fameux : la lumière a-t-elle une origine corpusculaire (se réduit-elle à un ensemble de particules spécifiques ?), ou bien requiert-elle une genèseondulatoire (est-elle constituée d'une série de vibrations d'un milieu spécifique, l'éther ?).
  • CHAMP, physique

    • Écrit par Viorel SERGIESCO
    • 847 mots

    Entité décrite par l'ensemble des valeurs d'une grandeur physique, en général à plusieurs composantes, en tous les points de l'espace. D'ordinaire, le champ dépend aussi du temps (évolution du champ). On appelle couramment « champ en un point et au temps t » la valeur...

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Voir aussi