HALOGÉNURES
ANTIMOINE
Dans le chapitre « Autres sels d'antimoine » : […] Les sulfures, correspondant aux deux degrés d'oxydation, sont faciles à préparer par action directe du soufre, en proportions calculées, sur l'antimoine métallique, ou par voie aqueuse, en faisant agir un courant d'hydrogène sulfuré sur une solution acide d'antimoine tri- ou pentaoxydé. Ces sulfures sont proches des sulfures d'arsenic : en milieu très acide ou basique, ils se dissolvent en condui […] Lire la suite
BÉRYLLIUM
Dans le chapitre « Halogénures » : […] Les halogénures de béryllium doivent être divisés en deux groupes très différents. Le fluorure donne avec les ions béryllium des complexes fluorés très stables et très peu de complexes avec des coordinats neutres. Le chlorure et le bromure, très semblables entre eux, et l'iodure, moins bien connu, donnent des complexes stables avec des coordinats neutres, mais pas d'halogénobéryllates. Cette dif […] Lire la suite
BORE
Dans le chapitre « Dérivés halogénés » : […] Les dérivés normaux BX 3 , de formation très exothermique, sont très stables. On a identifié, mais non isolé, des dérivés mixtes (par exemple BF 2 Cl...). On connaît, de plus des halogénures B 2 X 4 , peu stables, obtenus en particulier par décharge électrique sous basse pression dans BX 3 et qui se décomposent en donnant (BX) n . Les halogénures BX 3 s'obtiennent, de façon classique, par actio […] Lire la suite
CARBONE
Dans le chapitre « Halogénures » : […] Plusieurs composés binaires de fluor et de carbone sont connus : CF 4 , C 2 F 6 , C 3 F 8 ... Ils sont gazeux à la température ordinaire et se forment surtout par chauffage au rouge du composé d'insertion CF. La composition de ce dernier peut varier entre CF 0 , 68 et CF 0 , 99 et il est obtenu par action du fluor sur le graphite à 420-450 0 C sous la pression atmosphérique, les atomes de fluo […] Lire la suite
CARBOXYLIQUES ACIDES
Dans le chapitre « Réactivité de la chaîne carbonée en α » : […] En présence de trihalogénures de phosphore, les acides carboxyliques sont halogénés en α par les halogènes. La réaction se produit sur l'énol de l' halogénure d'acide, plus stable que celui de l'acide lui-même. Dans un premier temps, l'acide est transformé par PBr 3 en bromure d'acide qui, sous sa forme énolique, attaque l'halogène en donnant le bromure d'acide α-bromé. Ce dernier réalise, avec l […] Lire la suite
CÉSIUM
Dans le chapitre « Propriétés » : […] Les principales constantes physiques sont indiquées au tableau . Le césium cristallise dans le système cubique centré. C'est de tous les métaux celui qui possède le rayon atomique le plus élevé et la dureté la plus faible. La vapeur de césium est essentiellement monoatomique. Le césium possède les propriétés chimiques caractéristiques des éléments de la famille des alcalins. Il est extrêmement réa […] Lire la suite
CHROME
Dans le chapitre « Sels chromiques » : […] Les sels de chrome (III) résultent de l'oxydation des sels chromeux ou de la réduction des chromates en milieu acide. Ils sont stables à l'air, paramagnétiques et donnent un très grand nombre de complexes hexacoordinés qui possèdent eux aussi trois électrons célibataires (d'où un moment magnétique voisin de 3,87 magnétons de Bohr). Le sesquioxyde Cr 2 O 3 provient de la réduction d'un bichromate […] Lire la suite
ÉTAIN
Dans le chapitre « Synthèse et propriétés » : […] Étain tétravalent . Les dérivés tétra-alcoylés ou tétra-arylés sont préparés facilement à partir d'organomagnésiens (ou lithiens) selon : La liaison Sn — C peut être clivée par divers agents, dont le brome : Les halogénures ainsi obtenus sont, à leur tour, transformables à l'aide d'organomagnésiens R′MgX en composés du type R 3 SnR′. On arrive ainsi à synthétiser des composés tels que RSnR′R′′R′′′ […] Lire la suite
FLUORURE D'HYDROGÈNE
Formule brute : HF Masse moléculaire : 20,01 g Point d'ébullition : 19,5 0 C Point de fusion : — 83,1 0 C Température critique : 188 0 C. Gaz incolore d'odeur piquante fumant dans l'air. Le fluorure d'hydrogène bout déjà à la température ordinaire, mais, refroidi, il forme un liquide léger, mobile et très hygroscopique. Au point d'ébullition et sous forte pression, il a un poids moléculaire corres […] Lire la suite
HALOGÈNES
Dans le chapitre « Dérivés halogénés » : […] Les dérivés halogénés résultent du remplacement, par des halogènes F, Cl, Br, I, d'un ou de plusieurs atomes d'hydrogène des hydrocarbures. Ils se rencontrent rarement à l'état naturel : présence d'iode dans la tyroxine, présence de chlore dans l'antibiotique chloromycétine. Le brome, en revanche, existe dans un certain nombre d'organismes marins : le dibromo-6,6′-indigo extrait de certains moll […] Lire la suite
IONIQUES STRUCTURES
Dans le chapitre « Polarisation dans les cristaux ioniques » : […] Dans les cristaux ioniques, le phénomène de polarisation correspond à une déformation du nuage électronique des ions primitivement supposés parfaitement sphériques sous l'influence du champ électrique des ions environnants. Ce phénomène, qui tend à donner à la liaison ionique un caractère directionnel, constitue un premier pas vers la liaison covalente de nature essentiellement dirigée ; cette év […] Lire la suite
MERCURE, élément chimique
Dans le chapitre « Halogénures mercuriques » : […] Le fluorure est essentiellement ionique, il possède la structure de la fluorine CaF 2 . La distance Hg—F de 0,240 nm est pratiquement égale à la somme des rayons ioniques ( r Hg 2+ = 0,110 nm et r F — = 0,133 nm). C'est un électrolyte fort, mais il est hydrolysé en solution aqueuse en raison de la faiblesse de l'hydroxyde Hg(OH) 2 . Contrairement au fluorure, les autres halogénures montrent un c […] Lire la suite
MÉTAUX - Métaux alcalins
Dans le chapitre « Les composés alcalins » : […] La stabilité des hydrures alcalins croît avec le numéro atomique. L'hydrure de lithium possède une stabilité exceptionnelle. Fondu, il conduit l'électricité et, par électrolyse, on recueille de l'hydrogène à l'anode, ce qui permet d'affirmer l'existence d'une structure Li + H - . Ce composé s'obtient facilement en faisant passer un courant d'hydrogène sur du métal légèrement chauffé. La préparatio […] Lire la suite
MÉTAUX - Métaux alcalino-terreux
Dans le chapitre « Spectres d'alcalino-terreux » : […] Lorsqu'on introduit dans la flamme d'un bec Bunsen ou dans le charbon d'un arc électrique un composé alcalino-terreux assez volatil, comme un halogénure, la flamme ou l'arc prend une coloration intense, dont la couleur caractérise le métal : rouge brique pour le calcium et le strontium, jaune-vert livide pour le baryum, rouge carmin pour le radium. Le spectre, comme celui des métaux alcalins, est […] Lire la suite
OR
Dans le chapitre « Composés de l'or trivalent » : […] Alors que les composés obtenus en phase solide sont peu nombreux et d'ailleurs souvent métastables, on rencontre un grand nombre d'ions complexes correspondant au degré d'oxydation + III en solution aqueuse. Tous sont facilement réduits au stade métallique. La structure de ces ions est souvent carrée, la libération d'une case 5 d dans l'or trivalent permettant l'hybridation dsp 2 ; c'est le cas, […] Lire la suite
ORGANOMÉTALLIQUES COMPOSÉS
Dans le chapitre « Halogènes et dérivés halogénés » : […] Les halogènes agissent principalement dans le sens : Cette réaction permet, par exemple, de passer de RBr à RI ; elle est employée pour le dosage de l'organomagnésien (cf. infra ). Les halogénures métalloïdiques, apparentés aux halogénures d'acide, les halogénures des métaux de transition plurivalents décomposent les organomagnésiens ; voici quelques exemples : Le produit obtenu n'étant pas solva […] Lire la suite
PHOSPHORE
Dans le chapitre « Oxydes » : […] Le phosphore a une très grande affinité pour l'oxygène et donne cinq oxydes définis P 4 O 6 , P 4 O 7 , P 4 O 8 , P 4 O 9 et P 4 O 10 dont seuls les premier et dernier ont été étudiés en détail. Le pentoxyde P 2 O 5 est également connu sous le nom d' anhydride phosphorique ou d'oxyde phosphorique. Obtenu par du phosphore, il peut être purifié par sublimation. Les études par diffraction électron […] Lire la suite
PLOMB
Dans le chapitre « Degré d'oxydation + II » : […] L'oxyde PbO a été mis en évidence sous deux variétés, l'une rouge (litharge), l'autre jaune (massicot), dont la température de transformation se situe à 486 0 C. Ces deux structures sont caractérisées par l'existence de pyramides (PbO 4 ) assemblées en couches dont la cohésion est assurée par des forces de Van der Waals. Cette configuration particulière du plomb s'explique par un mode d'hybridati […] Lire la suite
POTASSIUM
Dans le chapitre « Propriétés chimiques » : […] Très réactif, même à la température ordinaire, le potassium s'unit à de nombreux fluides (hydrogène, oxygène, eau, halogènes, gaz carbonique, oxydes d'azote et de soufre). Il s'enflamme à l'air, mais, dans l'oxygène pur, vers 20 0 C, la présence de traces d'eau est nécessaire pour amorcer la réaction. L' oxydation ménagée conduit à des mélanges d'oxydes, essentiellement K 2 O blanc et KO 2 jaune […] Lire la suite
SÉLÉNIUM
Dans le chapitre « Propriétés chimiques » : […] Le sélénium est capable de réagir avec de nombreux éléments pour donner des composés présentant une grande analogie avec les composés correspondants du soufre. Le séléniure d'hydrogène rappelle le sulfure d'hydrogène. Il peut être obtenu par action d'un acide dilué, comme l'acide chlorhydrique, sur un séléniure métallique ou par chauffage à 225 0 C d'un mélange de sélénium et d'hydroxyde de magné […] Lire la suite
SILICIUM
Dans le chapitre « Halogénures » : […] Le silicium réagit avec les halogènes d'autant plus facilement que l' halogène est léger. Les halogénures SiX 4 formés sont des molécules tétraédriques. SiF 4 est gazeux, SiCl 4 et SiBr 4 liquides, SiI 4 solide. Les phases condensées sont très volatiles et hydrolysables par l'eau. Le fluorure SiF 4 est particulièrement stable avec une enthalpie standard de formation proche de 1 600 kJ ( mol […] Lire la suite
SODIUM
Dans le chapitre « Réactions avec les éléments non métalliques » : […] En raison du caractère très électropositif du sodium, les réactions, souvent fort vives, conduisent à des combinaisons ioniques contenant le cation incolore Na + . L' oxydation se produit à l'air dès la température ambiante ; vers 350 0 C, il y a combustion vive avec formation du peroxyde Na 2 O 2 , hydrolysable en soude NaOH et peroxyde H 2 O 2 . Le superoxyde NaO 2 est plus difficile à prépar […] Lire la suite
THALLIUM
Du grec thallos , verdure. Symbole chimique : Tl Numéro atomique : 81 Masse atomique : 204,37 g Point de fusion : 303,5 0 C Point d'ébullition : 1 457 0 C Densité (à 20 0 C) : 11,85 Métal mou, facilement fusible, facilement oxydable dans l'air, découvert, grâce à sa raie spectrale verte, par sir William Crookes (1861) ; le thallium est isolé l'année suivante (1862) par le même Crookes et son coll […] Lire la suite