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ELLINGTON DUKE (repères chronologiques)

29 avril 1899 Edward Kennedy Ellington naît à Washington (D.C.).

1924-1927 Duke Ellington se produit, principalement à New York, avec l'ensemble dont il a pris la direction, The Washingtonians, qui enregistre notamment East St. Louis Toodle-oo (1926), Black and Tan Fantasy et Creole Love Call (1927).

1927-1931 L'orchestre de Duke Ellington est la vedette du célèbre Cotton Club de Harlem ; le Duke y impose un nouveau style, le jungle, grâce à des solistes comme les trompettistes Bubber Miley et Cootie Williams, le clarinettiste Barney Bigard et le saxophoniste Johnny Hodges. Il compose The Mooche (1928), Cotton Club Stomp (1929), Ring Dem Bells (1930), Rockin' In Rhythm (1930), Mood Indigo (1930).

1931-1939 Duke Ellington compose des suites de grande ampleur – Reminiscing in Tempo (1935), Diminuendo in Blue / Crescendo in Blue (1937) – et de courtes pièces : Creole Rhapsody (1931), It Don't Mean A Thing (1932), Sophisticated Lady (1932, avec Otto Hardwick), Delta Serenade (1934), Saddest Tale (1934), Solitude (1934), Echoes of Harlem (Cootie's Concerto, 1935), In a Sentimental Mood (1935), Azure (1937)...

1939-1945 La collaboration de Duke Ellington avec le compositeur et arrangeur Billy Strayhorn ainsi que l'arrivée de nouveaux solistes – le saxophone ténor Ben Webster et le contrebassiste Jimmy Blanton, notamment – produit de nouveaux chefs-d'œuvre : Concerto for Cootie (1940), Ko-Ko (1940), Cotton Tail (1940), In a Mellotone (1940), Take the « A » Train (1941), Moon Mist (1942), la suite Black, Brown and Beige (1943).

1945-1954 Période impressionniste et descriptive, avec des œuvres de plus longue durée – Deep South Suite (1946), Liberian Suite (1947), The Tattooed Bride (1948) – et l'éclosion d'une nouvelle génération d'instrumentistes : les saxophonistes Russell Procope, Paul Gonsalves et Willie Smith, le contrebassiste Oscar Pettiford... Le Duke flirte avec l'atonalité dans Clothed Woman (1947).

1959 Duke Ellington compose la musique du film d'Otto Preminger Anatomy of a Murder (Autopsie d'un meurtre).

1965-1971 Duke Ellington s'intéresse beaucoup à la musique sacrée : il compose notamment In the Beginning God, pour orchestre de jazz, récitant, chœur et deux solistes, créé en 1965 à la Grace Cathedral de San Francisco ; il réorchestre ses œuvres.

24 mai 1974 Duke Ellington meurt à New York.

— Pierre BRETON

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Pour citer cet article

Pierre BRETON. ELLINGTON DUKE - (repères chronologiques) [en ligne]. In Encyclopædia Universalis. Disponible sur : (consulté le )

Autres références

  • TAKE THE "A" TRAIN (D. Ellington)

    • Écrit par Pierre BRETON
    • 241 mots
    • 1 média

    « Je pense que tous les musiciens devraient un jour se rassembler, se mettre à genoux et remercier le Duke » (Miles Davis). Véritable créateur de l'esthétique du grand orchestre, Duke Ellington réussit à mêler dans un langage très personnel le blues et le swing, la simplicité des...

  • BASIE WILLIAM dit COUNT (1904-1984)

    • Écrit par Pierre BRETON
    • 1 871 mots
    • 1 média
    Duke Ellington pense plus à ses solistes qu'à sa formation instrumentale. Quand il ne leur dédie pas de véritables concertos, il compose en fonction du tempérament de musiciens qu'il connaît parfaitement – entrer chez le Duke, c'est pratiquement signer un engagement à vie –, il construit ses pièces en...
  • BELLSON LOUIE (1924-2009)

    • Écrit par Pierre BRETON
    • 840 mots

    Méconnu en Europe, l'Américain Louie Bellson fait néanmoins partie de la fine fleur des batteurs de sa génération. Partenaire habituel des plus grands solistes, il reste avant tout, au-delà d'un incontestable talent de compositeur et d'arrangeur, l'un des maîtres de la percussion dédiée aux grands...

  • BIGARD BARNEY (1906-1980)

    • Écrit par Pierre BRETON
    • 730 mots

    Reine chez les créoles, la clarinette connaît son heure de gloire dans la prime jeunesse du jazz. À cette époque, on joue du black stick et accessoirement du saxophone (bientôt les termes s'inverseront). On trouve donc de nombreuses vedettes de l'instrument chez ces jazzmen que l'on qualifie parfois...

  • BLANTON JIMMY (1918 ou 1921-1942)

    • Écrit par Pierre BRETON
    • 782 mots

    Dans son autobiographie Music is my Mistress, publiée en 1973, Duke Ellington écrit : « Jimmy Blanton a révolutionné le jeu de la contrebasse, qui n'a plus été le même depuis lors. » Dans les années 1930, en effet, malgré les remarquables avancées réalisées par Walter Page ou...

  • Afficher les 15 références

Voir aussi